méthodes infinies
- Login to post comments
502 Bad Gateway
il y a une question que je me pose
combien existe il de méthode pour travailler un cheval en dressage?
il n'y en n'a pas une infinité
si l'on rescence ensuite l'ensemble des moyens que l'on peut employer "bon" ou "moins bon"
ça nous donnerait quoi?
et voilà c'est le problème on retombe dans l'empirisme total
ne peut on pas être un peu méthodique pour y voir plus clair
si l'on référence l'ensemble on a tout il faut ensuite , (c'est une autre difficulté),choisir ce qui paraît le plus efficace à l'instant T
Bonsoir,
Pour moi, avant de parler méthode(s) il faut avoir des objectifs bien clairs et bien définis de ce que l'on peut aussi appeler les buts du dressage : pour ma part,maintenant, les buts du dressage sont " le développement des allures naturelles d' un partenaire calme , en avant, et droit" et par conséquent, en corollaire,ce sont l'éducation et le développement physiques et mentaux du cheval lui permettant l'optimisation " monté" de ses allures naturelles. Ensuite, les moyens employés découlent du bon sens.
Il faut bien entendu y intégrer des paramètres inhérents au cheval lui-même, tels que sa conformation, son caractère.
En résumé, je pense qu'il n'y a pas de méthode universelle, et que l'équitation consistant fondamentalement à décontracter et à équilibrer, tout l'art réside dans cette recherche. C'est un cheminement, voilà.
Bonjour à tous.
Tout dépend de la définition du mot 'méthode'.
Si par méthode on comprend seulement ensemble des techniques, moyens, procédés organisés rationnellement en vue d'un objectif alors je crois effectivement qu'il y en à une infinité. (Je ne suis pas sûr qu'il y ait beaucoup de cavaliers qui appliquent réellement une méthode qu'elle soit définie par eux ou puisée ici ou là).
A mon sens, une méthode doit décrire l'ensemble des étapes de A à Z et s'appuyer sur une philosophie, de grands principes (doctrine). Une doctrine = plusieurs méthodes possible.
Mais si l'on considère la doctrine comme partie intégrante de la méthode alors ça n'est plus du tout la même chose, pas facile de dire combien. Peut-être existe-t-il une étude sur la question ?
pierrex
Cette question est très intéressante. Elle mériterait d’être approfondie. Je suis assez d’accord avec vous. C’est la doctrine qui trouble. Ce mot est difficile à employer de nos jours et, pour avoir participé récemment au colloque « Saumur, la doctrine » à l’ENE, je pense qu’il faut l’oublier quelque temps.
L’important ce sont les principes « bases fondamentales de l’art" écrivait L’Hotte » C’est sur ceux-ci qu’il faut s’accorder. Ensuite il faut plonger dans Decarpentry pour se construire son chemin équestre, la méthode qui va convenir à un cheval donné. Les procédés qui font la méthode, eux sont légion . Mais ils ne valent que par la façon dont on les utilise. « Tant vaut l’homme tant vaut le moyen » Difficile tout cela mais tellement passionnant !
Bonjour,
Dolmata, pour moi l'application d'une méthode (c'est à dire d'un cheminement de A vers Z) implique un dogmatisme qui n'a pas sa part dans l'art (qu'il soit équestre ou non). Imaginez qu'il suffisent de lire un mode d'emploi pour faire un Monnet ?
L'art n'est pas méthodique, il est créatif et chaque cavalier devrait se construire une cheminement équestre comme le dit le colonel, grâce à l'ensemble de ses expériences et de ses connaissances (en allant en chercher un maximum partout où il peut et pas seulement dans sa discipline).
A mon avis, en équitation, plus encore qu'en toute autre chose, "il n'y a que les idiots qui ne changent pas d'avis". Devant l'échec momentané d'un point de la méthode, il faut savoir aller chercher ailleurs ce que l'on arrive plus à réaliser à l'instant T.
Cela dit, il faut effectivement respecter un certains nombres de principes (une espèce de constitution), mais des principes ne font pas une méthode.
"L’important ce sont les principes « bases fondamentales de l’art" écrivait L’Hotte » C’est sur ceux-ci qu’il faut s’accorder. "
Pourriez-vous développer Colonel ? je pense qu'en effet ce sont ces bases qui sont le coeur du problème.
