Lipizzan
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Deux petites questions:
Les "grosses mécaniques nordiques" semblent privilégiées/préférées dans les concours de dressage haut niveau par rapport aux types Lipizzan ou Lusitaniens. Y-a-t-il une raison particulière à cela?
Je n´ai pas l´expérience des chevaux âgés. Par un concours de circonstance, je m´occupe d´un étalon de 17 ans en pleine forme du reste et je me demande quel est encore le potentiel évolutif à cet âge??
Après de (très) nombreuses heures, il a retrouvé la confiance dans la main (il a fait partie des victimes du "jamais sans martingale"), s´est bien musclé et assoupli. Il ne présente plus de problèmes majeurs, est doté d´un bon caractère et d´une jolie conformation, bien équilibré et dynamique.
Merci d´avance de vos commentaires.
(par Vincent Delespaux)
bonjour,
Cela dit, il n´est nul doute que les juges sont formés pour apprécier les qualités locomotrices des chevaux germaniques et non celles des chevaux ibériques... L´avantage du lippizzan c´est que c´est un ibérique germanique :)
Le système veut que l´on apprécie la note d´une figure selon les critères suivant, dans leur ordre d´importance :
* allure
* attitude
* mouvement...
Le résultat est que, même si un mouvement est parfaitement exécuté dans une attitude "juste", vous ne serez jamais au-delà de 6 ou 7 en fonction des allures naturelles de votre cheval, alors que d´autres seront à 8 avec une figure moins bien réalisés, moins légère, mais avec un cheval qui a du rebond (typiquement, un cheval long et bas jointé sera toujours bien noté !)...
Des détails sur les notations sur mon site : www.equideos.sioban.net... suite à une formation de juge à laquelle j´ai assisté :)
StephE
(par stephe)
Chère Stéphanie
A vous lire en tant que peut-être future juge de Dressage, il semble que vous déplorez l´importance accordée en premier rang à l´allure du cheval et à son rebond, en ne faisant référence qu´au fait que certains chevaux présentent un "rebond inné", parfois même malgré le "non-savoir-faire ?" de leur cavalier.
Faut-il passer sous silence que bon nombre de cavaliers gagneraient à apprendre à "donner" du rebond à leurs montures dans la Légèreté, et dans cette perspective, l´ordre d´importance des critères de jugement, (allure, attitude et mouvement), n´est-il pas le plus judicieux ?
Cordialement
PK
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Dear Stéphanie
To read to you as maybe future judge of Dressage, it seems that you regret the importance granted in first rank to the "allure" of the horse and to its bounce, by making reference only to the fact that certain horses present a "innate bounce", sometimes even in spite of the "non-know-how ?" of the rider.
Is it necessary to pass under silence that a lot of riders would profit to learn "to give of" the bounce in them mounts in the Lightness, and in this perspective, the important order of the criteria of judgement, (allure, attitude and movement), is not it the most judicious ?
Cordially
PK
(par Peteris Klavins)
Bonjour Peteris,
Oui, je déplore effectivement la manière dont cela est fait car tous les chevaux que j´ai vu en C3 qui avaient du rebond ne l´avaient absolument pas gagné par la légèreté. Le rebond avait été acheté avec le cheval et sur une cavalière, j´avais meme dit, en rigolant, que si sa rêne de bride cassait, tout le monde se retrouverait à genoux le nez dans le sable :)
Personnellement, je préfère voir un cheval qui n´a que peu de rebond (type pur-sang), mais qui a la cadence d´un métronome, un vrai galop à 3 temps et un vrai pas qu´un cheval qui est monté sur des ressorts, qui jettent les papate dans une attitude figé, qui s´arrete en se cognant les jarrets et qui part au galop tellement traversé que la croupe est à angle droit avec la piste !... C´est ce que j´ai vu sur les vidéos que l´on nous a montré, et l´on est ici bien loin des préoccupations de la légèreté...
Le problème des ibériques en compétition est double :
1. D´abord tout le monde pense que c´est plus facile de rassembler un ibérique qu´un grand machin germanique ! (ha les légendes sont souvent très solides) et leur caractère très sensible (que je compare un peu à celui du pur-sang) ne permet pas d´utiliser les méthodes d´empoignement à la germanique, et notre nature humaine nous fait bien souvent dénigrer ce que nous ne comprenons pas.
