jeune cheval et premières demandes
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Hello à tous,
J ai la chance de posséder une adorable jument frisonne de 3 ans. Nous commençons à travailler gentiment, l'important pour moi à son age étant de l 'équilibrer. Et la petite question, nous abordons le travail de l épaule en dedans, qui doit selon vous se demander au pas ou au trot (impulsion plus simple à conserver)? que peux t on se fixer comme programme de travail dans la première année, tout en respectant son age ? je la travaille pour l instant beaucoup aux longues renes et de temps en temps montée (+/- 25 mn trois fois par semaine) au pas et au trot, je n aborde pas encore le galop si ce n est en longe, j attend d'abord d'obtenir un bon équilibre dans les deux premières allures, ai je raison ou tord ?
merci de votre aide
Merci Philippe pour cette réponse censée et instructive.
Je suis entierement d accord avec vous sur votre conclusion (..l’accompagnement, en dehors de toute opposition, des mouvements du jeune cheval par le cavalier).
Sur votre phrase "le jeune cheval ne trouve pas son équilibre facilement sous le poids de son cavalier, je réponds : je ne l’ai jamais remarqué !" j 'aurais tendance a vous répondre oui....et ...non...effectivement, la jument en balade sur un terrain varié va s 'équilibrer naturellement, difficulté de terrain ou descentes sont abordées parfaitement sereinement et sans raideur.
Par contre je note quand même une différence entre le travail en manège monté et le travail aux longues rênes.
Dans ce dernier, la demoiselle effectue tout exercice (notamment nous parlions d'épaule en dedans) décontractée "dans le bon sens" et postérieurs fortement engagés. Même s'il est vrai que le visuel des longues rênes est parfois plus facile que la sensation du travail monté, je la sens plus "raide" une fois dessus (maintenant ce sont certainement MES raideurs que je devrais corriger avant de vouloir travailler les siennes...)J ai tout mon temps avec elle pour la faire progresser à un niveau de dressage correct, je veux surtout éviter de commettre des erreurs dès le départ. Merci en tous cas de votre réponse.
Ce n'est pas forcément le cas pour votre jument, mais certaines raideurs proviennent d'un garrot qui ne monte pas. Si vous lisez le livre du Dr Giniaux, "Les chevaux m'ont dit", vous verrez que le cheval peut souffrir d'un garrot qui s'enfonce sous le poids du cavalier par exemple. La place de la selle est très importante: il ne faut pas qu'elle soit trop en avant. Or sur le jeune cheval qui grandit, elle a parfois du mal à rester à sa place (j'ai une jument de 5 ans que j'ai arrêté de monter pendant 15 jours à cause de ça, le temps que l'avant main "remonte"). Comme le garrot du jeune cheval n'est pas sorti, cela augmente encore le risque de souffrance ce que le cheval traduit pas de la "raideur".
Bon, ce n'est peut être pas la raison de la raideur de votre jument mais c'est une hypothèse à envisager (parce que j'ai eu l'occasion de la vérifier quand même sur plusieurs jeunes chevaux !)
Merci beaucoup Nicole pour votre réponse qui conforte en fait ce que je pensais, (bien que je maintiens que cette difficulté de mobilité de l 'arriere main soit aussi due a une monte imparfaite de la cavalière dans la précision de ses demandes...)
En effet, la selle a tendance a glisser vers l'avant du fait de sa conformation. Je ne connais pas plus que cela la race frisonne, mais mes lectures m ont amené à comprendre que sa croissance se terminera environ vers 6 ans (à voir aussi selon le modèle de la jument, il est donc clair que si je désire obtenir un jour un joli piaffer, il va se passer quelques années...(j appelle joli piaffer une allure dans laquelle le cheval engage ses postérieurs et ne se limite pas a dandiner des fesses....).
Nous voila donc avec du pain sur la planche...mais quel bonheur, j'ose le croire, partagé...:-)
bonjour a tous! hier je me suis trouvée face a un dilemne que je n'ai pas pu trancher..les deux enseignants interroges ont été tres évasifs.. donc j'attends vos conseils! j'ai sorti en promenade mon poulain de trois ans, ce n'est pas la première fois; souvent il trottine un peu au debut(pendant 10 ou 15 mn cela s'alterne avec un pas un peu préssé) puis cela se tasse , j'attribue cela a un peu d'excitation,un peu de stress..?je suis sortie hier derrière un cheval confirmé pensant qu'il allait se caler dessus..il a fait comme d'habitude.. bon! ma question est: est ce que je dois ou pas intervenir sur sa bouche pour le freiner? sachant que cela se tasse tout seul après? parce que d'un autre coté c'est pas non plus idéal de le laisser faire a sa tête,mais bon il tourne, il s'arrête,il écoute d'habitude; ce sont toujours ces premières minutes ou il est un peu dissipé..il connait bien les ordres pourtant,c'est sans doute parce qu'il est jeune..qu'est ce que je fais? merci a tous
bonjour
j ai effectivement le meme cas avec la miennne, je suis d avis qu il faut laisser faire, dans la mesure ou cela se limite a un trottinement des dix premieres minutes, et que l'allure est controlee.
bien sur faut voir aussi d'ou provient effectivement ce trottinement, si c'est de la gaité, de l'excitation due au fait de se retrouver dehors apres une journee de box, je laisse faire, le temps de la détente, il ne faut pas oublier que nos chevaux sont jeunes et on ne peut pas leur en vouloir d'avoir le moral. Par contre, si le cheval trottine tête en l air et dos creux, il y a peut etre un autre probleme de travail et de souffrance dorsale a regler.
