Le geste de Bartabas

Comme quoi, nul n'est à l'abri des ennuis financiers...

Une telle perte de "self-control" témoigne pour moi d'une absence de remise en question personnelle.Après cela, il m'est difficile de croire que cette personne puisse être juste envers les chevaux et les cavaliers qu'il cotoie...
Il est certes, en avant; droit ? je ne sais pas...; mais calme !... tout reste à faire.

En vertu de l'article 3 de la Charte du forum, consultable ci-dessus, je me demande si je dois modérer ce sujet...
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Catherine Poder
Modérateur.

Ce qui m'a laisé rêveur c'est que cet incident a mis au jour la subvention que l'état accorde à Bartabas pour....former des cavaliers à l'art du spectacle. Elle est plus de cent fois supérieure au budget de notre association. Est-il cent fois plus important de former des jeunes gens au spectacle équestre que de défendre les valeurs que nous défendons? Pas sûr!

Je suis tout aussi choquée que vous par le montant de ces subventions, et aussi par le titre de "Maître de l'Art Equestre" utilisé par la presse.
Il serait bien que Monsieur Jean-François de CANCHY, sache que l'Art Equestre peut être défendu par des Maîtres ,qui ne font pas assez parler d'eux, parceque trop humbles et plus préoccupés par les idées qu'ils défendent que par le côté "spectaculaire" de leurs prestations.

bonjour a tous! et meilleurs voeux!! je suis d'accord, le montant des aides publiques me choque complètement.. en vertu de quoi? a ce tarif là, il faudrait peut être qu AI s'autoproclamme quelque chose? hum? ptêt qu'on aurait des sous aussi?quand au comportement de ce monsieur perfusé a l'argent public...les écuyers disent je crois que lorsque le mouvement est mal entamé, tout le reste de la figure en pâtit... ce monsieur a du mal entamer son mouvement depuis longtemps.. peut être un coup de cloche pour signaler l'erreur?

A Catherine. Finalement les réactions à une pareille information conduisent à des constatations intéressantes.
Les qualités d’un homme de cheval ont été évoquées dans un autre sujet (Relation cheval / cavalier) et ne demandent qu’à être complétées…

A Mr. Ch. Carde. Si je peux me permettre : madame Marie-Douce Albert, la journaliste de : le figaro.fr, pourrait-elle être intéressée par un communiqué d’A.I. suite à l’assemblée générale de décembre et où le budget serait rapidement évoqué ? Il y aurait une « rencontre » avec le public qui découvrirait la promotion de l'équitation de tradition française conjointe à une démarche noble de protection du cheval. Sait-on jamais ce que cela peut amener comme soutien ? Ph. F.

Bonsoir ,

Cette académie est aussi une entreprise et à ce titre elle fait vivre un certain nombre de personnes ( et de chevaux ) .
Je ne crois pas qu'il faille comparer ni choisir entre l'art équestres et nos valeurs , les deux sont justes et nécessaires , et il arrive même de les voir réunies .

Et si je n'excuse pas son geste ( ni ne le condamne ) je peux comprendre l'énorme pression ressentie , si de cette somme promise dépendait la survie de l'ensemble .

On peut débattre de la nécessité ou non pour l'art d'être indépendant , plutôt que soutenu par les instances , selon la croyance ( vérifiée dans mon autre métier) que la sécurité tue la création .

On peut aussi penser qu'une entreprise qui ne réalise pas un chiffre d'affaire suffisant doit disparaitre . Mais vous en connaissez beaucoup dans le monde équestres (en France du moins ) des entreprises qui ne sont pas dans le rouge ?

Pour moi , je ne jugerai pas .
Par principe , d'une part , et puis peut-être aussi parce que j'apprécie beaucoup les créations de ce monsieur , alors avec ou sans subventions , je forme le souhait que ce projet ambitieux , courageux et créatif puisse se poursuivre .

Comme vous, Juliette, je ne jugerai pas car, au delà des goûts et des couleurs, de la sympathie ou de l'animosité, de l'oportunisme et de l'histoire de chacun, il y a des humains, une entreprise - qui ne peut survivre sans subventions et il est normal que la culture en reçoive aussi car sinon, où allons nous? - et qui a le mérite d'exister.

Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/01/02 13:44

Et bien, quel costume on taille ici à Bartabas: le voilà habillé pour l'année!..
Sur un forum ou l'on se flatte d'avoir le bon ton d'être "pour" mais jamais "contre"!...
J'ai failli en rendre mon tablier de "ramasse-crotte"!..
Ceci dit, il n'aura pas à provisionner le poste "fringues" dans son budget: toujours ça de gagné pour l'avoine des chevaux!..

Trêve de plaisanterie!
Une subvention de 150 000 euros est une goutte d'eau parmi les aides publiques accordées aux musées. Cette goutte d'eau alimente les fontaines de Versailles: autant qu'elle serve à abreuver des chevaux.
Travaillant, à l'époque, dans une banque et chargée, entre autre, des comptes des associations d'une des plus grandes villes de France, je me souviens de la subvention accordée au centre équestre municipal en 1993: 1 million de francs soit ... 150 000 euros.
Pour un établissement pauvre en galop 7, sans représentant en concours et n'organisant aucun évènement équestre.
Je serai curieuse de connaître le budget de fonctionnement de l'ENE et du Cadre Noir, pour quels objectifs et quelle obligation de résultats?

Si A.I souhaite obtenir des subventions, soit elle trouve dans son carnet d'adresses une personne d'influence dont elle serait "la favorite" (et ça c'est de la politique), soit elle respecte le protocole bancaire: présenter un projet à d'éventuels sponsors ou mécènes avec des objectifs chiffrés et le plan de financement qui va avec, mettant en relief les ressources de l'association et les sommes manquantes à la réalisation de ses objectifs. Puis être capable de les convaincre...

A suivre.
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Message édité par: PODER, à: 2008/01/02 11:35