2. Ils n´ont pas le trot rebondissant des chevaux germaniques tels qu´on nous apprend à le noter car il manque svt d´amplitude. Le billardement des anciennes générations d´ibérique leur porte encore préjudice.
StephE
(par StephE)
Chère Stéphanie
Vous éludez dans votre message précédent l´aspect "appréciable" et "débatable" du savoir-faire du cavalier pour donner du rebond à sa monture, quelle que soit l´origine du cheval, et je n´y vois pas de réponse explicite à ma question concernant la judiciosité de l´ordre d´importance réglementairement préconisé pour les critères de jugement (allures, attitude et mouvement), ordre que vous semblez trouver contestable sans proposer ni argumentation non-partiale ni alternative concrète.
Serait-ce parce que vous ignorez vous-même comment donner du rebond à vos montures ?
Cordialement
PK
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Dear Stéphanie
You evade in your previous message the "considerable" and "debatable" aspect of the know-how of the rider to give of the bounce to its mount, whatever is the origin of the horse, and I do not see explicit answer to my question there concerning the judiciousity of the order of importance in the regular manner recommended for the criteria of judgement (allures, attitude and movement), order which you seem to find questionable without supplying either non-partial argumentation or concrete alternative.
Should it be because you ignore yourself how to give of the bounce to your own mounts ?
Cordially
PK
(par Peteris Klavins)
Chère Antoinette,
En montant hier soir, j´ai observé mon étalon sous un jour nouveau, plus avec cette indicible peine de simplement vouloir prolonger la bonne condition physique d´un fidèle vétéran mais avec une complicité nouvelle tissée par la possibilité de perfectionnements et d´un futur ludique.
Chère Stéphanie et Peteris,
Je vous remercie de vos commentaires. Vous renforcez mon opinion quant à la difficulté du travail des juges (et futur juges) de discerner dans un mouvement effectué la part de potentiel naturel du cheval et la part de travail et d´intelligence du cavalier. Personnellement je mettrais un 10 à une vieille monture de manège usées par l´apprentissage de tant et tant de cavaliers qui à la retraite et monté par un cavalier de tact ébaucherait l´esquisse d´un passage, la demande et la réalisation n´excédant pas les limites imposées par les douleurs arthrosiques…
Peut-être est-ce un élément à apporter au débat naissant quant à l´importance de la chronologie des trois critères d´évaluation…
Dear Antoinette,
Yesterday evening, when riding my stallion, I observed him with brand new eyes and without this painful feeling of just riding to maintain the physical condition of an old veteran but with a new complicity built on the possibility of progresses and on the perspective of a playful future.
Dear Stephanie and Peteris,
Thanks for your comments. You reinforce my feelings about the difficult work of the judges (and future judges). How to make the difference when seeing a horse movement between the natural ability of the horse and the workload and cleverness of the rider? Personally, I would attribute a 10 to an old horse ridden for the training of many and many riders and which would when retired and ridden by a person full of feeling begin a slight passage, the movement and the demand not going further than the pain in the old joints…
Maybe this could be a point in the discussion about the exact chronology of the three evaluation criteria…
(par Vincent Delespaux)
Non Peteris, je conçoit parfaitement que l´on puisse donner du rebond, de l´amplitude et de l´élasticité aux allures d´un cheval (principalement au trot).
Par contre, ce qu´il ressort du jugement tel qu´il nous a été enseigné, est que le juge ne fait pas la différence entre un cheval qui a du rebond parce qu´il est bien utilisé et un cheval qui a un rebond naturel du à une conformation propice à ce type d´allure.
Le rebond dans le travail au trot est une chose, cependant, on m´a toujours appris à regarder un cheval d´abord au pas, et ensuite au galop pour justement éviter de "se faire avoir" par un cheval qui "en jette" au trot.
Je trouve effectivement contestable cet ordre des choses, dans la mesure ou le juge ne peut/veut pas apprécier la différence entre les qualités acquises d´une allure par un travail adéquat et les qualités d´une allure naturelle du cheval du à une conformation propice à ce type de déplacement. Je considère qu´il est plus louable de donner du rebond à un mulet que de sortir un trot de travail passagé avec un cheval qui est tellement long/bas-jointé qu´il manque de se tordre le boulet à chaque pas :)
Je pense également, qu´en compétition l´on devrait juger du résultat d´un travail et donc que la réalisation de la figure devrait être essentielle : un départ au galop traversé comme ceux que j´ai vu ne devraient absolument pas sortir à 7 ou 8 car on ne peut admettre en C3 un cheval qui n´a pas les épaules devant les hanches (n´est ce pas la base d´un travail juste ? comment peut-on prétendre appuyer avec un cheval qui n´est pas droit ?) ; comment peut-on mettre 7 ou 8 à une épaule en dedans qui n´en est pas une (épaules pas sortie, nuque basculée) sous prétexte que le cheval "trotte à 7" ?
