enseignement dans la legerete
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apres relecture de la page precedente toujours sur la masse deplorable d´enseignant loin d´etre digne de ce nom, je m´etonne de ne voir aucune critique sur les formateurs eux-memes.pas de fils sans peres. a eux formateurs d´ouvrir les yeux de leurs eleves moniteurs sur l´evolution de l´equitation dans les clubs, de leurs apprendre a aimer lire et relire les oeuvres de nos ainés, y trouver les solutions aux problèmes rencontrés quotidiennement avec nos chers compagnons chevaux,leur apprendre la souplesse a cheval plutot que la force et l´enervement, le respect de l´animal ainsi que des cavaliers, leur apprendre l´humilite qui est trop rare dans notre milieu,........
la repetition pendant un an de formation de la reprise de dressage de l´examen n´a jamais formée en dressage!
la critique est facile, vivement que ca change, pour les enseignants pour les cavaliers et surtout pour nos chevaux
(par Auteur anonyme)
Bonjour,
étant enseignant, certains propos me choquent. Je ne suis pas d´accord pour condamner tous les enseignants, ainsi que les formateurs.
la première chose que j´essaye d´inculquer à mes cavaliers est l´humilité. Ils doivent comprendre que l´équitation est un sport où la remise en question de soi est permanente; et ce n´est pas chose facile surtout avec certains adolescents.
Je monte tous mes chevaux de club, je les connais par coeur: ce qui aide forcément pour enseigner. Je connais donc les limites de ma cavalerie et celle de mes cavaliers. Ceci m´ammène à dire qu´il ne m´arrive jamais de dire de coincer le cheval. Bien au contraire, quand un cavalier se retrouve en situation difficile, c´est là que j´interviens pour lui faire comprendre que l´erreur vient de lui et non du cheval.
Pour ce qui est de la formation des enseignants, il faut quand meme savoir que beaucoup d´élèves arrivent déjà avec leurs propres expériences et ont eu "des écoles" différentes. Ils commencent déjà à avoir un avis et des techniques sur la manière de monter à cheval. J´ai eu la chance d´avoir beaucoup de points de vue différents, ce qui m´a permis de faire une synthèse, de juger ce qui me paraissait bien et mal par rapport à l´éthique que je me fixais: à savoir la légèreté comme nous tous ici.
Simplement, beaucoup de cavaliers ne veulent pas se remettre en question, refusent les arguments avancés par l´instructeur, dit oui par devant et n´en fait qu´a sa tête par derrière.
Le jour de l´examen arrive, on dit ce que les juge veulent entendrent, et l´examen est réussi.
A la suite, chacun voit midi à sa porte et chacun fait ce qu´il juge bon. Et c´est là que nous retrouvons nos divergences entre les enseignants.
Je terminerais par dire qu´ils ne faut pas condamner tout le monde. Certains enseignants font tres bien leur métier, d´autres moins bien. Seule la remise en question de soi-même peut permettre un enseignement de qualité avec évidemment de la pédagogie.
(par Christophe)
Catherine,
lorsque nous demendons à un cavalier ayant subit l´enseignement actuel, de faire comme cela ou comme cela, la réponse est pratiquement toujours la même : c´est l´inverse de ce que l´on nous enseigne.
je l´ai également constaté par exemple pour la demande du galop par prise d´équilibre.
cordialement
Serge
(par Serge)
Serge,
Pourriez-vous revenir de façon plus détaillée sur les différences constatées?
J´avoue être moi-même passablement perdue. J´ai appris à monter, il y a bien longtemps d´une manière qui privilégiait la soumission du cheval. Bien plus récemment, j´ai découvert une approche "ethologique" (pardon pour le terme)très respectueuse du cheval. Aujourd´hui, je débute le dressage classique avec une autre enseignante. Le bon sens serait de dire que quelle que soit le type d´enseignement, le respect du cheval prime. Mais de toute évidence la perception de ces différents enseignants et les aides employés dans tel ou tel exercice diffèrent.
Quelque peu noyée entre 3 approches différentes, je ne sais parfois plus que faire et j´ai le sentiment d´être redevenue une totale débutante sans maîtrise de ses aides !
Cordialement
(par Hélène)
Bonsoir,
A Christophe: pardonnez moi de vous avoir blessé par mes propos, vous qui faites partie du trop petit nombre d´enseignants "porteurs de la bonne parole".Toutefois, lisez les reflexions de M.Henriquet dans "Cheval Magazine" (qui vient fort à propos) intitulées "de la bonne tenue des rênes" et dont voici un extrait:
"Parlons du cheval dont on a pris la bouche comme point d´appui de l´assiette...C´est hélas une situation de plus en plus fréquente depuis que la formation de base a été escamotée par crainte de dégouter les élèves."