C'est un sujet qui m'intéresse fortement car dans mon travail, je fais de "l'ingéniérie pédagogique" pour la formation continue dans les entreprises. Il y a une forte analogie entre la conception d'un parcours de formation pour des gens et celle d'une progression de dressage pour un cheval. On est dans le domaine de l'apprentissage.
Pour les gens, on cherche de plus en plus à individualiser la formation. Comme on peut pas offrir à tout le monde un professeur particulier, on cherche de l'aide du côté des technologies informatiques. Mais pour qu'une machine puisse gérer des informations de façon pertinente, il faut lui donner des modèles, alors voici ceux sur lesquels je travaille; je pense qu'ils peuvent être utiles pour l'équitation aussi.
Pour définir une formation, on commence par en décrire les objectifs.
Il y en a de très généraux et pas facilement évaluables. Exemple : avoir un cheval léger.
Il y en a des spécifiques, facilement évaluables : être capable de changer d'allure à un endroit donné.
On peut bâtir un modèle où on énumère les objectifs, et la façon dont ils s'organisent entre eux: comment les objectifs généraux se décomposent en objectifs spécifiques et surtout comment ils s'enchaînent (que faut-il savoir faire avant de pouvoir aborder tel objectif spécifique: quels sont les pré-requis).
Grâce au modèle, on peut définir un chemin logique pour aller d'un objectif à l'autre, chemin qui n'est pas unique et qui peut s'adapter à chacun en fonction des ses connaissances et de l'évolution de celles-ci.
Concevoir un tel modèle est un exercice difficile et demande une grande expertise du domaine enseigné.
Je pense que nos auteurs classiques ont un modèle de ce genre en tête.
Mais quand ils nous le décrivent dans un livre, on perd une partie de sa richesse :
- s'ils organisent les objectifs en proposant UNE progression, on peut interpréter cela comme LA progression.
- s'ils décrivent les objectifs dans des chapitres où on peut aller piocher en fonction des besoins et on a alors du mal, nous, à bâtir une progression.
Ensuite, on a des "ressources" : donner la leçon de la jambe, faire la reprise xxx. Chaque ressource peut être reliée à un ou plusieurs objectifs. Elle peut être décrite aussi avec d'autres caractéristiques: quel niveau technique requiert-elle de la part du cavalier? A quel type de cheval est-elle mieux adaptée (cheval chaud, cheval froid, ...)? etc
En croisant le modèle et les ressources, on obtient un système proposant de très nombreuses solutions (qu'on espère adaptées à la situation).
Bonjour à tous.
Il ne faut pas avoir peur des mots. Doctrine signifie, en l'occurrence, énoncée des grands principes, bases fondamentales. Doctrine, c'est plus court :-)
Le fait de dire qu'on a pas de doctrine (grands principes) est déjà une base doctrinale. Donc dire que l'art n'a pas de règle n'a pas de sens car dire ça c'est déjà une règle.
Essayez donc de composer une symphonie sans connaître les bases fondamentales de l'harmonie. Croyez-vous que Monnet fut ignorant des règles de l'harmonie des couleurs, des règles esthétiques entre les volumes (je n'y connais rien en peinture) ces règles de base, grands principes (doctrine) étant évidement différentes d'une école à l'autre, d'une civilisation à l'autre, d'une époque à l'autre. S'il n'y a de bases doctrinales il n'y à pas de pensées donc pas d'art.
L'art est produit par l'imaginaire, passe par la réflection et s'exprime pas la construction de quelque chose hors pour construire il faut être méthodique.
Je ne suis pas très sûr de m'exprimer clairement au moins j'essaie
pierrex
Bonjour à tous,
Prenons en compte, la morphologie du cavalier.
Exemple:
Le remplissage et vidage des poumons, avec résistance et cession du rein pour le "prendre" et "rendre", n'aura pas pas la même évidence d'effet selon qu'on soit typé masculin viril (exemple Oliveira), ou typé masculin-médium, féminin-médium ou féminin-féminin.
Donc, bien sûr, si le couple est à considérer en premier, le cavalier, dont la masse est située au dessus de celle du cheval, est à considérer en tout premier.
Si le poids est péjoratif pour un "lourdeaux" de l'esprit, ne devient-il pas un allié pour celui ou celle qui posséde un excellent shéma corporel et un liant parfait?
Je pense modestement que tout cela doit être pris en compte.
Amicalement.
Bonjour,
Pour moi, il n'y a une manière de faire par couple et qui évolue avec le couple.
*********************
StephE
www.equideos.net
*********************