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Bernard MAUREL

11 replies [Last post]
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PODER Catherine
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Joined: 17/03/2006

Parution d'un livre écrit par B. MAUREL, juge international de dressage et membre d'A.I:
"Le cheval juste" Commentaire de "cavalivres": une reflexion sur les conséquences et exigences fondamentales qu'entraine la notion "d'athlète heureux" introduite dans le règlement de la FEI depuis 2003.

www.cavalivres.com

Jean-Philippe
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Joined: 31/07/2006

"athlète heureux"... Notion fondamental quelque soit le sport, quelque soit le sportif ! Le travail joué est la base de l'entraînement de toutes les grandes équipes, tous les grands athlètes... Alors, pourquoi pas pour le cehval... Je vais me pencher sur ce livre...

 

WEAL Andy
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Joined: 17/03/2006

Bonjour,

Alors comment mésurer l'"athlète heureux"?

"Calme" on voit, mais "heureux" ?

Allez, Mick va nous trouver un photo d'un cheval qui sourit!

Andy

ROPER Antoinette
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Joined: 17/03/2006

Ma jument abandonne son foin, pour se jeter son filet quand j'entre pour la seller, elle ouvre grand la bouche et souvent attrappe la muserolle dans son empressement. Je ne sais pas si elle est heureuse, mais j'en conclue qu'elle se plait à aller travailler!
Pour moi un cheval heureux est un cheval qui travaille en collaboration avec son cavalier. Il prend du plaisir à être monté. Donc un cheval qui ne donne pas sans des incitations coercitives et fortes n'est pas heureux.
Pas toujours évident à déceler sur le seul carré de dressage en compétition

CLR
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Joined: 17/03/2007

je viens de lire ces messages pour la première fois et je me pose des questions.
Moi, mon cheval hennit quand j'arrive mais ce n'est pas pour aller bosser c'est juste pour les gratouilles, les carottes et le pain, ce qu'il aime c'est manger et aller au pré avec ses copains chevaux, et à la limite je trouve ça normal, c'est un cheval, je vois pas pourquoi ça lui ferait plaisir d'aller dresser et sauter, ça lui demande des efforts, et comme je ne suis pas au top techniquement je dois l'embêter, le gêner, comme la majorité des cavaliers.
Donc je félicite tous les cavaliers qui ont atteint un niveau suffisamment élevé pour ne plus être vraiment un poids pour leur cheval, mais je pense que la majorité des cavaliers est comme moi: on y travaille mais la route est longue.

autres éléments qui m'intriguent: lorsque des chevaux sont au pré, entre potes, qu'ils mènent leur petite vie de cheval, ils sont ok pour faire une petite balade, mais en général ils sont plutôt contents de rentrer au pré que de partir, et parfois certains proprio mettent même du temps avant de les attraper, pourtant une balade ce n'est pas trop ennuyeux pour un cheval, mais bon pourquoi un cheval voudrait aller se promener puisque son univers de vie c'est sont pré, avec sa nourriture, son eau, son troupeau??

De ce fait, cette histoire du cheval content d'aller travailler je me demande si ce n'est pas le plus grand anthropomorphisme que l'on puisse faire, et on le voit lorsqu'un rédacteur de message dit: c'est comme un athlète, il doit être heureux pour gagner, alors un cheval c'est pareil. Moi je dis non, un athlète c'est un humain, pas un cheval, le cheval ce qu'il veut c'est avoir de la compagnie, si possible équine et brouter. Alors le cheval qui se jette sur son filet, je pense que c'est une déformation du fait de l'Homme ou alors c'est un cheval exceptionnel.

Mais à mon avis soit de par sa nourriture il a trop d'énergie à dépenser alors il préfère sortir que manger, soit il s'ennuit grave de grave, il faudrait faire le test de le faire vivre au pré avec des copains pendant quelques temps pour voir sa réaction à l'approche du travail.

pour conclure, je veux aussi que mon cheval soit heureux, pas dans son travail - je sais bien que lui il s'en fout de travailler-, mais dans sa vie de cheval, et sa vie de cheval c'est les 22H par jour qu'il passe sans moi, sans travailler, avec d'autres chevaux au pré, et à l'écurie, dans son box, avec sa nourriture, ses voisins, etc...

Le travail, c'est mon plaisir à moi, pas le sien, si je veux faire le vrai bonheur de mon bourricot je lui rend sa liberté, dans 50 hectares avec 7/8 copains et là il sera cheval pour de vrai. il faudra bien finir par admettre que l'équitation c'est un plaisir "égoïste" d'être humain qui se plait à monter à cheval, les chevaux eux sont juste assez sympa pour tolérer nos envies.
C'est comme avec mes chiens, je fais du traîneau à chien, la journée ils sont attachés ou en chenil, ils sont toujours contents de me voir, parce que je donne à manger et à boire, et parce que quand je le décide on va courir, en liberté, en VTT, en traîneau ou en kart, et comme ils ne sont pas libres ils sont super contents de courir, et partent comme des fous. Cependant, ils sont aussi super contents de rentrer au chenil et nul doute que s'ils pouvaient retrouver leur liberté ils se passeraient bien de moi! (même si les siècles de domestication ont modifié les rapports du chien envers l'homme)

Acchiardo
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Joined: 09/12/2006

