La descente de main, réalité et humour :
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Proposition N° 20 de Jean Claude Racinet:
"Il faut non seulement monter dans la descente des aides, il faut monter en descente d'aides."
On peut le voir surtout chez les cavaliers qui pratiquent une équitation de travail...
A demain!
Voici la proposition N° 20 :
« Il faut non seulement monter dans la descente des aides, il faut monter en descente d’aides »
Il ne s’agit pas d’un jeu de mots. Parlant de l’obstacle, le regretté colonel Saint André disait : « Il faut monter en descente d’interventions. »
Les aides sont des interventions nécessaires qui cessent dès qu’elles ont reçu un commencement d’exécution, selon le principe de la descente des aides. Plus on a à les multiplier, moins donc on monte dans la descente des aides, c’est à dire d’interventions, et plus on prouve que le cheval ne maintient pas son équilibre.
La descente des aides est un contrat offert au cheval, par lequel on lui explique qu’il doit maintenir de lui même la position et l’action créées initialement par l’action des aides. Plus longues seront les périodes pendant lesquelles le cheval maintiendra de lui même la position et l’action, c’est à dire l’équilibre, plus on montera dans la descente d’aides. »
J ‘ai pu apprécier cette équitation basée sur « le contrat de confiance » créé entre un cheval qui « connaît son boulot » et un cavalier qui lui laisse l’initiative chez les pratiquants de l’équitation western , de doma vaquera ou tauromachique.
Le cheval reste en équilibre et le cavalier est au delà de l’utilisation des mains et des jambes, ne se servant plus que de sa posture.
Ces cavaliers fonctionnent tous en « Balancier Global » : mais ça, c’est un autre épisode !…
Proposition N° 21 :
« Inutile d’épiloguer, c’est le cheval qui décide »
.
Bonjour à tous,
J-C Racinet parle de légèreté,
a plus forte raison c'est le titre de son oeuvre(l'Equitation de légèreté) mais il se contredit sans cesse car il ne la pas vraiment compris cette fameuse légèreté idéale.
la preuve est que sur la dernière de couverture de son livre, pour comble, il se montre lui même les rênes tendues...???
Pour moi, cela se nomme la fermeté!!
Je ne connais pas bien Jean-Claude Racinet. Mais j’ai eu un immense plaisir, en effectuant des recherches sur lui, à découvrir cette réflexion suivante que je propose à Michel Bravard:
« On peut certes décontracter un cheval en le montant absolument sans mains, je veux dire sans contact ; on peut aussi le décontracter par des cessions de mâchoires répétées. Mais ce sont là des expédients qui n’ont pas plus de rendement, voire moins, que le simple contact fidèle et doux.
On touche là un des mystères les plus profonds de l’équitation, celui de la conjugaison du contact et de la légèreté ; mieux : de la naissance de la légèreté par le contact. »
Revue « L’Information Hippique » de Novembre 1982. (Ce magazine a été absorbé par la revue L’Éperon)
Amicalement. Bye.
la preuve est que sur la dernière de couverture de son livre, pour comble, il se montre lui même les rênes tendues...???
Sachez qu'il est lui-même très "critique" à propos de cette photo.
Le plus important n'est-il pas dans ses propositions ? (chacun sait qu'il n'y a rien de plus trompeur qu'une photo !)
Message édité par: BLB, à: 2008/05/19 21:31
Il y a quelques années, j’ai vu monter JC Racinet lors d’un stage qu’il donnait en France.
Il parlait de la façon d’accompagner ou de contrarier pour passer les transitions. Il a monté la jument d’un stagiaire et il a démontré magistralement ce dont il venait de parler. Dans la plus grande légèreté. J’ai été témoin d’un de ces moments de grâce dont on parle quelquefois.
Ce que je veux dire, c’est que toutes ces figures, JC Racinet, le colonel Carde (et d’autres) sont des cavaliers hors pair, il n’y a aucun doute sur la question, ils n’ont rien à prouver, et que, ce n’est pas à eux de se justifier ou de s’adapter au mode de réflexion de chacun.
Eux, ils font l'effort de s'exprimer pour partager et donner l'expérience de leur vie, à nous de faire l’effort de chercher à comprendre. Et d’apprécier l’immense chance de pouvoir les rencontrer.
Puisque nous sommes dans le registre des témoignages, je tiens à apporter le mien.
Jean-Claude Racinet m'a donné un jour, une leçon de 15 minutes pour apprendre "la jambe" à mon cheval. Depuis, je monte sans éperons, et mon cheval est dans l'auto impulsion : le paradis du petit cavalier. (Mon cheval piaffe et passage sans éperons)
La "descente de jambe" c'est bien, mais il faut que le cheval se maintienne. Là était la clé !
Merci Jean-Claude.
Message édité par: BLB, à: 2008/05/20 09:50
Hervé,
Pourquoi ne transmettez-vous pas plutôt votre savoir ? Ce serait à mon goût plus sympathique que de partir en procès dès que j’avale de travers…
Le colonel Jousseaume écrit : « La descente de mains consiste en un abaissement rapide et vertical des deux mains dès qu’une cession de bouche a été faite par le cheval. Le contact se trouve momentanément supprimé. »
Est-ce que je fais une erreur d’interprétation en me référant à cette citation ?
Amicalement. Bye.