Musculus rectus capitis lateralis
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(Musculus rectus capitis lateralis)
(Ça fait savant ! ne vous laissez pas impressionner)
Muscle droit latéral de la tête.
Il fait partie des muscles juxtavertébraux du cou, il est situé à la face ventrale de l'atlas.
Insertions:
Il prend origine à la partie caudo-médiale de la face ventrale de l'aile de l'atlas et se termine sur la base du processus jugulaire de l'os occipital.
Fonction :
Flexion de la tête.
C'est la source des douleurs de nuque des chevaux dont on parle sur ce site. Ce muscle est particulièrement sollicités chez le cheval de dressage.
Le refus de se placer avec un chanfrein proche de la verticale s'explique par la contracture du rectus capitis qui ne peut plus s'étirer, s'allonger pour permettre le placer.
C'est alors que le cheval s'énerve, tire et arrache les rênes en fin de travail. Ce même cheval, au box encense et s'étire la nuque la tête de travers.
Il est certain que le travail progressif et bien conduit permet d'éviter cet écueil. Lorsque ces contractures sont installées, nous sommes en présence d'une pathologie dont le cavalier responsable est incapable de soulager sa monture.
Message édité par: BLB, à: 2008/06/04 17:43
Merci Stéphanie, je suis sensible à vos remarques.
Je voudrais continuer l'investigation.
Si le cheval a été "rassemblé" avec une préparation insuffisante, nous entrons dans le processus douloureux. Tout le monde est acquis à cela.
Toutes les résistances ont une origine sanitaire mais pas directement psychologique. La maladresse d'un cavalier débouche sur une lésion. Les chevaux n'ont pas tous la même sensibilité ni la même capacité à supporter la douleur.
Autant, j'admire les parcours sans faute, (mais qui peut dire n'avoir jamais blessé un cheval ??) autant je m'insurge que l'on ne recherche pas plus à soulager les douleurs musculaires.
Bien sûr, l'on ne peut pas tous les jours assurer à son cheval un massage récupérateur après un exercice difficile, et pourtant quel cavalier ne consomme pas un aspirine pour ses courbatures ??
Message édité par: BLB, à: 2008/06/04 17:46
Bonjour Bruno,
Est-ce que vous pourriez dessiner ce muscle pour que je puisse visualiser à quel endroit exactement, il s’attache sur les vertèbres ?
Je peux vous envoyer un schéma préparatoire que vous pourriez compléter si vous voulez bien.
J’ai réussi par des massages à ‘récupérer’ une ‘cassure’ à la 3ème cervicale. Mais, mon cheval est aussi ‘cassé ‘ à la nuque et il claque des dents.
(je vais mettre une vidéo dans le forum adapté)
Bruno de La Bonnellière écrit:
Bien sûr, l'on ne peut pas tous les jours assurer à son cheval un massage récupérateur ...
Et pourtant un pansage long avec l’étrille, assure déjà une bonne récupération, mais, cela à l’air d’être passé de mode au profit de la douche systématique.
BLESCHET Josette écrit:
Et pourtant un pansage long avec l’étrille, assure déjà une bonne récupération, mais, cela à l’air d’être passé de mode au profit de la douche systématique.
Depuis que nous en avons discutées, Josette, je le pratique au maximum. Les résultats sont là pour prouver tout le bien que cela apporte.
Bonjour Josette,
je vous prépare un petit dessin des insertions.
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Un muscle n'a qu'une fonction motrice : LA CONTRACTION.
Or, les chevaux qui tirent à la main ou qui refusent le rassembler sont légion. C'est d'autant plus curieux que ce "rectus capitis" ne devrait pas se contracter mais au contraire, se relâcher, s'allonger pour réaliser le rassembler.
Et pourquoi se contracte-t-il ?
A l'origine, un problème de main tirant sur des rênes trot courtes. Pour mobiliser le dos d'un jeune cheval, il faut impérativement lui laisser des rênes longues et le nez un peu bas. Le jeune cheval monté avec des rênes trop courtes perd l'utilisation du balancier de l'encolure. Alors, le dos se creuse, "se fixe" et notre poulain ne peut plus se soulager qu'en demandant plus de rênes avec une descente de mains : une contraction des "rectus capitis".
Ce scénario catastrophique est à la base de toutes difficultés de mise en main. Le cheval acquiert ainsi le réflexe de "tirer" ses rênes. Plus tard, le refus du rassembler et de la légèreté nuque haute en sera la cause première.
Message édité par: BLB, à: 2008/06/15 00:01
Quand le mal a été fait, cela se rectifie t'il? Je pose la question car votre message tend à faire penser que le phénomène est irréversible.
Bonjour Sabine,
ce mal n'a rien d'irréversible, une bonne main remettra les choses en place. Cependant, quel gâchis, que de souffrances, quelle maladresse, tout y est regrettable et je soupçonne que le cheval qui a subi ce traitement n'en sort pas indemne ... et commence à "s'éteindre".
Merci pour votre réponse. Il me tarde de voir le schéma.
Bonsoir,
Très intéressant.
Merci Bruno d'avoir partagé cette information (qu'il agréable de cotoyer des gens qui partagent :D).
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StephE
www.equideos.net
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