Postérieurs écartés
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Bonjour à tous,
Je suis propriétaire d'une pouliche PSL de 2 ans et demi que je destine au dressage de compétition. Mon inquiétude porte sur ses aplombs postérieurs : actuellement lorsqu'elle se déplace au pas et vu de derrière, ses postérieurs s'écartent franchement de la trace de ses antérieurs. Cette particularité n'est plus visible au trot en ligne droite, ni à l'arrêt (mais elle est légèrement panarde). Est-il possible que ce soit juste un stade de croissance ? Sinon, est-ce plutôt un handicap pour le développement de sa locomotion, quelles faiblesses cela engendre-t-il dans le travail ?
Merci de votre aide,
Cordialement,
Christelle
doublon
Message édité par: Quillacq, à: 2006/11/14 09:52
bonjour,
Il me semble personnellement très difficile de donner un point de vue sur des aplombs... que nous n'avons pas observé.
Par ailleurs, à 2 ans et 1/2, les poulains sont souvent difformes, parce qu'en pleine croissance.
Quant au débourrage, vous avez bien le temps de voir venir quand votre pouliches sera finie... S'il n'est jamais trop tôt pour commencer les manipulations et les soins en main, je ne suis pas convaincue qu'un débourrage à deux ans et demi soit une bonne chose...
Cordialement,
Bonjour,
C'est vrai sans photos/videos, ou mieux encore sans voir le cheval c'est très difficile d'avoir un avis.
En tout les cas de figure "forcant" un equilibre ne semble pas une bonne idée, il vaut mieux l'"encourager".
Je pense aussi qu'il vaut mieux laisser le cheval trouver comment il fonctionne plutot que d'imposer des "normes". Souvent les chevaux un peu hors normes sont des bons chevaux, mais ils ont besoin de plus de temps, de patience et de sagesse dans leur dressage.
Est-ce qu'on peut avoir plus d'indices?
Cordialement
Andy
Merci beaucoup de vos réponses,
Ma pouliche toise actuellement 1m57, ce qui est plutôt une bonne taille pour la race lusitanienne et ce qui laisse présager une croissance longue ; en revanche elle grandit de façon plutôt homogène dans le modèle. Les amplombs évoluent-ils autant que le reste du modèle et donc sont-ils amenés à "changer" ?
Elle vit au prés jour/boxe nuit, et je la tourne en liberté au rond de longe 2 à 3 fois par semaine 1/4 h. Elle est parfaitement aux ordres de base en liberté, et est sociabilisée en main (marche, attache, pieds, pansage...). La personne chez qui elle est en pension et qui me l'a vendue, m'encourage à la débourrer précocément, quitte à ne reprendre le travail monté que l'année prochaine. Y-a-t-il un âge idéal, la conformation-même du cheval n'est-il pas un indicateur ?
Effectivement, ce jeune âge ne peut accepter un travail monté contraignant, et forcer l'attitude ne me semble pas à priori la solution. Et c'est aussi la façon dont ma jument évoluera sous la selle qui m'indiquera quelle attitude encourager.
Christelle
Bonjour à tous
Pardonnez moi je ne réponds pas vraiment à votre question mais il est très difficile d'avoir un avis sans voir.
« Ormis le fait que ce que j'ai appris est totalement à l'encontre de ce conseil (tjs attitude plutôt basse pour un jeune cheval), je ne comprends pas comment encourager la jument à utiliser correctement son dos si j'interviens directement en forçant son équilibre. »
Il ne s'agit nullement de forcer mais bien d'éduquer, muscler, assouplir.
En quoi un cheval travaillant encolure plutôt haute serait-il plus forcé qu'en travaillant encolure plutôt basse.
Il y a vraiment un problème culturel dans notre pays. Le relèvement de l'avant main est systématiquement assimilé à dos creux, contractions, défenses, cavalier qui tire ou pendu aux rênes, rênes tendues fortement, ..., dans les illustrations c'est la même chose les chevaux monté encolure basse sont toujours très beau et élégant comme leur cavaliers, tandis que ceux montré encolure haute sont systématiquement mal fichu et leur cavaliers sont en guenilles pendus aux rênes.
Commentaires inutiles mais bon !
cordialement pierre
Bonjour M Meier,
je connais le débat dont il s'agit pour avoir lu plusieurs interventions sur ce thème...
En l'occurence, les conseils donnés par ces professionnels parisiens sous-entendaient bien une tension forte des rennes ! Je n'aurai pas dû poser la question connaissant leurs procédés habituels !
Mais c'est vrai aussi que dans mon vécu équestre, le travail du jeune cheval a toujours été conduit attitude horizontale voire basse selon les préceptes qui m'ont été enseignés par mon instructeur de province (question de culture ?). Mais je conçois qu'il existe d'autres approches... difficiles à appliquer selon moi sans y être conduite par un maître.
Pour ce qui concerne mon sujet, je comprends la difficulté de répondre précisément à un questionnement concernant un individu sans le voir. Je pensais que les expériences des uns et des autres pouvaient me donner des pistes, mais il ne s'agit pas d'un cheval adulte, alors !!!
Bien cordialement,
Christelle
A l’attention de Christelle Quilliac.
