Avec ou sans performances ?
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Olivier, je l ai déjà fait et ne recommencerais pas ^^
Jean Michel, l application des neurones miroirs que vous citez est étonnante.
J avais assisté à un cours d un scientifique au sujet de son domaine de recherche : la physique quantique.
J ai trouvé qu il avait beaucoup de courage, son public n étant pas "averti" mais ayant beaucoup d idées personnelles sur le sujet.
Attention Pierre tout rejeter ou tout accepter en bloc n'est pas une solution.
Nous sommes encore sur des hypothèses.
Il est indéniable qu'il existe entre sa monture et son cavalier attitré, une relation profonde.
est-ce du mimétisme, de la compréhension, de l'imitation, de l'échange, ..... ?
il existe quelque chose que certains ont appelé "neurones miroirs".
l'approche systémique est autre chose.
la vérité peut être encore ailleurs, là où nous ne sommes pas encore ?
Prudence, rechercche et travail........
Bruno il n est pas question de nier l existence de neurones miroirs ( encore que chez la mobylette j aurai du mal !) ni celle de la mecanique quantique..ces sujets , du reste passionnants , sont encore a developper .......
Je reste tout de meme tres critique sur toutes ces approches quantiques et neuronales de la pedagogie equestre.....une bonne mise en selle sans etriers etant le plus sur moyen de progresser sur ses capacités de perception de la locomotion du cheval......
Assez trivialement et avant d invoquer la mecanique quantique, on peut enoncer que
le cavalier expert a à la fois
une perception tres fine du fonctionneemnt corporel du cheval qu il monte
A partir de là
il a un projet pour faire evoluer certaines de ces sensations vers autre chose
ET
il a aussi un ensemble d habiletes qui lui permettent de faire evoluer ces sensations en agissant sur un certain nombre de parametres concernant son cheval
si nous savions deja transmettre cela a chaque niveau, le probleme de la performance ne serait il pas deja bien debroussaillé....?
Pierre,
Pourquoi décourager Marit même si tu es plutôt circonspect ?
D'autre part, il me semble qu'on en arrive à une discussion fréquemment relancée et jamais résolue qui n'a plus grand chose à voir avec le sujet de Bruno qui ne va pas être content.
Donc rapidement, avant de m'éclipser, pour rebondir sur ta dernière intervention...
- Est-ce que l'intellectualisation permet de se passer de l'apprentissage physique et sensitif en équitation ? Clairement non, je ne le crois pas et je ne suis pas sûr qu'il y ait beaucoup de gens pour prétendre le contraire.
- Est-ce que le travail physique et sensitif peut se passer de l'intellectualisation ? Clairement oui... jusqu'à un certain moment où la réponse devient probablement "non". Les clubs sont pleins (j'exagère) de gamines (plus ou moins gamines) qui ont un liant et une aisance étonnant(e)s qui devraient leur ouvrir bien des portes. Mais n'ayant jamais vraiment réfléchi à l'équitation ni ouvert un bouquin, elles stagnent et ne progressent plus parce que, probablement, elles ne savent pas quoi faire de ce qu'elles perçoivent et qu'il n'y a personne pour les inciter à se cultiver un minimum.
Je ne vois pas pourquoi il faudrait dissocier la pratique de la théorie et il me semble que, peut-être, on gagnerait à expliquer plus et mieux le pourquoi du comment pendant 15 minutes avant de faire une séance de mise en selle plutôt que de se contenter de mises en selle sans étrier durant lesquelles les élèves font du tape cul sur des chevaux qui subissent gentiment. Et ça, c'est très faisable en club. Encore faut-il que les enseignant(e)s sachent et veuillent le faire.
Mais c'est là un propos de vieux jeune cavalier qui a l'impression que la réflexion l'a beaucoup aidé à progresser et qui sait qu'il a devant lui encore bien plus de travail qu'il ne pourra jamais en accomplir... ;-)
Oui, Pierre ainsi présenté, je me rallie à votre point de vue.
mais le problème de la performance du cheval athlète a plusieurs volets
- celui du cheval lui-même
- celui du tandem homme-cheval
personnellement, aimant les chevaux au plus prêt de l'état de nature, je me passionne pour la physiologie.
ce n'est qu'une étape, mais un passage obligé qui n'a pas tout révélé.
les électrolytes par exemple, c'est beaucoup plus qu'un bilan de déminéralisation.
Rassurez-vous Olivier, votre intervention nourrit le sujet.
Un oubli, Pierre,
J'ai un ami qui travaille sur les phénomènes de la domestication.
Il y a une sorte osmose entre l'homme et les animaux de son entourage;
Une certaine imprégnation de l'animal par les "nosodes" de l'homme. (démarche homéopathique) maintenant enseignée à Maisons-Alford
Hors, le cheval présente de grosses différences physiologiques avec l'homme.
On serait tenté de croire que pour cette raison, le cheval garde une partie de son comportement sauvage et que grand nombre de ses parasites ne soit pas commun.
les comportementalistes mettent en evidence les différences instinctives entre l'homme et le cheval. mais ils restent dans l'observation.
pour conclure très vite, la domestication (porteuse de performance) se fait à plusieurs niveaux : pour atteindre l'ADN.
et vous voulez en venir ou ? en brassant toutes ces informations ? electrolytes, nosodes, ADN, mecanique quantique etc etc etc......???
Ca devient très psychédélique votre truc, ce n'est pas d'énoncer des noms exotiques ou de célèbres écoles véto (pour habiter à 2 pas je précise que c'est "Maisons-Alfort" ou ENVA) qui apportera un cachet de savoir indéniable.
Olivier, pour me "décourager" il y a de la marge.
Attendez de faire ma connaissance vous pourrez en juger par vous même.
^^
Oh non pas ça !!!!
le modele theorique de l isopraxie en equitation , est une extrapolation elegante mais assez dejantée, qui perd de vue que l isopraxie etait censée au depart decrire des comportements moteurs identiques....alors que "monter a cheval au galop " et " etre un cheval qui galope" sont deux actes moteurs totalement distincts.......qui n on rien a voir avec le troupeau de chevaux qui prend le galop par " isopraxie" avec le chef de clan.........
bientot on nous trouvera de l isopraxie entre le kayakiste et son esquif :))) et des neurones miroir dans les mobylettes :))
l approche systemique est sans doute plus eclairante sur ce qui se joue en equitation.......
La psychologie cognitive et ses modeles theoriques avec l etude des interactions " homme / machine" et leur extrapolation sur l etude des interactions homme / cheval monté ,a offert en son temps quelques relations fecondes......