Muserolles
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Bonjour,
Au vue des photos de véronique de la journée à Paris, je m´interroge sur les muserolles.
Quelle muserolle pour quel cheval et pour quel cavalier ? Qu´en est il de l´usage de la muserolle pour l´accès à la légèreté ? Quels effets pour quelle muserolle ?
Je n´ai pas d´opinion à ce sujet (en dehors du classique "laisser respirer nos chevaux"), alors je lance le pavé dans la mare :)
Après ça, nous n´auront plus qu´à aborder le thème de la tétière (bridon ear band) et nous en auront fini avec le harnachement de la tête du cheval :)
StephE
curieuse :)
(par Stephe)
Bonjour !
Si la muserolle est un accessoire "utilitaire", quel en est donc précisément l´utilité ? Sur les photos de votre réunion du 6/11/04 certains chevaux sont en muserolles croisées, d´autres pas : il doit y avoir une raison ? Peut-on travailler tous les chevaux à tous moments de leur vie sans muserolle ?
P.S. : les photos de Véronique SV sont super ! Je pense qu´un reportage sur votre réunion (compte rendu et photos)en ligne libre sur votre site inciterait largement les lecteurs à rejoindre l´association et à adhérer ! Les exemples concrets avec des gens qualifiés portent !
(par Pascale)
Je monte parfois mes chevaux sans muserolle et je n´ai pas l´impression alors qu´il me manque un "instrument". Si la muserolle est présente, elle est suffisamment lache pour permettre la mastication d´une carotte sans écorcher les bords de l´auge. Je dois pouvoir passer ma main sous la muserolle quans elle est bouclée.
Que la muserolle soit montée ou démontée, je n´ai jamais senti la moindre différence.
Par contre, j´ai été surpris et géné par le "silence" d´un cheval que je montais au pied levé et à qui on avait serré la muserolle.
Si je dois travailler le cheval d´un autre cavalier, je desserre systématiquement la muserolle. C´est le seul moyen de pouvoir sentir une bouche qui cède moelleusement, ou qui ne cède pas...
Mais tout ceci n´engage que moi et ma sensibilité. Nous sommes heureusement tous différents.
PS : J´ai un plaisir fou à découvrir cette association et à lire ce qui s´écrit et s´échange sur ce site. Je me sens beaucoup moins seul et depuis quelques jours je suis gai comme un pinson en montant tous les jours mes chevaux.
Merci !
YD
(par Yves Delord)
Je monte parfois mes chevaux sans muserolle et je n´ai pas l´impression alors qu´il me manque un "instrument". Si la muserolle est présente, elle est suffisamment lache pour permettre la mastication d´une carotte sans écorcher les bords de l´auge. Je dois pouvoir passer ma main sous la muserolle quans elle est bouclée.
Que la muserolle soit montée ou démontée, je n´ai jamais senti la moindre différence.
Par contre, j´ai été surpris et géné par le "silence" d´un cheval que je montais au pied levé et à qui on avait serré la muserolle.
Si je dois travailler le cheval d´un autre cavalier, je desserre systématiquement la muserolle. C´est le seul moyen de pouvoir sentir une bouche qui cède moelleusement, ou qui ne cède pas...
Mais tout ceci n´engage que moi et ma sensibilité. Nous sommes heureusement tous différents.
PS : J´ai un plaisir fou à découvrir cette association et à lire ce qui s´écrit et s´échange sur ce site. Je me sens beaucoup moins seul et depuis quelques jours je suis gai comme un pinson en montant tous les jours mes chevaux.
Merci !
YD
(par Yves Delord)
Il en est du harnachement comme de l´équitation que nous cherchons à pratiquer: sachons rester léger; la muserolle doit se considérer comme quelque chose qui habille le cheval: choisissons donc celle qui nous semblera mettre le mieux en avant la tête de notre cheval; amicalement;yk
..........
It is of the harness as the equitation which we try to practise; let us know how to remain light; the nose band has to be considered as something which dresses the horse; thus let us choose the one which will seem to advance best the head of our horse; friendly yk
(par yves katz)
Bonjour à tous et bienvenue à Yves!