Il n’est pas facile de répondre à votre question ….mais il n’est jamais facile à un cavalier ancien de donner des réponses satisfaisantes aux questions équestres tant les chevaux leur ont appris la modestie ; tout au moins à ceux qui essaient de comprendre à cheval, pas à ceux qui se contentent d’effets de styles verbaux, ce qui est beaucoup plus aisé ! A cet égard il est intéressant de savoir que je me suis déplacé à Paris Dimanche 19 de ce mois, et que j’ai abordé la question d’élévation abaissement de l’encolure devant ….peu de ceux qui débattent de cette question sur notre forum. Et je conduis actuellement à Saumur un stage destiné aux membres de notre association, avec invitation de nous rejoindre, samedi, pour ceux qui sont intéressés pour débattre. Nous verrons bien qui fait le déplacement.
Cela étant, il est question :
• de savoir comment va évoluer le squelette de votre jument dans les années à venir. Les éleveurs ou les vétérinaires le savent ; c’est vers eux qu’il faut vous tuyauter ,
• de savoir s’il faut forcer votre pouliche dans une attitude quelconque : je réponds NON,
• de savoir s’il faut la commencer l’encolure vers le haut ou vers le bas : je réponds : ni l’un ni l’autre ( et je demande à Nuno Oliveira de me pardonner s’il lit ces lignes, lui avec qui je me suis disputé un jour quand il me disait que les jeunes chevaux devaient commencer le nez par terre !) Dans la tradition équestre française, directement issue de L’hotte et Decarpentry, c’est dans l’alternance d’extension abaissement modérée et d’élévation raisonnable que se trouve la solution. Venez me voir à Saumur et nous développerons ce sujet,
• de savoir s’il faut donner un appui prononcé ou non à votre pouliche : je dirais qu’elle doit pouvoir aller se poser gentiment sur votre main en éloignant sa tête dans l’arrondissement de sa ligne du dessus sans se mettre sur les épaules. Puis elle doit suivre votre main dans toutes les directions que vous lui indiquerez sans résister et en gardant un contact léger, moelleux, permanent avec celle-ci. Ce qui est une affaire de patience d’expérience et de tact.
Bon courage
CARDE christian écrit:
je conduis actuellement à Saumur un stage destiné aux membres de notre association, avec invitation de nous rejoindre, samedi, pour ceux qui sont intéressés pour débattre. Nous verrons bien qui fait le déplacement.
Monsieur Carde, Je n'interviens pas souvent sur forum,je ne possède ni l'érudition ni le savoir faire nécessaire. Ce n'est que sur le tard que j'ai eu le bonheur de rencontrer le cheval et l'équitation. Depuis ce jour il fait partie de ma vie. Tout mon temps libre est consacré à mes 2 chevaux.
Depuis 2005, quotidiennement ou presque je parcours le forum d'AI. Je voudrais connaître la raison pour laquelle votre stage ne s'adresse qu'aux cavaliers compétiteurs ? je me permets de vous poser directement la question car j'aurais bien volontiers fait le déplacement avec ma jument, hélas je ne fais pas de compétition. Je viendrai bien samedi débattre avec vous, cela m'intéresse; Saumur, c'est un peu loin.
Très cordialement
Claudine
CARDE christian écrit:
je conduis actuellement à Saumur un stage destiné aux membres de notre association, avec invitation de nous rejoindre, samedi, pour ceux qui sont intéressés pour débattre. Nous verrons bien qui fait le déplacement.
Monsieur Carde, Je n'interviens pas souvent sur forum,je ne possède ni l'érudition ni le savoir faire nécessaire. Ce n'est que sur le tard que j'ai eu le bonheur de rencontrer le cheval et l'équitation. Depuis ce jour il fait partie de ma vie. Tout mon temps libre est consacré à mes 2 chevaux.
Depuis 2005, quotidiennement ou presque je parcours le forum d'AI. Je voudrais connaître la raison pour laquelle votre stage ne s'adresse qu'aux cavaliers compétiteurs ? je me permets de vous poser directement la question car j'aurais bien volontiers fait le déplacement avec ma jument, hélas je ne fais pas de compétition. Je viendrai bien samedi débattre avec vous, cela m'intéresse; Saumur, c'est un peu loin.
Très cordialement
Claudine
Bonjour,
Mon sujet ne semble pas beaucoup inspirer les visiteurs... Je vais donc préciser quels liens je vois entre ma problématique et l'équitation légère.
Cette pouliche est le premier cheval que je "fais" de A à Z. De visite à Paris ce we, j'ai interrogé deux professionnels de ma connaissance à propos des postérieurs écartés de ma jument et demandé qq conseils afin d'aborder son débourrage. A priori ce genre de problème serait accentué par la croissance, ma jument ayant une grosse croupe et un rein court, mais cela devrait s'atténuer en grandissant (race tardive !). Cette écartement serait un moyen de ne pas se marcher dessus. Le conseil de travail qui m'est donné est de surtout aborder le débourrage en maintenant l'avant-main en attitude haute afin de l'encourager à développer son geste d'épaule... et lui faire perdre l'habitude d'écarter les postérieurs. Ormis le fait que ce que j'ai appris est totalement à l'encontre de ce conseil (tjs attitude plutôt basse pour un jeune cheval), je ne comprends pas comment encourager la jument à utiliser correctement son dos si j'interviens directement en forçant son équilibre. Mais, comment dois-je alors procéder ?
En espérant susciter cette fois quelques réponses à mon interrogation,
Bien cordialement,
Christelle