Le cheval de Nico
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Bonjour à tous,
Je pense que certains apprécieront un peu de romantisme dans ce site si sérieux !
J´ai enfin réussi à rétablir la communication avec mon cheval !
Il existait effectivement une incompréhension au niveau de la réponse aux aides ; quand je demandais à mon cheval d´accélérer, il n´osait pas le faire de peur de se faire sanctionner ; il rétrécissait toutes ses allures, notamment au galop .
J´ai donc essayé une méthode que j´avais utilisée auparavant de façon plus sommaire .
Sans doute, grâce à toutes vos interventions, les choses ont mûri et m´ont permis de réagir . Merci donc à vous tous !!!
Voici pour info comment j´ai procédé :
Au pas, tout d´abord, à la sortie du box, je l´ai laissé marcher sans intervenir avec les jambes (pas d´éperons) .Evidemment, il se traînait . Au bout de 5 minutes, je lui ai demandé d´accélérer avec l´assiette ; il n´a pas répondu, alors coup de stick derrière la jambe .Ceci à plusieurs reprises jusqu´à ce qu´il comprenne .( J´avais les rênes dans une seule main pour pouvoir sanctionner sans tirer sur la bouche et ne pas recréer le pb initial) .
Ensuite, même chose au trot ! Le cheval comprend très vite et ce qui est acquis le reste !
Au galop, c´était plus difficile car je crains toujours sa réaction : tête en bas et départ en ruant . J´ai donc pris mon courage à deux mains et qu´advienne ce qu´il adviendra, je l´ai cravaché quand il ne répondait pas à l´assiette . Evidemment, il a réagit et j´ai failli mordre la poussière !
Depuis plusieurs jours, je le travaille ainsi et des automatismes se mettent en place ; le galop se développe et le cheval commence à y prendre goût ; Je vais donc continuer jusqu´à ce qu´il réponde de façon très fine à la moindre de mes sollicitations .
Ca fait environ 3 ans que je galère, mais je ne perds pas espoir !
J´adore mon cheval et je le monte chaque jour avec de plus en plus de motivation et de plaisir !
Merci encore à tous les intervenants de ce site !
(par Nico)
votre façon de travailler la leçon de la jambe est bonne; soyez précise quant à l´endroit où agit la cravache: juste derrière le mollet et son point d´action; progressivement,il répondra et au bassin et à la jambe; veillez cependant à ce que votre cheval soit bien décontracté si vous voulez obtenir de lui amplitude et cadence; sinon, les allures resteront toujours empreintes de raideur; amicalement;yk
your way of working the lesson of the leg is good; be precise as for the place where acts the stick: just behind the calf and it point of action; gradually, it will answer and the pond and the leg; watch however that your horse is relaxed well if you want to obtain from it amplitude and put rhythm; otherwise, the paces will always remain printed by steepness; friendly,yk
(par yves katz)
Votre description du "pas de jambes (sans éperons)" me laisse perplexe, Nico. On peut ne pas mettre de jambes ou en mettre -avec une paire d´éperons ! Pour faire une leçon de jambes au cheval, il faut bien pouvoir partir du "ground 0". Et quand le cheval répond, il faut immédiatement retourner à ce degré de zéro jambe.
Vous n´avez pas répondu à mon interrogation concernant sa qualité de pas. S´il peut étendre son pas, il y a de fortes chances qu´il puisse étendre sa foulée de galop. Observez le en liberté, puis sellé (monté ou non). S´il y a une différence, elle peut provenir d´une "imprégnation" comme vous dites, ou d´une selle mal adaptée.
Dans l´attente de vos réponses, cordialement,
Nathalie.
(par nathalie)
bravo pour ces progrès, et votre souci de mettre les chose à plat pour réfléchir avant d´agir.
C´est sans doute un peu tard, mais concernant l´usage de la cravache, j´ai fait avec plusieurs chevaux une constatation qui permet d´éviter de déclencher des protestations : plutôt que de claquer franchement et d´un seul coup l´animal (qu´on va se mettre à dos par effet de surprise), il est souvent efficace de le tapoter plutôt de façon répétée, sans s´interrompre jusqu´à avoir obtenu le début d´allongement souhaité.Ce doit être juste assez désagréable pour qu´il cherche une solution, pas assez pour qu´il se crispe ou se rebelle... Enseigné au pas (où il permet d´éviter un départ au trot intempestif) et développé au trot puis au galop, ce moyen favorise une compréhension rapide, en évitant l´écueil des contractions.
(par vsv)
Merci Mr. Katz pour ce détail important . Je vais en tenir compte !
Amicalement .
(par Nico)
Bonjour Nathalie,
Je monte sans éperons car je ne m´en sers pas de façon astucieuse .
En fait, je ne souhaite pas que mon cheval réponde à la jambe, je veux qu´il réponde à l´assiette. C´est difficile à appliquer car quand le cheval n´avance pas, on a plutôt tendance à serrer les mollets. Ca demande de la rigueur mais je pense qu´on peux y arriver avec de la patience.
Par contre,peut-on se passer complètement de la jambe ?
Est-ce souhaitable ?
Quant à son pas, monté, il se méjuge d´environ un sabot .
Mais je trouve qu´il n´étend pas assez sa foulée quand je détends les rênes . Peut-être et sans-doute est-il trop contracté pour l´instant .
