Position et equilibre

La dernière Newsletter me fait me poser des questions… L’assiette… Amélioration de l’assiette… Qu’en est-il de la définition de ce terme ? Je regarde le Robert pour trouver une définition… «Position, équilibre de quelqu’un… »… définition générale… terme vieilli…En équitation : « Equilibre, tenue du cavalier en selle… avoir une bonne assiette=bien monter… » Concernant les choses… « Fermeté et équilibre d’un corps posé sur un autre… » Maritime… « Equilibre d’un navire… » Aviation… « cela ne figure pas dans le Robert dont je dispose mais cela réfère à l’équilibre de l’avion … » Je suis un peu long mais l’équilibre revient de manière incontournable quelle que soit la définition… Je vais enfoncer des portes ouvertes pour les cavaliers avertis mais JDO m’a fait m’interroger longuement. Se mettre en demi-position EN EQUILIBRE SUR LES ETRIERS n’est pas forcément une chose si simple à concevoir surtout lorsque l’élève est enseigné par un instructeur de dressage ! En anglais, la traduction est « the seat ». Comme si nous étions assis sur un cheval. Pourtant, beaucoup de sarcasmes tournent autour de la « chair position » être assis comme dans fauteuil avec les jambes « en avant »… J’ai longuement réfléchi à la question et je pense que là réside un problème majeur de conception à faire passer… Je ressens personnellement des difficultés à exprimer ce que je désire faire passer. Je pense (point de vue personnel) que pour un cavalier néophyte, il est plus facile de conceptualiser la notion de pression égale sur les étriers (équilibre) que la notion relativement vague « d’assiette » qui est décrite comme être bien assis, au fond de la selle, avec un bassin mobile (pour raccourcir). Une perception réaliste du concept peut se concevoir par un travail sur simulateur qui impose directement la nécessité de la centaurisation. Par contre, la perception exacte du fonctionnement du cheval passe (à mon avis) par du travail EN EQUILIBRE sur les étriers, le trot enlevé. Le galop en demi-position…. Oliveira y fait d’ailleurs allusion mais quelques lignes seulement que je ne puis citer de mémoire… Je pense qu’un cavalier entrainé sur un cheval « honnête » sans embouchure, sans préjugé (le cavalier, pas le cheval… quoique…), un cavalier vierge, entrainé au simulateur, trouvera une progression nettement supérieure à ce que j’observe actuellement dans les reprises éducationnelles… Bien sûr, je théorise… je n’affirmerai pas le contraire… Disposer d’un simulateur et de chevaux « honnêtes »… Qui peut déjà se targuer de cela ? L’indépendance des aides… Cette fameuse indépendance des aides passe à mon avis par là… Je ne parlerai bien évidemment pas du minimum de connaissance éthologique nécessaire à la bonne éducation du cheval hors selle et aux respect de la monture pour le cavalier qui y est intimement lié !