Bonjour,
Je suis tout à fait d'accord avec Claire-Lise. Cette notion d'athlète "heureux" est tout à fait ridicule... et plus encore d'avoir décerné, sauf erreur de ma part, le titre d'athlète "heureux" 2006 à Salinero! J'aimerais bien savoir ce qu'il en pense...
Dans le meilleur des cas le cheval va accepter son cavalier, comprendre ses demandes et les réaliser avec toute son énergie. Ce n'est déjà pas si mal et probablement assez rare mais, c'est bien connu, "le bonheur est dans le pré" avec des congénères.
JM

Christel Kornblum
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Joined: 02/08/2006

Je ne pense pas qu'on puisse comparer le "bonheur" de humain à celui de l'athlète équin. Mais ça ne veut pas dire pour autant, je crois que le cheval ne puisse pas ressentir une certaine forme de plaisir (confort) au travail.
Les miens vivent en stabulation libre, avec accès prairie une grande partie de l'année ou/et foin à volonté.

Celui des deux qui est monté est relativement clair sur ce qu'il a envie de faire ou pas. Il arrive qu'il s'éloigne quand il me voit arriver. Heureusement il me suffit de l'appeller et de reculer en me baissant un peu pour le ramener à moi. Bref, il faut le prier un peu poliment.

Il arrive qu'il attende que je le rejoigne sans bouger et il arrive qu'il viennent de lui même.

Dans le dernier cas, je ne trouve pas tjs de raison autre qu'un certain intérret pour le travail.

Au travail, à nouveau il est assez clair sur ce qu'il n'aime pas et ce qu'il fait de bon coeur. Je fait en sorte de demandé peu d'éffort (mais un peu à chaque fois, ça suffit emplement pour progresser à mon avis), je récompense svt...il y trouve sont compte.

Ca c'est pour l'aspect psychologique. Je pense qu'un cheval "athlète" dévelloppe physiquement un besoin de mouvement de plus en plus grand. Et que le travail avec le cavalier peut être un moyen agréable de dépenser cette énergie.

Jean-Philippe
Offline
Joined: 31/07/2006

La notion d'athlète heureux est une notion fondamentale dans tous les sports ! Regardez un entraînement d'une grande équipe, qu'elle soit de foot, de rugby ou autre, les joueurs s'amusent la plupart du temps, tout en travaillant, mais s'amuse ! Alors, c'est sûr, comment transférer cette notion au cheval. Pourtant, de cette notion dépendra le brillant des allures, le désir de se porter en avant !

Donc, c'est vrai, si je dis à mon cheval, le boulot ou le pré, je pense que son choix sera très vite fait ! Mais, malgré tout, je pense que le cavalier ne doit pas perdre cette notion de vue. Et je pense que certains chevaux, montés par certains cavaliers, s'ils ne sont pas heureux au sens où on l'entend, ne vont pas travailler avec déplaisir. Je pense même que certains chevaux y vont avec un certain plaisir. J'en ai des exemples. D'accord, ils iraient au pré avec encore plus de plaisir, c'est sûr.

Pourquoi ne pas perdre de vue cette notion ? Cela permettra au cavalier d'analyser leur pratique et d'en supprimer tout ce qui peut être source de déplaisir à leur cheval. Ceci ouvrira peut-être la voie vers une équitation faite de délicatesse et de légèreté.

 

Jean-Philippe
Offline
Joined: 31/07/2006

Mon message vient de croiser celui de Christel. Pour l'athlète humain, l'activité physique crée un besoin d'activité. Je m'explique. Pour quelqu'un habitué à pratiquer, cette pratique devient une nécessitée. Rester inactif plusieurs jours crée un manque. On sécréterait des hormones qui provoqueraient cet état. Si quelqu'un a de plus amples détails.

Alors, maintenant, ma question : est-ce la même chose chez le cheval ? Peut-on penser comme Christel "qu'un cheval "athlète" développe physiquement un besoin de mouvement de plus en plus grand. Et que le travail avec le cavalier peut être un moyen agréable de dépenser cette énergie."

Message édité par: JPhL, à: 2007/03/23 23:16

 

CLR
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Joined: 17/03/2007

je ne nie pas le fait que le cheval doive être bien, "heureux", disons joyeux, heureux de vivre, mais je pense que ce bien-être là il se gagne dans la vie quotidienne du cheval et pas dans son travail, ce qui va le rendre bien dans sa tête c'est que la vie qu'on lui permet d'avoir correspond à sa nature profonde de cheval (manger, jouer, être en compagnie de ses congénères).
n'y-a-t'il point de véritable éthologue (sens premier du terme) ou scientifique pour nous faire une petite analyse sur ce thème du bonheur dans le travail chez le cheval?

Acchiardo
Offline
Joined: 09/12/2006

N'oublions pas également que le cheval est routinier. Lorsqu'il a l'habitude de travailler régulièrement je pense que ce travail fait partie de sa journée, au même titre que le reste de ses activités, et qu'il est bien accepté voire même recherché pourvu qu'il soit conduit en accord avec sa nature. Si de plus il débouche sur une autre satisfaction, comme par exemple le retour avec ses congénères ou la distribution de la ration,le cheval trouve un équilibre qui contribue à le rendre "bien dans sa tête", détendu. Voila pour moi le contenu du mot "heureux" pour le cheval.
JM