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Abattoirs d'Ales

73 réponses [Dernière contribution]
Hervé
Déconnecté
Inscrit: 07/03/2012

Nous sommes des animaux donc des parasites des plantes. Rien à faire. Mais rien ne nous oblige à manger de la viande.
On peut s'enfouir la tête dans le sable, et ignorer les souffrances considérables que l'alimentation carnée cause aux animaux, mais tout le monde n'en a pas le gout.

visiteur
Déconnecté
Inscrit: 11/06/2010
je renoncerais toutefois difficillement au boeuf carrotte

Quelle volonté de fer, Christopher. Si personne ne veut renoncer à son bifteck rien ne changera.
Mais il n'y a pas que les abbatoirs à remettre en cause, mais aussi la façon d'élever les animaux ? Est-il normal, par exemple,  d'enlever à une vache (laitière) son veau quelques heures après sa naissance pour le foutre dans une boite, qui ne connaitra jamais l'herbe verbe ni l'attention de sa maman mais uniquement sa cage et l'abbatoir pour se faire cuisiner en carrottes par la femme de Christopher. Faisons ça aux humains, un gosse pondu, on l'enlève à sa mère et on lui tranche la gorge ... Non, je ne comprends pas comment les gens arrivent à avaler de la viande de cadavre.

 

Denis
Déconnecté
Inscrit: 03/01/2014

animaux , plantes , cailloux...
il y a tout de même une légère gradation dans les émotions ressenties lors d'un stress non ?
Abattre un cheval, s'il n'a à aucun moment la conscience de ce qui va lui arriver et que le coup est net et foudroyant, c'est supportable.
L'insupportable , c'est le travail mal fait, le travail de sagoin.
Nos canines de carnassiers ont tendance à diminuer avec l'évolution je crois, il me semble positif que les mentalités suivent cette évolution.
Ce genre de coups médiatiques peuvent me faire avancer dans mon choix alimentaire.

PODER Catherine
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

@Juliette et aux autres : il ne s’agit pas d’apprendre à regarder mais d’  « apprendre » ce qui se passe, d’être capable de compatir, puis de s’indigner pour agir dans la mesure de ses moyens.


L’action peut prendre tellement de formes : commencer une transition alimentaire, signer les pétitions, verser son obole aux associations concernées, les encourager sur les réseaux sociaux pendant des missions particulièrement douloureuses (Je pense par exemple aux Sea Shepherd de Paul Watson que je soutiens pendant l’opération « GrindStop aux Féroé ») et se rendre compte qu’on est nombreux à partager la même vision des choses.

Il est réconfortant de voir des gens comme Hubert Reeves relayer cette vidéo sur le net avec des mots à la fois apaisants et pleins d’espoir.

 

@ Olivier : ce que je retiendrai de Matthieu Ricard, ce n’est pas le Bouddhisme mais son immense travail sur la Compassion avec les chercheurs en neurobiologie.

Car la question n’est-elle pas de comprendre pourquoi et comment les humains qui « travaillent » dans cet abattoir font ce qu’ils font alors que nous, cela nous rend malades ?

Merci à Christopher d'avoir ouvert ce sujet.

 

Hervé
Déconnecté
Inscrit: 07/03/2012

Il faut regarder l'insoutenable pour comprendre la porté de nos choix alimentaires.

Denis
Déconnecté
Inscrit: 03/01/2014

Car la question n’est-elle pas de comprendre pourquoi et comment les humains qui « travaillent » dans cet abattoir font ce qu’ils font alors que nous, cela nous rend malades ?
ça c'est une question d'habituation, de blindage, d'esprit de réalité.
Dans les cours de ferme et c'est le passé proche, on égorgeait les poulets , les lapins , les cochons qui criaient forts. C'est bien ? c'est mal ? va savoir...
Aujourd'hui on fait faire par des professionnels,ouh les vilains , c'est caché, c'est oublié et quand dans une poubelle de cuisine un gamin (et certains adultes) voit une tête de poulet , il pousse des cris d'épouvante.

OLRY Juliette
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

 Je n'ai pas besoin de m'infliger ces images pour comprendre. 

oui on égorgeait à la maison , mais un bon boucher tuait le cochon d'un coup de massue , sans un cri , c'est un savoir faire que de limiter la soufrance !

j'ai élevé des poules des oies des canards et des moutons pour la consommation familale , ils ont vécu en liberté (sauf les lapins ) et n'ont jamais eu un tel temps de soufrance .
Maintenant que je nai plus assez de temps et que la famille tourne au végétarisme ( mais pas complet , disons qu'on mange nettement mions de viande , avec de longues périodes sans , et qu'on cherche à acheter dans des filières bio et de préféfence  en vente directe dans des endroits où tout est regardable ) je n'ai plus d'animaux  hors chien et chat à la maison ( tiens d'ailleurs vousles nourrissez avec quoi vos carnivores .. ?) 

Cet abattoir à été fermé, c'est bien . 
Pour autant combiend d('autres avec de telles pratqiues ? oui la question est de savoir comment font ces hommes qui y travaillent et surtout comment on en est arrivé là , quelles sont les pressions ,  et comment en sortir ( sans forcément devenir tous vegans ) ?
Même si tout le monde devenait végétarien reste le lait et le fromage ... que deviennent alors les veaux ? ( les quels déjà on des vies affreuses en général !! ) 

La question est de savoir comment agir pour trouver un équilibre entre respect et consommation ? 

Catherine les seules pétitions que j'ai vues c'était en faveur du végétarisme , ce qui pour moi relève de la décision personnelle et ne nécessite pas de pétition . C'"est pas très crédible . Ce sont les conditions d'élevage et d'abattage qu'il faut revoir avant tout . Cela n'empêchera pas sur un autre plan l'évolution des consciences. 
 

Nicole Lahm
Déconnecté
Inscrit: 20/09/2011

 J'ai habité à côté d'Alès pendant une quinzaine d'année. Je ne sais pas si c'est encore comme ça maintenant, mais, les lendemains de corrida, on y trouvait la viande des taureaux dans la grande surface locale. Alors y'a du boulot pour faire changer les mentalités et améliorer les conditions d'abattage !!!

Nicole Lahm - Compétences équestres

upwelling
Déconnecté
Inscrit: 23/11/2011

 avant que de déporter tous les habitants d'Alès , faites quand même attention que la région compte aussi des vallées qui sont des refuges de vie sauvage , de bio-diversité , avec une richesse magnifique en populations d'abeilles , de sources pures , de chataigners multi-centenaires , et de variétés de fruits qui ne sont quasiment plus cultivés ailleurs que dans ces vallées étroites  ... 

 

visiteur
Déconnecté
Inscrit: 11/06/2010

 Abandonner la consommation de la viande c'est forcément améliorer son alimentation. Pour éviter de s'empoiser on se tourne vers le bio, on abandonne par la même occasion tous les aliments industriels, transformés etc ... , c'est un tout, on réflechit avant de manger mais ça se répercute aussi sur tout le reste. Puis on se sent mieux et dans sa tête et dans son corps. Aujourd'hui l'odeur d'un lardon me file la nausée.