D´où vient la décontraction?
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Il est exact que la sueur produite à cheval existe: mais c´est le résultat d´un fonctionnement corporel inhabituel pour les bipèdes que nous sommes et nullement du résultat d´une confrontation avec son cheval.amicalement; yves katz
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It is true that the sweat produced on horseback exists: but it is the result of an unusual physical functioning however the bipeds we are and not the result of a confrontation with his horse.friendly; yves katz
(par yves katz)
En effet, il ne s’agit pas de se mesurer au cheval et de le dompter en force.
Mais je ne pense pas non plus qu’il s’agisse uniquement du temps d’adaptation du fonctionnement bipède aux attitudes centaure.
On peut, on doit, profiter de moments apaisant avec sa monture, se promener.
Mais quand on jouent, quand on travaille, il s’agit -pour moi- d’un effort comparable à celui de danseurs en duo, chacun se donne un peu à l’autre en fonction ses capacités pour se réunir dans la prestation commune. Une partie du plaisir est même peut être là !?
(par julien gouz)
Bonjour
M D´Orgeix à subit ce genre de critique quand il était entraîneur national et pourtant, médaille d´or au JO. Voyez par vous même les résultats de ceux qui vous critique et s´il en ont alors est-ce le fruit de leur travail ou parce qu´ils ont trouvé le "bon" cheval.
Cheval tendu : c´est l´impulsion dans la décontraction et la légèreté.
Ça n´a rien à voir avec la tension des rênes, au contraire plus les rênes sont tendues plus le cheval se raidi car il doit opposer une force égale et contraire à celle du cavalier.
Si la nuque du cheval est décontractée l´ensemble de son épine dorsale est décontractée. Du fait de la proximité des articulations nuque et mâchoire il est impossible, surtout dans le cas d´une opposition de force avec le cavalier, de contracter l´une sans contracter l´autre et inversement, si donc on décontracte la mâchoire on décontracte la nuque et par là même l´ensemble de l´épine dorsale du cheval.
Certains parlent de légèreté comme d´un but lointain mais tellement loin que l´on n´y arrive jamais.
Les 1res choses que je recherche quand monte un jeune cheval c´est le calme et la décontraction, donc la légèreté. Aucune tension de rênes et une réponse impulsive énergique aux plus légères actions de jambes.
Je ne suis pas Oliveiriste mais peut-être un peu illuminé.
Amitié pierre
(par pierre)
Bonjour,
Je ne savais pas que le cavalier devait faire un effort physique.
Comme je n´en fait jamais - sauf en extérieur bien sûr - je me demande ce qui cloche ...
Cordialement,
Hervé
(par Hervé)
Pourriez-vous indiquer auquel des croquis de M. Klavins - visible sur le Forum + seulement pour des raisons tellement obscures qu´elles sont parfaitement claires - correspond la position de votre animal ?
J´ai l´impression que tout le monde comprendrait mieux ce dont il s´agit.
(par Olivier Collomb)
a) Extension cervicale modérée avec flexion de tête un peu en avant de la verticale, c´est-à-dire pas le schéma 1, mais dans cette direction, mâchoire mobile, quasiment au poids du cuir.
b)Au trot allongé en extérieur, elle se rapproche du schéma 4, mais sans flexion cervicale aussi prononcée, sur des rênes en tension mais sans appui.
La population équitante estime que seul le schéma 4 correspond à un jeune cheval tendu et qui engage, qu´il faut l´envoyer sur son mors par des jambes vigoureuses et vigilantes sur une encolure basse ...
Personnellement, je n´arrive pas à m´y faire ... et Mimi d´ailleurs non plus, elle romp au galop en mettant la rupture à profit pour relever l´encolure. Donc, je ne travaille jamais comme sur le schéma 4.
Est-ce une erreur ?
Son port d´encolure naturel est plus proche de a)
Voilà, espérant que c´est assez clair (si j´ose dire :-)
Bien à vous.
(par Patricia Clair)
(par Auteur anonyme)
"Vous écrivez "Mimi travaille encolure soutenue (pas trop haute), sur un ramener modéré mais en étant galante dans sa bouche, en avant des jambes et dans la main" - que vous faut-il de plus ?"
Rien ... je sais ... mais c´est paraît-il une chose qui ne s´obtient qu´après un long et fastidieux travail. Or, moi j´ai obtenu ça de suite et sans forcer, ce qui fait dire aux gens que forcément le travail est faux, le cheval pas tendu, la légèreté feinte par le cheval pour se soustraire à l´effort, mais quel effort ? Elle a été soigneusement gymnastiquée à pieds, en longe, aux longues-rênes pendant tout le débourrage.
On m´a resservit l´histoire du lusitanien qui fait semblant d´engager et qui se retrouve au cabré à court terme. J´ai connu auparavant deux lusitaniens au cabré, mais sur des mains dures uniquement, dans la légèreté ils sont extraordinaires de fluidité justement.
Je me retrouve face à l´immense danger de travailler seule, me reposant sur ma seule intuition, mais je me dis qu´avec l´équitation que je pratique et qui nous convient très bien à Mimi et à moi, il vaut mieux être seules.
Mais ça n´empêche pas les questions "existentielles", j´ai tellement peur de mal faire. La légèreté ressemble à un mythe, réservé aux "Oliveiristes un peu illuminés" ...
Bien à vous
(par Patricia Clair)