un entier au travail

Bonjour Béatrice,

J'ai remarqué que mes entiers (Lipizzan, Arabe) étaient plus sociables dans des terrains inconnus que chez eux, sans doute un comportement territorial qui disparait. Par ailleurs, je pense qu'il y a tellement de chevaux à voir qu'ils commencent par être un peu saoulés par la foule. C'est un peu la même chose qu'avec les sources de peur, ils ont peur, bien sûr, mais proportionnellement moins qu'à la maison car rien n'a changé de place par rapport à la veille ...
Vu comment vous décrivez le vôtre, je ne pense pas que vous aurez des problèmes.

Bon courage,

Yasmine.

J'ai commencé à lire le livre de M et Mme Henriquet : Comportement et dressage www.amazon.fr/gp/product/2701153409. Il y parle notamment du comportement des étalons vu qu'il n'a dressé quasiment que ça. Il n'a jamais eu de soucis majeurs (sauf une exception).

J'en suis qu'au début du livre (3éme chapitre), il dit simplement : ne pas mettre deux étalons en position de conflit c'est à dire, face à face ou botte à botte. Les occuper, et ne pas s'inquiéter des gestes de communications (hennissement et autre petite manifestations de présence) dans la mesure du raisonnable. Mais j'en suis que au début...

Merci de vos réponses, je vais poursuivre mes séances de travail en alternance avec avec des temps de socialisation.
Mon vétérinaire m'a également conseillé le visck vapo rub pendant les périodes de chaleur des juments.

Bonsoir,

Je voudrais apporter un complément à l’échange.

L’importance du cheval répondant bien aux jambes est certainement une solution (j’ai failli marquer : la solution) qui vous aidera.
Je ne suis pas pour la leçon de jambes qui cache les erreurs précédentes du cavalier.

Je vous propose de créer et d’entretenir 2 sensations concomitantes :
1/ celle que le cheval passe continuellement sous le cavalier et devant lui, en y rajoutant le paramètre suivant :
2/ que le cavalier accompagne également (en même temps que cette sensation) le cheval vers l’avant. (c’est normal me direz-vous, mais je vous propose de ne pas être simplement assis sur votre cheval et d’aller avec lui « en direction de ».)
C’est je crois l’apprentissage de toute une vie de cavalier et probablement le secret de l’équilibre d’un cheval, de la légèreté aussi...

Le cheval même influencé par son entourage restera plus volontiers sous votre « tutelle » et de façon douce et persuasive.

Également prenez bien soin de ne pas laisser l’initiative des virages au cheval. Dans un manège les chevaux s’attendent toujours à tourner vers l’intérieur de celui-ci. Pour corriger cela, par exemple, mettez-vous sur une piste intérieure à 3 ou 4 mètres du mur et en bout de manège tournez vers le mur.

Avec un ou des projets précis votre cheval modifiera son comportement parce qu’il guettera vos désirs et ses distractions normales seront plus courtes.

Avez-vous le livre des Œuvres complètes de Nuno Oliveira ?
Reportez-vous à la page 249 et voyez comme il est simple de rendre son cheval attentif à son cavalier.
Ce sont des « détails » que l’on devrait découvrir soi-même.
Là, l’apprentissage est « mâché », profitons-en !

J’espère très sincèrement que vous recevrez plus de propositions que jusqu’à présent…

Amicalement.

Merci,
Même peu nombreuses, il est toujours intéressant de bénéficier de l'expérience des autres.
Je vais me replonger dans les œuvres de Nuno Oliveira.
Cela étant, il a bien voulu rester sage en longe aujourd'hui alors que nous partagions l'espace avec une jument. Juste un peu remonter ses allures et son garrot.
Mais c'est toujours pareil, il est beaucoup plus attentif à pieds, que lorsque le bouquet de sensations que je représente est sur son dos.
Bien à vous
Béatrice

le problème des enfants si on veut qu'ils aprennent quelque chose c'est avant tout de les rendre attentif
on ne peut commencer à avancer que si l'attention est parfaite
lorsque l'élève se distrait il faut cesser reprendre son attention et recommencer
il serait intéressant de définir ce qu'est un cheval attentif
où commence le flottement?

Bonjour,
Concernant ma difficulté "d'attention", avec mon cheval, j'ai le sentiment qu'il s'agit vraiment soit d'une question hormonale, soit de réponses comportementales.
Lorsque nous sommes dans le travail c'est un élève studieux, si nous sommes rejoints par un congénère, il a un instant de distraction, mais peut se reconcentrer assez facilement, sauf:
Si c'est une jument en chaleur et que le signal croupe est par trop important,
et si l'autre ne respecte pas le code de bonne conduite (du moins c'est mon impression).
J'ai obtenu des résultats relativement positifs, en obligeant mon cheval à travailler en descente d'encolure (calme relatif et concentration sur l'exercice), des que je tentai de reprendre une attitude plus relevée cela s'accompagnait d'une montée d'agressivité.
Je vous concède le côté non conventionnel de la chose.

Pardon pour la tartine.