Je pense que le mouvement devrait venir en premier et que l´attitude et l´allure doivent venir tempérer la note donnée au mouvement... Prenons l´exemple de l´entrée au trot - arrêt - salut, aujourd´hui on part de l´allure du cheval (il trotte à 7 ou 8), on regarde s´il s´arrête (comment, on s´en fou un peu), s´il recule pendant l´arrêt (ça on sanctionne quand même).
Je pense qu´il serait plus judicieux, pour la légèreté de noter d´abord le mouvement : le cheval est il au trot de travail ? droit ? il avance comme il faut ? Il est posé dans l´arrêt et reste dans l´arrêt au travail (pas de postérieur au repos) ? On tempère par l´attitude (enfermé, plaqué, engagement, dos...) et par l´allure que l´on sanctionne si elle est dégradée....
Comment voulez-vous noter un mouvement qui ne serait qu´à peine réalisé (épaule en dedans, par exemple) et ou, forcément, l´allure peut être préservée....?
Mais je ne suis pas la FEI....
StephE
(par StephE)
C´est drôle, pour ma part j´associe plutôt le "rebond" au galop. Et j´ai connu des purs avec un rebond fabuleux. Ceci dit, cela se travaille, et demande d´autant plus à être travaillé que le cheval aura été mis dans une attitude "horizontale", par un entraînement ou pré-entraînement de course, par exemple.
(par nathalie)
Bonjour,
J´aurais tendance à penser comme vous, mais ces critères sont incompatible avec la compétition, où l´on doit juger à un instant T de la réalisation d´un exercice...
L´âge, le passé vétérinaire et équestre du cheval sont des choses que vous n´avez pas en main lorsque vous jugez (ou si vous les avez, ils ne doivent pas vous influencer).
StephE
(par StephE)
Chère Stéphanie
Excusez moi d´être long à vous comprendre, mais je ne vois toujours pas en quoi l´ordre réglementaire des critères de jugement serait pénalisant pour un cavalier qui sur des allures correctes, avec une attitude correcte, réaliserait correctement les mouvements imposés.
A vous lire ci-dessus, vous donnez à penser qu´une fois l´allure appréciée, la réalisation correcte ou non du mouvement n´a plus d´incidence sur la note, alors que par ailleurs, dans votre compte rendu sur votre site, vous dites qu´après l´appréciation de l´allure d´une figure, il vous est préconisé de soit maintenir la note, soit l´augmenter, soit la réduire, en fonction de l´appréciation de l´attitude et de la réalisation du mouvement.
Merci de m´éclairer un peu plus.
Cordialement
PK
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Dear Stéphanie
Excuse me for being long to understand you, but I do not still see in what the statutory order of the criteria of judgement would be punishing for a rider who on correct allures, with a correct attitude, would realize correctly the asked movements.
To read to you above, you give to think that once the allure is appreciated, the correct realization or not of the movement does not have incidence anymore on the note, while besides, in your report on your site, you say that after the appreciation of the allure of a figure, it is recommended to you of eitheir to maintain the note, or to increase it, or to reduce it, according to the appreciation of the attitude and the realization of the movement.
Please light me a little more.
Cordially
PK
(par Peteris Klavins)
Un cheval peut continuer à évoluer et à apprendre temps que son état physique lui permet. Le cheval d´une amie a appris la pirouette au galop à 18 ans. Mon vieux cheval a été très bien jusqu´à 21 nas et a continué à progresser dans la mesure de ses moyens.
Il faut malheureusement constater une baisse physique à partir de 20 nas (parfois avant ou après). Mon vieux Pilhou a fait le bonheur de cavaliers jusqu´à 22 ans. Ensuite un emphysème s´est déclaré et j´ai préféré lui offrir une retraite à un âge où l´adaptation est la plus facile.
Dans les séries D et C les lipizzans sont fort bien appréciés. Catherine Henriquet obtient d´exellents résultats au niveau Grand Prix actuellement avec Carinho, cheval ibérique. Il faut passer les à priori si vous vous faites plaisir.
(par Antoinette)