Cordialement,
Catherine.
(par Catherine)
Bonsoir,
A Serge:
Je crois, Serge, que vous êtes éleveur et cavalier, comme nous, et que nous rencontrons les mêmes difficultés quand nous souhaitons confier nos chevaux (travail et/ou compétition)
Je vous confirme que le départ au galop est vécu avec stress et comme un problème pour la plupart des cavaliers amateurs, souvent "galop 7" avec les repercussions évidentes chez les chevaux: perte de l´équilibre, pas de cadence,galop pris sur le mauvais pied, désuni...
Cercle vicieux...
Cordialement,
Catherine.
(par Catherine)
Bonsoir Hélène,
votre demande est vaste et difficile à répondre d´une manière courte, mais je ne me défilerai pas.
La légèreté est, pour moi, la seule manière de respecter le cheval.
De la monte en légèreté découle la gaieté du cheval, son attitude parfois " petante ", ce qui ne veut pas dire qu´il n´est pas soumis.
Je parle souvent que le cheval doit être mis dans une situation et une attitude qui lui donne confiance = ni crainte, ni contrainte ( Mr Drouon ).
J´ai entendu il y a peu, un moniteur qui demandait à une cavalière de " reprendre ses rênes, de les raccourcir " donc de mettre le cheval en appui, donc tirer.
Je suis particuliairement attentif à cela en demandant trés souvent à ma cavalière si la jument " tire ou s´appuie " . Si la jument tire ou s´appuie, il n´y a plus de légéreté, mais contractions .
je ne suis pas certain que l´approche ethologique soit vraiment ce qu´il faut, ce peut être un complèment.
En vous engageant dans la légèreté, vous prendrez inévitablement le chemin du respect et du bien être de votre cheval, bien être physique et moral. Ne pas oublier que l´impulsion est d´ordre morale est qu´elle est primordiale.
cordialement
Serge
(par Serge)
Bonsoir à tous,
Il me semble que le mot "légèreté" s´entend actuellement chez John Lyons, E. de Corbigny et dans l´enseignement de l´équitation western.
Employé à tort ou à raison, je ne sais...
Qu´en-est-il dans l´enseignement des "galops"? Y-a-t-il un chapitre sur le sujet dans les nouveaux manuels?
Catherine
(par Catherine)
Merci Serge pour votre réponse.
Ma question sur les différentes "écoles" est effectivement trop vaste pour être abordée ici. Alors, je me limiterai à une question pour moi épineuse. Quel degré de contact est souhaitable avec la bouche du cheval? Du "on tire" je suis passée au "on lâche tout". Aujourd´hui, on me demande de reprendre rènes et bride au plus près. Je sens bien que sur un cheval d´école, avec ses qualités et ses défauts, j´ai obligation de canaliser un peu sévèrement, sous peine de prise de pouvoir immédiate et désordonnée par le cheval. Il est certain que le phénomène est accentué par l´utilisation imparfaite de mes autres aides. Néanmoins, l´enseignant me dit clairement qu´en équitation classique, une prise de rènes plus courte est inévitable. Aujourd´hui, j´ai tellement peur de géner le cheval que je n´ose plus rien faire.
J´ai conscience de ce qu´une question comme celle-ci a de difficile à traiter sur un forum. Tel cheval appelle telle réponse, etc... Néanmoins, y a-t´il une norme vers laquelle il est souhaitable de tendre ?
J´ai dans ma musette une kyrielle d´autres question, notamment sur les effets de rènes (travail sur la rène extérieure, aux orties les rènes d´ouverture et d´appui....).
Merci pour votre aide.
Cordialement
(par Hélène)
Bonjour Hélene,
Pour résumer votre question , je vous donne cette citation bien connue =
en avant des jambes, derrière la main.
ce qui sous entend
un cheval en impulsion, au souffle de la botte
contact du mors moelleux
la légéreté étant caractèrisée par une finesse des aides infèrieures et supèrieures, il ne peut être question d´appui et de tension.
D´autres intervenants vous donnerons probablement d´autres informations, sutout en dressage, discipline que je ne connais pas beaucoup. Mais la légéreté concerne toute l´équitation.
cordialement
Serge
(par Serge)
Entendra-t-on un jour, pendant les reprises, les enseignants dire:"rallongez les rênes, détendez les, ne cherchez pas le contact?.." au lieu de "Cloue lui le bec!"...Imaginez la chose!
Comme m´a dit récemment une cavalière perplexe essayant un de mes chevaux: "tu me fais faire l´inverse de ce que j´apprends au club...et çà marche?!!!...
Cordialement.
Catherine
(par Catherine)