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Message édité par: masterai, à: 2008/10/30 21:05

(par Yasmine)

Bonjour,

Qu´appelez vous mettre un cheval sur les épaules ?

StephE

(par StephE)

Bonjour,

Il est néfaste de mettre un cheval sur les épaules

Cordialement

Serge

(par Serge)

quand j´ai monté le cheval en question, j´ai eu l´impression que tout le poids de son corps en mouvement plongeait vers l´avant, il était sur le mors, avec infiniment de poids sur l´avant main, il fallait le porter à deux bras !

(par maryse)

Bonsoir Maryse,

Le travail des chevaux sur l´épaule est devenu une mode, une nécessité.
Nous voyons presque tous les chevaux la tête entre les antèrieurs.
Il n´y a aucune raison technique pour faire cela.
C´est une erreur monumentale.
Cordialement
Serge

(par Serge)

Je vous remercie de votre réponse et était de toute façon convaincue !
Je vous explique ... j´ai une jument de quatre ans que mon fils travaillait ... des allures superbes, très prometteuse , et puis ...la jument commence à montrer des faiblesses , je trouve le travail de la monitrice "pur et dur" pour un bébé de 4 ans ...et on change de manège, entre temps mon fils se décourage, et puis ...c´est l´âge "frivole" , moi de mon côté je suis sur l´achat d´un espagnol pour moi, mais en attendant de conclure, je travaille sa jument. ca redémarre bien, je fais un premier concours (oh, niveau E5 !) je sors troisiéme avec un juge qui vient me conseiller de prendre grand soin de cette magnifique jument noire "hébène" avec des allures de ballerines ! c´est vrai que sur un carré de dressage elle en jette . Entre temps, j´acquiers mon bel espagnol et découvre la légèreté , je me la fais "enseigner " par l´éleveur qui m´a vendu le cheval ...et décide finalement de rester chez lui avec mon cheval et de continuer sous sa gouverne, la jument de mon fils restant elle, en manége, est mise au travail dans les mains de la monitrice diplômée de Conches . Aprés trois semaines , je viens monter la jument et là ...catastrophe... je me sens attirée vers l´avant, je n´ai plus de bras et il faut une tonne de jambes !
Alors illico, j´emmène la jument chez mon professeur pour qu´il la travailla...aujourd´hui, et parce que mon fils s´en désintéresse, je lui ai donné ce cheval pour lequel il avait d´ailleurs craqué après quelque temps, et elle est légère, divine, mais je dois avouer qu´il a été désabusé quand je lui ai dit que la monitrice l´avait mise sur les épaules pour la relever ensuite ! La jument a été dure à "rattraper", il a fallu beaucoup de patience.Je suis sûre que si j´avais laissé la monitrice faire j´aurais aujourd´hui une jument avec laquelle je me serais sûrememnt faite des biceps en acier et des mollets en béton ...ouf! on y a échappé!

(par maryse)

Bonsoir Maryse,

Votre attention a probablement sauvé votre beauté de l´équitation actuelle.

Félicitation

Serge

(par Serge)

Bonjour,

Il s´agit d´une mauvaise interprétation et réalisation de quelque chose qui peut être juste.

Si vous écoutez attentivement les interventions du Colonel Carde, vous entendrez souvent répéter que le cheval doit suivre la main. En effet, sur fermeture des jambes, et ouverture des doigts, le cheval doit avancer ses oreilles le plus possible vers l´avant.

Mais vers l´avant n´est pas entre les genoux ! Mais le cheval doit s´arrêter dès qu´il sent la main, et ne doit jamais tenter de forcer le passage que la main bloque délicatement...

Donc, oui, pour rassembler un cheval, il faut préalablement l´avoir étiré (certains ne seront pas d´accord avec cette conception, mais je reste convaincue qu´elle est juste, dans l´optique du dressage en toute cas). Rien ne sert de ramener le bout du nez si l´on a pas un cheval qui porte son cavalier.

Ce qui ne veut pas dire que le cheval est sur les épaules, d´où ma question.

De toute façon, un cheval est naturellement sur les épaules. On peut juste modifier l´équilibrage.

StephE

(par StephE)

Bonjour Stephe,
Un cheval n´est pas naturellement sur les épaules. Un cheval est naturellement équilibré ; c´est cet équilibre naturel qu´il faut retrouver sous la selle.

Considérer qu´"un cheval est naturellement sur les épaules et que l´on peut juste modifier l´équilibrage" est une erreur grave qui dévalorise le cheval et qui sert d´alibi à une triste équitation.

Si vous tolérez l´appui sur la main de votre cheval alors nécesairement vous ne savez pas ce qu´est un cheval sur les épaules puisque c´est pour vous une condition permanente.

Cordialement,
Hervé

(par Hervé)

Tout est question de vocabulaire et de compréhension de la chose exprimée. Un cheval est naturellement en équilibre: heureusement, car dans les cas contraire et malgré ses 4 membres, il finirait par tomber! Par contre, selon la répartition de sa masse ,il peut avoir des répartitions de poids différentes: à partir de la position de repos, le fait d´étendre l´encolure( signe de décontraction et élément préalable à la tension du dos) entraîne un transfert de masse vers l´avant; un relever de l´encolure s´accompagne d´un report de masse vers l´arrière.
C´est ce que les vrais écuyers ont toujours enseigné; mais le fait de ne pas expliquer les choses à fond, le désir de vouloir simplifier ont entraîné une dérive malfaisante de l´éducation du cheval; les exemples sont nombreux!
Quel que soit l´équilibre que l´on donne au cheval, il doit rester léger, ample dans ses allures, décontracté physiquement et psychiquement et répondre à la moindre des sollicitations de son cavalier; amicalement; yves katz
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Everything is question of vocabulary and understanding of the expressed thing. A horse is naturally in balance: fortunately, because in the case opposite and in spite of his 4 members, he would eventually fall! On the other hand, according to the distribution of his mass, he can have different weighty distributions: from the rest position, fact of spreading the neckline (sign of looseness and preliminary element in the tension of the back) entails a transfer of mass forwards; one recover from the neckline comes along with an transfer of mass towards the back.
It is what the true riders always taught; but the fact of not explaining things profoundly, desire to want to simplify induce a harmful drift of the education of the horse; the examples are numerous!
Whatever is the balance which we give to the horse, he has to remain light, ample in his speeds, relaxed physically and psychically and to answer the slightest of the requests of his rider; friendly; yves katz

(par yves katz)