enrennement Lorentz

ENRENEMENT LORENZ

définition prise sur cavaldress.fr:
"
Enrenement en cuir idéal pour la longe. Il agit selon le même principe que des renes allemandes, et peut-être fixer à différents niveaux/hauteurs sur le surfaix afin de varier l'angle tête/encolure. Ainsi, sur l'illustration il est fixé plutôt bas avec un retour vers le poitrail, mais il peut aussi être fixé sur l'anneau du surfaix au niveau du garrot avec un retour de chaque côté au niveau du passage de sangle afin d'avoir un cheval "plus ouvert".
A vous de jouer selon l'attitude que vous souhaitez donner à votre cheval ! "

merci beaucoup pour cette réponse précise ;
désolée pour la faute "enrennement" , j'aurais du marquer enrênement ...
autre question : l'utilisez vous et quel avantage(s) en retirez vous ?

Céline Buhout questionne :

Utilisez-vous de tels avantages ? pour quels bénéfices?

Pour ma part, je renonce aux enrênements.
Leur emploi dénonce une carence de mains. je n'ai pas toutes les compétences requises pour "récupérer" un cheval avec des artifices qui généralement amplifient les problèmes.
Je préfère donc remettre en cause ma main ou trouver une longueur de rênes et un doigté mieux adaptés au cheval considéré.

Le bénéfice de cette tentative est important : il me permet de découvrir les difficultés de mon cheval (et les miennes) et de rendre ma main plus "intelligente" (le cuir, lui, n'en tirera aucun bénéfice, quant au cheval, il s'améliore que proportionnellement à la science de son cavalier avec ou sans ficelles).

Pour employer un enrênement, à mon sens, il faut avant toute chose être capable d'assurer la transition avec/sans "ficelles". Si à cet instant, ma main est ignorante : quel bénéfice ?

Les enrênements, c'est vraiment une affaire d'experts.
Cordialement

Bonsoir,

Finalement on en revient à ces "maudites ficelles".

Bruno écrit:

Pour employer un enrênement, à mon sens, il faut avant toute chose être capable d'assurer la transition avec/sans "ficelles". Si à cet instant, ma main est ignorante : quel bénéfice ?

Je vais essayer de donner un avis avec la plus grande honnêteté intellectuelle possible.

Si l'on tient les rênes allemandes et les rênes de filet à la manière des quatre rênes d'une bride complète, que se soit à l'allemande, à l'anglaise, et même à la française, céder au bon moment me paraît une quasi-impossibilité pour le commun des mortels. Et bien sûr, il y a désastre.

Mais!

Si l'on consacre une main aux rênes de filet et l'autre aux rênes allemandes. Ou encore une main pour trois rênes et l'autre pour une seule rêne allemande, Tout devient possible.

A savoir utiliser les rênes allemandes (ou une seule) par toute petites touches très brèves, répétées autant de fois que nécessaire pour que le cheval comprenne qu'on souhaite qu'il étende son encolure.

La question embarrassante de la main qui cède au bon moment ne se pose plus de façon aussi ardue, car la ficelle n'agira jamais plus d'une demi-seconde voire moins, c'est -à-dire jamais plus que le temps de réaction du cheval. Ainsi la ficelle à toute les chances de céder en même temps que le cheval.

Et on est bien d'accord que plus on s'en passe, mieux c'est.

Merci pour vos avis.

Amitiés.

Message édité par: pianissimo, à: 2009/04/05 18:17

Bonsoir Christopher,

La tenue de rênes par des mains séparées est très astucieuse. Merci du tuyau.

Mais revenons sur des généralités à propos de ces "ficelles"
Si l'homme décide de leur emploi c'est à cause d'une problèmatique non résolue.

dans ce cas 2 possibilités
1 un palliatif
2 une remise en cause pour un perfectionnement.

L'emploi de l'enrênement tend vers une isométrie quoiqu'on en dise.
Un jour ou l'autre, il faudra bien s'en séparer il est alors à prévoir de retourner dans les anciennes ornières......

Je reste persuadé que la rééducation de la main est la meilleure de toutes les solutions. Car c'est bien là que résident tous les maux.
Tous ces enrênements d'ailleurs portent les noms d'instructeurs confrontés à des mises en selle de cavaliers étrangers aux chevaux et des montures de mauvaise qualité.

Comme on le constate aussi aujourd'hui.
cordialement

Bien d'accord avec vous, Bruno.

Mon intervention n'avait d'autre but que de chercher le moyen d'utiliser les rênes coulissantes le moins mal possible. Et m'a porté à prendre en compte des notions fondamentales.

Et quand j'évoque le très court temps de réaction du cheval, ne suis-je pas, tout comme vous, soucieux de perfectionner ma main? Cette main qui cède idéalement juste avant la cession du cheval?

Finalement, nous nous rejoignons.

Et gardons à l'esprit la flexion latérale.

Bien amicalement.

personnellement je n'utilise pas d'enrenements, je pars du principe que plus c'est simple au depart,moins on a de chances de s'embrouiller.
je garde ausssi a l'esprit que "bien mal acquis ne profite jamais" et que les resultats miraculeux ... je ne suis ni assez mystique.. ni assez subtile.
et en dernier, le truc qui me fait hurler a chaque fois! :pourquoi c'est attaché a la bouche du cheval de toutes façons!!
je viens de regarder 3 catalogues de differentes bonnes marques ,dans l'idée de trouver un joli filet a mon jeunot...pas un seul sans muserolles croisée..et vas y que je te serre ça a bloc!
pff! triste,triste..amicalement fs