Je dois vérifier comment il se comporte en liberté !
A bientôt !
(par Nico)
Avant d´essayer en liberté, vous pouvez optimiser la liberté de balancier : il est rare en effet qu´on obtienne un allongement de pas en se contentant de détendre les rênes : tant que le cheval sent la main proche, il hésite à allonger son encolure à l´horizontale et à décrire avec sa tête les "huit" qui facilitent le travail de son dos...
Si vous voulez goûter le "vrai pas" caché à l´intérieur de votre monture, tentez cette expérience: laissez d´un coup les rênes en guirlandes, en POSANT la main qui tient la couture en avant du garrot (surtout si les rênes sont de longueur réduite, ou l´encolure très longue). Il faut rarement plus d´une cinquantaine de mètres pour voir l´encolure adopter une attitude horizontale, dans le prolongement du dos, et le pas devenir d´une efficacité spectaculaire...
C´est une expérience que j´ai fait tenter à des dizaines de couples différents, avec un succès toujours égal, y compris chez des ibériques qui ne marchaient pas du tout au pas jusque là. J´ai compris la différence psychologique entre rênes détendues et rênes en guirlandes en scrutant les attitudes des chevaux de Trec, que je photographie très fréquemment. Cette constation pourrait dépanner bien des dresseurs de compétition, soit dit en passant.
Vous trouverez plus de détails sur cette procédure dans la partie "articles " de mon site (www.saintvaulry.com)
(par vsv)
le cheval doit savoir répondre à la jambe, ne serait-ce que pour les déplacements latéraux; par ailleurs, l´action du mollet contre le flanc du cheval provoque la contraction des muscles abdominaux qui permet l´avancée du postérieur( raccourci pour traduire la manière dont les jambes agissent); le bassin, quant à lui, permet le maintien des postérieurs sous la masse et l´amplitude de leur mouvement;
par ailleurs, ne vous fiez pas trop, pour juger du degré d´engagement, à la place de l´empreinte postérieure par rapport à celle de l´antérieur: tout dépend de la longueur de votre cheval; fiez vous plutôt, mais cela demande un certain entraînement visuel, avec l´angle que fait le postérieur en mouvement avec la verticale du membre;pour qu´il étende correctement sa foulée, assurez vous, quant vous allongez vos rênes, que lui même étend son encolure en avançant sa nuque: si il n´y a pas allongement musculaire correct, il ne peut pas y avoir une amplitude plus grande de la foulée; amicalement yk
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the horse must know how to answer the leg,even only for the lateral movements;besides, the action of the calf against the side of the horse induce the contraction of the abdominal muscles which allow the overhang of the posterior( shortened to tranlate the way legs act);the "pelvis" allows the preservation of the posteriors under the mass and the amplitude of their movement;Besides, do not trust too much, to judge the degree of the projection,the place of the posterior imprint with regard to that of the anterior;everything depends on the length of your horse;you rather trust, but it asks for certain visual training,with the angle which makes the posterior in movement with the vertical line of the member; so that it quicken correctly its stide, insure you, when you lenghten your reins, that it even lenghten its neckline by moving its nape of the neck;if there is no correct muscular elongation, it cannot have a bigger amplitude of the tride there; friendly; yk
(par yves katz)
Bonjour Yves,
Pourriez vous développer ce passage :
"fiez vous plutôt, mais cela demande un certain entraînement visuel, avec l´angle que fait le postérieur en mouvement avec la verticale du membre"
Equideos.
(par Equideos)
je m´attendais un peu à cette demande et tâcherai d´être bref; quand le postérieur est en phase de soutien, il se trouve pendant un moment en arrière de la verticale; cette phase , fin de l´appui- verticale, matérialise un certain angle; le deuxième angle est marqué par la verticale et le postérieur au moment où il reprend l´appui; le cheval désengagé aura l´angle en arrière de la verticale plus grand que l´autre; en équilibre horizontal ,les deux angles seront égaux et dans le rassembler l´angle en avant de la verticale sera plus important, ceci étant permis par le ploiement des hanches;j´espère que ces explications seront assez claires, quoique brèves; amicalement yk
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I excepted a little this demand and will try to be brief;when the posterior is in phase of support, it is for a moment at the back of the vertical line;this phase, end of the support- vertical, realizes a certain angle; the second angle is marked by the vertical and the place where the posterior takes the support; a disengaged horse will have the angle at the back ot the vertical line bigger than the other one; in horizontal balance, both angles will be egal and, when the horse is gathered,the angle in front of vertical line will be more important, this being allowed by the bending of haunches; is it enough understandable? friendly yk
(par yves katz)
Bonjour,
Quelqu´un a dit :
"Le cavalier doit bien s´imprégner de l´idée que TOUS les éceuils qu´il rencontre sont provoqués par SA MAIN ou par une IMPUISSANCE de jambe, le cavalier est toujours responsable de ses difficultés; il doit se demander pourquoi il y a défense et en déterminer les raisons, avant de vouloir la combattre "
Un autre a dit :
" Il nous faut des cavaliers manchots, qui pratiquent une équitation basée sur les jambes "
Si quelqu´un sait qui a dit ces deux phrases, me donner les noms pour que ces supperbes phrases retrouvent leurs auteurs.
cordialmeent
Serge
(par Serge)