Divers
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Un débat intéressant sur le site de Ultimate Dressage sur l´administration de sédatifs aux chevaux trop nerveux avant compétition.
http://www.ultimatedressage.com/forums/viewtopic.php?t=72858
Et un document lui aussi intéressant:
http://www.horsesport.org/PDFS/FEI/04_01/Equestrian%2011-04.pdf
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Interesting debates on the administration of sedatives to horses before competition:
http://www.ultimatedressage.com/forums/viewtopic.php?t=72858
And an interesting document:
http://www.horsesport.org/PDFS/FEI/04_01/Equestrian%2011-04.pdf
(par Vincent Delespaux)
"Le cheval avait juste besoin de règles claires et surtout qu´on arrête de lui tirer dessus."
Bonjour Céline,
Je crois que dans votre long message (ce qui n´est pas une critique), cette phrase est essentielle et que si vous y ajoutez un cavalier décontracté, centré, en équilibre, les ingrédients sont rassemblés pour aller loin dans le travail...
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"The horse only needed clear rules and above all that it was not pulled in his mouth anymore"
Hi Celine,
In your long message I think that this short sentence is the center of everything and that if you add a balanced, relaxed and centered rider, all the ingredients are mixed for a good job!
(par Vincent Delespaux)
Point du tout. C´est clair, juste et utile. Essayons de ne pas nous servir de nos mains. Avec un cheval de chasse que je ne connaissais pas, j´ai eu la même histoire que vous : il était en bride et sa propriétaire - qui ne le montait plus - le jugeait impossible. J´ai posé la rêne de bride sur le pommeau et j´ai utilisé - aussi peu que possible - celle de filet. L´animal est devenu très acceptable, ne tirant plus. Et j´aurais d´autres exemples que j´ai saisis autour de moi.
C´est très simple et c´est l´essentiel
(par OLivier Collomb)
Autrement dit, on change de langage avec le cheval.Si l´on considère que l´équitation est la poursuite du développement de la communication entre le cheval et le cavalier, on peut aborder cela comme un maître d´école apprendrait à lire à son élève : d´abord chaque lettre de l´alphabet, puis le mot qui prend peu à peu l´aspect d´une sensation, d´un sentiment. Si l´on considère de plus que l´équitation est composée de demandes du cavalier attendant les réponses du cheval, j´ai l´impression qu´il s´agit toujours d´une histoire de communication et de langage. Si mon postulat est exact, en tant que maître d´école je dois au moins savoir quels sont mes objectifs (par exemple retrouver chez mon cheval monté la qualité de ses allures naturelles, de son rassembler naturel ( celui dont il est capable, et qui lui est propre) etc.)
bien amicalement
Sylvie
(par S.A-A)
Tout à fait.
Notons que notions et langage sont très modernes. Le cheval et le cavalier sont pris pour deux systèmes d´information entre lesquels il s´agit d´établir la communication la plus claire possible.
(par Olivier Collomb)
J´établirais peut-être une légère nuance à savoir que le maître d´école apprenant à lire détient et transmet un savoir immuable (ou presque dans une période de temps restreinte), et objectivement vérifiable. Le nombre de cavaliers détenant une connaissance de l´art équestre équivalente à celle d´un maître d´école pour l´alphabet (c´est à dire une connaissance parfaite et totale) ne sont pas légions (existent-ils?) et que souvent le maître apprend également de l´élève. Ceci dit pour la relation enseignant enseigné. En ce qui concerne les objectifs, vous avez parfaitement raison mais je distinguerais également les objectifs à long terme (prise de musculature par ex), à moyen terme (amélioration de l´exécution de quelque chose de connu, assouplissement par ex) et immédiats (compréhension, et réaction à une aide donnée à un instant présent).
Pinaillerais-je?
(par Vincent Delespaux)
Non. Ce sont des distinctions utiles et tout le monde sera d´accord. En pratique tout se conjugue mais cela aide à comprendre ce que nous faisons ou ce que nous essayons.
Remarquez que le cavalier qui énonce "Ne tirez jamais " transmet bien un "savoir immuable et objectivement vérifiable". C´est peut-être le seul cas. Disons qu´il esr exceptionnel.
(par Olivier Collomb)
Le nombre de cavaliers détenant une connaissance de l´art équestre équivalente à celle d´un maître d´école pour l´alphabet (c´est à dire une connaissance parfaite et totale) des bases de l´art équestres, ne sont pas légions, effectivement, mais, concernant le dressage des jeunes chevaux, devrait peut-être être une priorité : ne dit-on pas ",jeune cavalier vieux cheval et inversement"? ( vieux voulant dire savant). Quant aux objectifs, vous avez tout à fait raison il me semble.
Je pense aussi que sciences et arts sont intimement liés, et j´ai beaucoup apprécié les articles de Yves Katz sur Forum +( merci Yves)
bien amicalement
S
(par S.A-A)
bonjour,
je viens de parcourir quelques un des messages les plus récents. Je dois avouer que je suis loin d´avoir compris certains d´entre eux... Je supose que n´étant pas spécialisée dans les disciplines classiques, il m´est difficile d´assimiler certaines subtilités (dictées la pluspart du temps, ou du moins je le suppose, par le réglement des épreuves et la tradition).
Je me permet cependant d´apporter ici mon opinion:
je ne comprend pas qu´au XXI siècle on puisse encore faire appel à la médecine pour pallier à des problèmes qu´un travail sérieux et bien mené ainsi qu´un peu de patience suffiraient amplement à résoudre...
en ce qui concerne l´utilisation de la bride, j´ai bien l´impression qu´il s´agit là d´un faux débat. A mon sens il serait judicieux d´utiliser avant tout l´embouchure qui convient le mieux au cheval (en fonction entre autre de la qualité de main du cavalier), et toujours tendre vers la plus douce, tant que le réglement des épreuves le permet...
Petite expérience perso: une de mes amies possède un cheval assez gros et réputé pour être "tracteur". Il possède un niveau de dressage correct (instructorat) mais malgrès une bride+ rênes allemandes+martingale à anneaux + musserolle serrée il tractait (tout en étant """en place""", tel que beaucoup l´entendent: chanfrein à la verticale point barre) et seul les hommes "forts" pouvaient le tenir sans enrênement et dans un calme des plus discutables. j´ai monté ce cheval en filet simple puis en licol et j´ai enchainé un parcours technique (contrats de foulées faux et tournants très serrés) mais bas (1m environ) sans grands problèmes ni tensions. Le cheval avait juste besoin de règles claires et surtout qu´on arrète de lui tirer dessus. Le licol me permet d´avoir une équitation plus fine (si, si) qu´avec un filet ou la bride car il n´a pas été blasé avec et est doncs plus réceptif. parallèlement il m´arrive encore de le monter en bride ou en filet (justement à cause des obligation des concours) et il a fait de gros progrès mais reste plus fin et concentré en licol.
je ne crois pas que ça ait garnd chose à voir avec les interventions précédentes mais si ça peut relancer le débat ...
dernière petite réflexion: il y a quelques temps un ancien cavalier de haut niveau (6 participation J.O. en C.S.O.) me disait que ce n´était pas le poid (ou tension) que le cavalier éprouvait dans la main mais celle que le cheval éprouvait dans la bouche qui importait. en effet:
tension main X force embouchure = tension bouche
3g dans la main du cavalier avec un filet olive ne produisent pas la même "traction" dans la bouche du cheval que 3g avec un pelham...ect
désolée d´avoir été aussi longue et probablement pas très claire dans mes réflections.
(par céline)