Le génie équestre suite...
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Quelle désagréable façon de verouiller systématiquement les sujets alors qu'il aurait simlement suffit de supprimer les hors-sujets !
Merci Olivier d'avoir recentré sur le sujet, même si je ne fais pas la même analyse que vous sur la position de Yves.
Je pense simplement que, comme pour le mot "domination", la langue française permet tant d'acception à chacun de ces mots que chacun d'entre nous trouvera qu'il aura raison en n'utilisant qu'un sens particulier de chacun de ces termes !
Donc, ça fait tout de suite des discussions très délicates... Ca demande donc à chacun de sortir du sens qu'il donne au terme pour essayer de co:prendre ce que l'autre veut dire...
Et, c'est sûr, Nuno Oliveira n'est jamais sortie de la lampe d'Aladin... ;°)
Il y a de l'héroïsme à ne se savoir que laborieux. Je suis donc un héros.
Mais un héros de la plus haute noblesse, ne dénigrant que lui-même.
N'enviant que celui qu'il aurait aimé être, à savoir un doué ordinaire.
CC
ça ne va pas faire avancer...
JP cite Mozart, musicien génial
Il parait qu'entendant une pièce une seule fois il était capable de la rejouer : oreille, mémoire, qualités innées ; elles seraient rester inexploitées si son père n'avait pas été lui-même musicien
Dans le génie de Mozart il y a du don naturel + environnement favorable + travail
question : un génie peut-il émerger s'il manque un de ces éléments ?
On peut saluer la précocité de Mozart (ou l'en plaindre) tout en lui préférant d'autres musiciens
questions : est ce que le génie existe en lui même ou -au moins en partie- grâce à ses laudateurs ? peut-il arriver qu'on se joigne aux laudateurs pour ne pas se démarquer (qui ose dire que Mozart c'est nul) ?
Pour qu'un génie soit reconnu il faut d'abord qu'il soit connu
questions : qu'en serait-il de quelques artistes obscurs et méconnus du passé s'ils avaient disposé de nos moyens de communication actuels ? certains "génies" passent-ils inaperçus par modestie ou manque de savoir-faire en communication ?
Yves a écrit :
Je ne veux pas être comparé avec qui que ce soit
Je suppose que c'est en référence à mon message dans lequel je l'associais, apparemment à tort, à upwelling dans leur appréciation du génie.
Yves, il n'y avait là aucune comparaison, simplement association de 2 expressions qui ne me paraissaient pas si éloignées. Je ne comprends pas le sens de ta réflexion.
France a écrit :
ça ne va pas faire avancer...
Sur un tel sujet, je ne crois pas vraiment qu'on puisse avancer et arriver à autre chose qu'à une bagarre générale. Chacun a son idée du Génie, chacun a son idée de l'art... Ici, on dira d'un air entendu que l'équitation est un art (enfin, une "certaine" équitation)... en dehors du monde équestre, l'idée même risque de paraître incongrue. Dans l'équitation, celui qui fait finalement frémir la foule non avertie, ce n'est pas l'écuyer, c'est le cheval.
Ravi de pouvoir te lire de nouveau, France.
Je crains que ce sujet ne soit pas dans la bonne rubrique. On dira que c'est la faute de Jean-Philippe Léon. Mais après tout, parler du tango argentin ou de Mozart peut faire beaucoup de bien. Dans le premier cas, conjuguer verticalement les verbes désirer vivre et mourrir avec le talent d'où ruisselle l'émotion de certains couples de danseurs procède du génie et y avoir fait allusion indique la sensibilité de Giacomini.
Quant à Mozart, que penser? L'univers en expansion? On a dit la même chose de Bach. J'ai d'abord parcouru Mozart comme l'on enjambe les myosotis d'un jardin délicieux puis, les années passant, après avoir écouté peut-être deux cent fois le Requiem, je me suis dit que c'était la seule musique que je voudrais entendre à bord d'un long courrier en panne de tous ces réacteurs avant qu'il ne s'abîme en mer. Même Fauré, extraordinaire mélodiste, ne me fait pas cet effet et pourtant...
Mes premiers émois musicaux proviennent de Bach, l'universel, l'universalisable, celui dont toutes les oeuvres, même mal interprétées, suscitent l'émotion par le fait même qu'elles sont admirables en écriture et qu'elles laissent une place modeste à l'interprète. Elles n'ont pas besoin d'être interprétées, elles sont.
Tu as posé une question. Où en serait Bach dans les bacs aujourd'hui sans Mendelssohn? Tu as posé une autre question. Qu'aurait été Bach sans son papa, sans ses dispositions, sans son travail acharné? Où en serait Mozart sans les mêmes trois points? Bach, Mozart. Pour ne pas allourdir, je passe sur les Beatles.
On peut continuer sur Oliveira...
Finalement, nous avions bien peu de chances de devenir des génies. Mais ne regrettons rien.
Voila qui ne va pas encore faire avancer les choses.
A bientôt.
PS: Olivier, pourquoi une bagarre générale? Si tu es un bagarreur oui.