Mon prof.nous a rendu trés attentifs au harnachement qui ne doit pas "gêner" le cheval.
En ce qui concerne le filet: mors aux commissures, sans pli, muserolle lâche (je l´ai vu gagner en B1 sans muserolle et il disait, comme Antoinette, que ça ne sert à rien) frontal suffisamment long pour que la tétière se place à 2cm derrière les oreilles et sous-gorge assez longue pour ne pas frotter la ganache quand le cheval tourne sa tête vers son encolure (flexions).
Puis il nous demandait toujours à la fin des leçons : "qu´est-ce qu´il dit?" (le cheval, bien sur, qui ne devait avoir manifesté aucune contraction )
A ce propos, je sollicite l´avis de ceux qui étaient présents le 6/11 concernant le cheval monté en licol américain: oreilles couchées, queue qui fouaille, il a l´air "en colère" sur les photos (qui ne sont qu´un reflet à l´instant T, je le sais bien)Il n´a pas de mors mais je me demande (et vous demande) si la "muserolle" n´agit pas comme un hackamore et je trouve la sous-gorge serrée.Tous les autres ont l´air serein ou joyeux et celui que monte Yves Katz me donne l´impression d´avoir encore cette "distraction" propre aux poulains.
Je rappelle enfin à tous(tes) que ma démarche n´est pas de JUGER DES PERSONNES mais d´OBSERVER LES CHEVAUX pour mieux les servir.
Qu´en pensez vous?
(par Catherine Poder)
Bonjour,
Concernant Carinho, je l´ai vu deux fois en vrai (CDI*** saumur et championnat de france) et je l´ai toujours vu comme ça.
c´est peut être un "vieux" grincheux, tout simplement. Ce genre de caractère qui fait toujours tout ce qu´on lui demande, très bien, mais toujours en grinchant.
Cela marqeurait pour moi un cheval qui aurait beaucoup de caractère et le chemin de son dressage a pu être semé de belles cascades :)
Il me semble également qu´il est relativement jeune (9 ou 10 ans, je crois), ce qui est plutôt tôt pour son niveau de dressage.
StephE
(par stephe)
J´ai visionné une nouvelle fois les images dont vous parlez. Pour ma part en ce qui concerne les oreilles je vois un cheval très à l´écoute de son cavalier en raison de l´absence de mors. Je suis curieux de connaître l´avis de personne plus expérimentée que moi.
(par Marc)
Comme le précise mon commentaire, le licol en drisse fine est assez imprécis, mais pas dénué de contrainte, selon le principe du fil à couper le beurre. J´ai pratiqué des tests sur des chevaux non spécifiquement éduqués, qui m´amènent à comparer son pouvoir à celui d´un filet.
Le point d´application étant différent, on peut observer, quand il agit, comme en hackamore, un pointement caractéristique de la lèvre supérieure (que je vous laisse lâchement le soin d´interpréter).
Pour les froncements d´oreilles, je pense qu´ils sont surtout dus au niveau d´effort demandé.
(par vsv)
pour ma part, j´ai perçu un cheval fort appliqué, et une cavalière très centrés l´un sur l´autre : en tous les cas il se dégageait un sentiment d´harmonie entre eux, et beaucoup d´émotion.
Je voudrais juste évoquer l´action du contact des cordes ( rênes) sur l´encolure qui fait partie des "effets de rênes", et qui constitue à mon sens une partie complémentaire de la communication avec le bosal.
cordialement
(par sylvie A-A)
Si j´ai été bien attentive samedi, et je suis complètement d´accord avec cela, la muserolle n´a aucune incidence dans l´accès à la légèreté. La muserolle est un accessoire utilitaire et décoratif qui n´intervient pas au niveau de la monte.
Pareil pour l´uasge de la bride qui doit être exceptionnel et avec tension de la rêne de bride uniquement lorsque cela est indispensable.
Merci à Yves de nous avoir donné ses imressions. C´est très intéressant pour ceux qui ont assisté à la démonstration.
(par Antoinette)