Enfin, derniere solution, pourquoi ne pas faire la détente au manège avant de sortir ? cela contourne et résoud le probleme dans le meme temps.
Ma jument bougeait au montoir les premieres fois que je me suis assise sur la selle. je ne me suis pas battue, je lui ai juste demandé un arret "relatif" ...maintenant c'est terminé, elle ne bouge plus une oreille...sans mettre battue avec elle, juste un peu de patience...enfin, c'est juste mon avis !
Bonsoir Françoise,
Cela me paraît simple. Le jeune cheval de 3 ans a tout de même plus de facilité à porter son cavalier en avançant.
Sitôt à cheval je crois utile de le mettre rapidement et calmement au trot pour l’aider et ne pas avoir à intervenir sur sa bouche. Vous passerez au pas qu’après 10 à 15 minutes de trot simple en partageant ensemble la joie de bouger. Bye.
Le faire marcher en main auparavant pour lui faire voir son environnement, ou comme propose Nathalie lui offrir une détente au manège en liberté, si le club le permet, et même les deux seraient une bonne initiative. ReBye.
Message édité par: phfarnault, à: 2007/10/28 19:56
merci pour vos conseils! je crois que je vais combiner les deux solutions, le laisser s'ebattre "au chaud "puis s'il veut trotter, j'envisagerais une bonne piste et j'irais trotter s'il en éprouve l'envie;je vous tiendrais au courant, mais là il a deux jours de "rtt"! merci! françoise
Les conseils de Philippe sont pleins de bon sens, et permettent de ne pas risquer d'altérer le désir qu'a naturellement votre jeune cheval de se porter en avant, ( et Dieu sait si cette qualité est précieuse).
Par contre, il me semble que vous faîtes une interprétation bien rapidement répandue, que lorsque le cheval relève son encolure il devient creux : regardez votre cheval au pré dans ses allures naturelles, et vous verrez que lorsqu'il trotte, piaffe, passage, etc, il regarde loin devant lui, son encolure bien relevée, et qu'il est loin d'être creux. Je crois que le bon sens né de l'observation des chevaux peut nous empêcher de faire bien des erreurs commises au nom de " on dit" qu'en équitation on applique allègrement sans oser remettre en question.
Chaque cheval a sa morphologie propre, sa conformation, son caractère, etc : comment voulez vous appliquer les mêmes façons de faire à chacun ? car il est question d'éducation, pas de contraindre à rentrer dans un moule.
Pardonnez mes propos qui peuvent paraître un peu forts,
bien amicalement
excusez moi sylvie, peut être que ce n'est pas a moi que vous vous adressez, auquel cas .. mais je n'ai pas compris pourquoi vous parliez de dos creux,ni de port de tête.. car je n'ai pas de problème avec ça, et c'est bien d'un point de vue éducation aussi que se posait ma question, a savoir doit on laisser faire(le trottinement de gaieté, parce qu'il est jeune, et plein de vie)ou doit on résister ( ben ,sur les rênes)parce que même un jeunot tout guilleret doit apprendre a rester tranquille quand on lui demande;(je dirais même surtout un jeune)les réponses apportées me semble bourrées de bon sens car elles combinent la liberation de son excitation (détente au manège)tout en preservant pour la suite la (relative)"autorité bienveillante" du cavalier;mon idée première etant de ménager la chèvre et le chou,parce que je ne veux créer ni traumatismes dans la bouche, ni défenses.mais je veux quand même qu'il reste dans les clous.. bon j'ai l'impression que plus je veux expliquer .. moins c'est clair mon truc!mais je pense que cela sera un problème recurrent dans tout le début de sa formation, tant que les aides ne seront pas clairement établies,et c'est vrai que j'en suis un peu obsédée, parce que mon autre cheval 17 ans que j'ai acquis a 4 ans a été loupé au débourrage, et que j"ai mis des années a effacer tous ses mauvais souvenirs,tant il avait été brusqué,empoigné, sur sollicité, et j'en passe..alors je me suis dit "tant qu'a faire soignons le travail au maximum" et c'est ce que j'essaie,en me faisant régulièrement contrôler par des enseignants merci a tous!françoise
Hello à vous, Nathalie
Équilibrer un jeune cheval ? A partir de quelle connaissance le jeune cheval de trois ans peut-il répondre positivement à une demande d’équilibrage du cavalier ?
Je comprends en lisant votre phrase (« …l'important pour moi à son âge étant de l'équilibrer. ») : je veille à ne jamais le mettre en condition de perdre son équilibre, pour ne pas être tenter d’apporter une correction qu’il n’est pas en mesure de forcément comprendre.
A l’affirmation commune qui veut que le jeune cheval ne trouve pas son équilibre facilement sous le poids de son cavalier, je réponds : je ne l’ai jamais remarqué !
Faire en sorte que le jeune ne perde jamais son équilibre, qu’il ne puisse concevoir emmener éventuellement son cavalier et cela toute sa vie durant, sont deux recommandations qui font office de principe initial (issu du comportement du cavalier sur son dos).
Les répercussions de cette règle sont considérables sur la mobilité des postérieurs du jeune cheval monté… C’est cette facilité d’expression de l’arrière main qu’il faut développer (conserver en fait) pour n’avoir pas à être tenté d’intervenir (de compenser une erreur de comportement). C’est cette mobilité entretenue qui permettra les interventions très progressives des mains.
Le secret ? Probablement l’accompagnement, en dehors de toute opposition, des mouvements du jeune cheval par le cavalier. Bye.
Message édité par: phfarnault, à: 2007/10/25 08:24