D'accord le sujet peut être débattu sans fin : l'appréciation de l'art est le fait de chacun d'entre nous, de notre perception, de notre culture...et des effets de mode
La musique donne aussi lieu à des bagarres homériques. Mais si tous les musiciens ou mélomanes s'entendent sur les fondamentaux : note juste, respect de la mesure, ils acceptent l'interprétation. On ne peut pas jouer Mozart comme Mozart, on ne sait pas comment il jouait. Quand bien même on le saurait, on n'aurait pas ses doigts, sa sensibilité...bref on serait différent. Cela n'empêche pas de rès belles interprétations de Mozart
Alors pourquoi les cavaliers-dresseurs s'obstinent-ils à vouloir faire tout comme leur modèle (plagier) et être plus attentifs à la moindre faute qu'à ce qui est bien chez les autres ?
message croisé avec Christopher (merci de ton accueil)
Mozart est accessible, il ouvre des portes
Finalement, nous avions bien peu de chances de devenir des génies.
pas grave tant que nous sommes en accord avec nous-mêmes. Puis sait-on jamais lol
On va se coucher sur ce "lol" et c'est bien.
Il est bon d'être léger de temps à autre.
Avec le décalage horaire, je prévois que JP Giacomini va se mettre au clavier dans trois heures et trente minutes. Nous aurons donc à lire au petit déjeuner. American breakfast.
Christopher,
les francais onrt l'habitude mettre tous dans des boites, ne sont geniaux que les sommites culturelles ou politiques ou militaires.
En fait le genie c'est la possibilite de voir des relations invisibles aux autres qui apportent des solutions nouvelles, qu'elles soient esthetiques, sportives ou militaires ne change rien a l'exercice.
Bien sur le travail acharne, l'eveil de l'intelligence par l'ambiance familiale nourrit le genie, si il existe. Rimbaud a appris des milliers de lignes de vers en latin quand il etait enfant, mais sans son genie naturel, il n'aurait ete qu'un erudit pour jeux televises.
Pele, Messi, Le Bron James, Michael Jordan ou Peyton Mannings sont des genies de leur sport car il voient ces relations dans l'espace entre la balle, le but et le reste des joueurs qui eux ny voient que du brouillard. Ils n'ont pas besoin d'ecrire un opus pour etre consideres comme uniques. Ils sont peut etre moins "historiques" que Giap ou Napoleon, mais ils ne font au moins de mal a personne.
Oliveira avait toutes ces qualites uniques qui lui permettait de resoudre des problemes equestres comme personne d'autre a son epoque. Que l'on apprecie l'ensemble de son equitation ou non ne change rien a l'affaire. On peut reconnaitre Mozart comme un genie et preferrer Verdi (c'etait le cas de NO). Il y a eu lui et Beudant a ce niveau la. Donc je ne plaisantais pas, Ollivier. Relisez Vallerine, ca flotte dans la stratosphere des impossibilites equestres.
Chacun apprecie le monde et les autres a la lumiere de ses propres facultes et sa propre perspective. D'ou je suis et de ce que je l'ai vu faire, NO etait un genie tant dans l'execution pratique que dans la conception des strategies du dressage, pendant bien des annees et sur beaucoup de chevaux. Vous voyez ca comme vous voudrez.
JP
C'est bien ce que je dis, chacun met ce qu'il veut derrière le mot. À mes yeux, un génie s'adresse à l'humanité, au-delà du temps et d el'espace. Mozart ou Bach peuvent être considéré comme des génies parce que leur œuvre dépasse le cadre d'une discipline, d'un pays ou d'une époque. Aucun écuyer, aucun sportif, ne peut revendiquer ça de mon point de vue.
Mais vous pensez et croyez ce que vous voulez. Sur ce sujet, vous n'avez pas plus d'autorité que moi ou n'importe qui. C'est bien pour cela que je pense qu'une telle discussion ne peut aboutir.
Et je vous en prie, évitez-nous les lieux communs sur les français, c'est assommant cette façon de réduire un pays et ses habitants à des préjugés simplistes.
"Sur un tel sujet, je ne crois pas vraiment qu'on puisse avancer"
"C'est bien ce que je dis, chacun met ce qu'il veut derrière le mot."
"évitez-nous les lieux communs sur les français, c'est assommant cette façon de réduire un pays et ses habitants à des préjugés simplistes."
Je n'aurai pas dit mieux.
Ou si : c'est un sujet pour le forum Equipassion ( c'est à dire un forum "mystique" envers ses Idoles comme NO, MH et ésotérique ) mais pas pour un forum qui se veut sérieux comme AI.
Merci, Jean Philippe: jamais je n'ai écrit qu'il n'existait pas de génie équestre. Tout dépend du sens que l'on donne à ce terme.
Je ne veux pas être comparé avec qui que ce soit, surtout des gens qui, volontairement ou non, dévient fortement du sujet initial.Le propre de l'équitation est d'apprendre à être clair dans ce que l'on pense, dans ce que l'on dit, dans ce que l'on fait.. Et non pas de se tromper de sujet.
Ce que je pense, c'est que le temre de "génie" peut être considéré comme un peu fort; mais il n'en est pas moins vrai que certains ont un fonctionnement intellectuel et physique qui fait que tout acte d'équitation semble simple, aisé, évident, efficace et naturel et "sublime" le potentiel de chaque cheval qu'il éduque et nous fait rêver. Un don particulier réservé à quelques uns, peu nombreux.Il y a les doués et les laborieux, les derniers enviant et dénigrant souvent les premiers..................
Amicalement, yves KATZ http://educaval.forum-pro.fr/