Divers

Bonjour,

Le cheval est droit lorsque les pieds de derrière suivent exactement les lignes tracées par les pieds de devant.

il ne faut pas chercher à redresser un cheval par action des jambes en arrière, mais en remettant les épaules devant.

Une citation =

"" pour redresser un cheval, il faut agir sur l´avant main et non sur les hanches ""

Beudant

Cordialement

Serge

(par Serge)

Bonsoir,
Je suis assez d´accord avec se qui a été écrit, mais est ce, ce que vous pensiez ou avez vous une autre proposition ?
Bonne soirée
Isa

(par isa Danne)

Je pense comme vous, qu´un cheval droit est tout simplement un cheval dont les épaules sont face et parallèles aux hanches.
Quant aux traces, elles sont, par contre, fonction de la largeur respective des épaules et des hanches, et donc variables selon chaque individu.
Amicalement

(par sylvie anduze-acher)

Bonjour,
Dans mon jeune temps, notre intructeur nous disait :
"Le cheval droit est celui qui est ajusté à la courbe qu´il suit".
S´il suit une ligne droite, les traces sont en ligne droite.
Mais la rectitude d´apprécie aussi sur un cercle : il faut que l´incurvation corresponde à la courbe du cercle, et que les épaules et les hanches soient sur le cercle (pas de hanche qui dérape à l´extérieur ou d´épaule qui tombe à l´intérieur).

(par Nicole Chanal)

Voici ce qu´écrit Etienne Saurel dans le Cheval ( Larrousse )=

"" Le cheval doit être DROIT d´épaules et de hanches, la trace des pas des postèrieurs se trouvant fidélement dans l´axe des l´antèrieurs correspondant sur la ligne droite comme sur le cercle.""

Cordialement

(par Serge)

pour moi, un cheval est droit si il se déplace dans la direction dans laquelle je souhaite aller, avec la tête, les hanches et les épaules placées comme je le souhaite.
....
For me, a straight horse means a horse that moves in the direction I choose, with the head, the shoulders and hind legs placed as I want.

(par Marie)

Parfais !

(par Serge)

Je vois, dans la rectitude que nous recherchons, deux problèmes à la fois différents et intimement liés.
L’absence de souplesse :
Cette absence de souplesse ne permet pas au cheval neuf de s’ajuster sur une courbe donc ne lui permet pas de tourner facilement et sans effort à la demande de son cavalier. Comme tout être humain qui ne s’est pas exercé par de nombreux assouplissements, le cheval neuf est relativement « raide ». Dans les changements de direction il est se comporte un peu comme une poutre à qui on voudrait faire parcourir un cercle. Il n’est pas possible de « cintrer » une poutre pour l’adapter à la courbure du cercle ! Son cercle au début est laborieux, c’est en fait une succession de lignes droites brisées.
Par une succession très progressive d’assouplissements sur des courbes de moins en moins large, et, pour certains dont je suis, par le travail de l’épaule en dedans, le cheval s’assouplira. Il pourra parcourir sans effort des cercles et enchaîner facilement lignes droites, cercle à droite et cercle à gauche .
Pour éviter tout problème de digestion à Jean d’Orgeix, nous dirons que tout ce qui précède ne se « voit » pas mais se « sent ».
L’obliquité naturelle du cheval :
Observez un chien qui court devant vous. Son arrière train est déporté sur le coté, il est oblique par rapport à la ligne qu’il suit, il court « en crabe ». Comme tous les quadrupèdes, le cheval est « oblique ». Il n’est pas droit lorsqu’il marche sur une ligne droite et le problème se retrouve lorsqu’il parcourt une ligne courbe. Pour donner une autre image, ses antérieurs sont d’un coté de la ligne qu’il suit et les postérieurs de l’autre coté.
Dans beaucoup de circonstances, il est tout à fait possible de monter à cheval sans être gêné par cette obliquité naturelle. Mais la pratique de l’équitation fine, artistique, réclame d’obtenir la rectitude du cheval. C’est l’objectif de l’équitation académique. Le « redressement » du cheval oblique est un travail beaucoup plus délicat que l’assouplissement qui lui permettra de changer de direction avec une relative facilité. Et ce travail n’est jamais fini… Gustav Steinbrecht nous prévient : "Lors de chaque progrès, de chaque leçon nouvelle, c´est l´obliquité du cheval, alors qu´elle a paru surmontée, qui causera de nouvelles difficultés, elle nous suivra jusqu´à la fin."
Bien entendu la rectification de l’obliquité naturelle du cheval ne peut s’envisager sans son assouplissement complet. Ici les deux problèmes sont intiment liés.

Mais ne nous y trompons pas, avoir un cheval droit est un objectif ambitieux qui demande des années de travail. Cette question de la rectitude du cheval est fondamentale en équitation académique. Beudant nous invite à ne pas minimiser le problème : « Avoir un cheval droit d´épaules et de hanches est la plus grande difficulté de l´équitation ».

Bien amicalement à toutes et à tous,
Yves Delord

(par Yves Delord)