L’ODYSSEE DE VODISEA CD

Une passion autant inconditionnelle qu’obsessionnelle pour ma jument m’envahit. Tout me ramène à elle ce qui me porte à vous raconter la suite de l’Odyssée de Vodisea …

Elle est mon miroir… et Dieu sait qu’elle aime les miroirs même si nous n’en n’ avons pas à la ferme ici… Cependant dans un manège antérieur quand Vodi s’y trouvait en liberté les 1eres fois elle allait d’un miroir à l’autre comme si elle y voyait une sortie de secours ou encore une occasion de socialiser. Elle aimait en peindre toute la surface qui était à la portée de sa langue curieuse et sensuelle.

Nous partageons par-dessus tout ce fol amour de la liberté et de la légèreté que Christian Carde appelle si bien un “état d’esprit”… Etat d’esprit que je désire respecter avant tout et qui m’amène périodiquement à refaire mon examen de conscience afin de mieux conserver le beau et la beauté de la nature qui nous relie l’une à l’autre et de facon éthique à la communauté…

Alors je disait mon miroir comme si elle était à mon image:
J’ai peur, tu a peur… j’ai confiance, tu as confiance… je résiste, tu résiste…
ej suis heureuse, tu es heureuse ou pas, etc.

Très tôt nous nous sommes rendues indispensables l’une à l’autre.
Notre confort moral, physique et émotionnel en dépend .

Elle aime ravir, séduire et écouter le sentiment du moment, influer ses moindres désirs aussi, semble dire: sens-moi cette fraiche odeur de gazon! Ou passant devant un hongre, quel est-ce joli garçon?
Ou encore elle aime me signifier ce qu’elle ressent quand elle se lâche entièrement dans le rectangle et qu’elle cours, cours et court lançant des ruades de ci, de là avant de changer soudain de vitesse et planer au trot tout en se grandissant puis s’arrêter net pour trotter fièrement à moi et exécuter sur demande une cabrade ou une levade qu’elle soutiendra des fois quelques secondes l’air de me signifier : “Et maintenant je peux avoir ma friandise ou la bise?”

En ces moments là nous rentrons dans le jeu pour oublier le reste du monde…

Je me réveille le matin avec l’envie de ramasser et humer l’air du crottin et de caresser ma jument du regard ou de mes mains que je réchauffe le long de son dos.

Dès les 1ers mois de travail en selle nous avons abandonnée toutes embouchures et la selle…Le filet lui était inconfortable du à une cicatrisation répétée de la peau à l’intérieur de la joue provoquée par le manque de soins dentaires durant ses huit années passées de vie sauvage dans l’Oregon. La selle ne lui allait carrément pas et lors de quelques arrêts plutôt abrupts depuis le galop en extérieur la selle s’était retrouvée sur son garrot et nous faisions pitre mine avec ca…(Je dois avouer ce que je n’aime pas beaucoup faire que je n’ai jamais vraiment eu les moyens d’en trouver une autre!)

Mais maintenant je me passe bien de la selle, il fait tellement bon de sentir la chaleur de son dos tout l’hiver, son trot est si confortable que je croirai dans un fauteuil…Pourquoi m'en priverai-je? Même son galop est agréable surtout en extérieur excepté le jour ou en retour de randonnée, le nez à terre elle m’a fait une série de petits sauts de moutons sur une belle longueur!)

Ceci fait la photo ne s'affiche pas et je commence à me frustrer  serieusement avec le web!!!
Ce qui j'éspère ne m'empechera pas d'essayer encore de présenter notre travail sur le plat de l’écran une fois que j‘aurai compris comment reporter photos + vidéos à venir !!!
Enfin nous verrons la prochaine fois si j'y arrive?

Alors… à bientôt!  à + sur AI les amis!