Steinbrecht, D´orgeix....
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Bonjour,
Je rebondis sur le message de Dominique DURAND concernant deux points.
A la Baule, j´ai beaucoup admiré un parcours de M. Whithacker qui donnait franchement l´impression que chaque pied du cheval était posé là où il le voulait, sans bagarre (ce qui me parait essentiel), en totale complicité. Qui peut me dire de quelle école il se revendique (s´il en suit une plus qu´une autre) ? A moins qu´il n´ait fait son propre "melting pot" de méthodes et d´écoles ?
Concernant JDO, au vue des cavaliers qui se prétendent de son école et que je connais (petits cavaliers amateurs en D et C), j´étais extremement sceptique, tout comme certain(e)s de mes ami(e)s. L´écoute et la lecture de son intervention du 10 avril nous ont fait prendre conscience que ceux que nous connaissions, qui ne jurent que par lui, et avalisent toutes leur méthode par un "c´est JDO qui l´a dit !" n´ont jamais lu ou écouté JDO parler. Je pense qu´il en est de même pour tous ceux qui suivent une méthode ou des préceptes (appelez ça comme vous voulez), sans l´analyser et la décortiquer. Steinbrecht ne fait sans doute pas exception.
Question subsidiaire : qui peut me dire qui est ce couple dont j´ai beaucoup aimé l´attitude sur la détente de La Baule (20 minutes de pas, puis du trot, puis un peu de galop puis une croix à 50 cm avant d´attaquer les choses sérieuses) ?
http://www.equideos.sioban.net/index.php?option=com_ponygallery&Itemid=7...
http://www.equideos.sioban.net/index.php?option=com_ponygallery&Itemid=7...
StephE
(par StephE)
Merci pour ces précisions.
Donc, si je comprend bien, chez les Whitaker on privilégie la détente, tandis que chez les Berbaum on utilise plus l´élan.
StephE
(par stephe)
Votre remarque me semble pertinente. En effet Ludger Berbaum ne recherche pas le saut spectaculaire et ses chevaux sont en général peu démonstratifs. Il se contente de passer les barres sans faute en utilisant le facteur élan afin de limiter au maximum les efforts de ses chevaux, le basculement étant moins prononcé. John Whitaker, pour rééquilibrer son cheval, l´arrête pratiquement. En conséquence, le cheval doit ensuite augmenter la cadence et davantage puiser dans son potentiel détente pour franchir la barre, ce qui semble être peut être plus éprouvant pour le cheval.
Cordialement,
Dominique
(par Dominique DURAND)
Aussi éprouvante que puisse être la méthode, on ne peut pas reprocher aux anglais d´user leurs chevaux, puisque ce sont les seuls à se présenter en internationaux avec des chevaux frisant la vingtaine :)
Une bonne gestion du travail, des mises au pré régulières et des entraînements intelligents semblent permettre de pratiquer cette technique tout en préservant longtemps les chevaux.
StephE
(par StephE)
Le style de saut adopté par les cavaliers anglais me semble peut-être moins rationnel sur le plan de la dépense d´énergie du cheval que celui d´un Ludger Berbaum, mais vous avez parfaitement raison, c´est la gestion raisonnable de la carrière du cheval qui est à l´origine de la longévité de celui-ci.
Amicalement,
Dominique
(par dominique durand)
Allège Ideal
StephE,
Si il s´agit de John WHITAKER, son équitation n´est pas, contrairement à celle des cavaliers germanique, basée sur le mouvement en avant, l´activité des postérieurs. Il positionne son cheval et le met en mouvement ensuite. Lors du travail de ses chevaux, il privilégie d´avantage l´équilibre à l´activité de l´arrière main. En cela, il serait davantage proche de Baucher que de Steinbrecht.
C´est effectivement un merveilleux cavalier, voire un véritable génie. Il possède en particulier une fixité de main (du à une position privilégiant souvent l´appui sur les étriers) et un accord des aides exceptionnel. Je pense néanmoins que les succès sans égal de ce cavalier d´exception sont dus à son talent et non pas au caractère rationnel et systématique de sa monte.Je l´ai personnellement suivi sur plusieurs concours et c´est effectivement un véritable bonheur que de le voir évoluer.
Amicalement,
Dominique
(par Dominique DURAND)