à Alizé / violence et agressivité
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Petit message à Alizé pour savoir où en sont ses relations avec Lutine. Je suis tombée sur ses messages sur le forum de cavadeos (du temps où Lutine était trés agressive)et j\'\'ai vu avec bonheur qu\'\'elle avait réussi à sortir de l\'\'ornière de la "répression". Elle évoque sa découverte de l\'\'approche éthologique et ses derniers messages sur le forum d\'\'Allège semblent indiquer une grande amélioration de ses relations avec Lutine. J\'\'aimerais qu\'\'elle témoigne ici de son expérience. J\'\'ai longtemps cru moi même aux effets "éducatifs" de la réprimande : c\'\'est actuellement un comportement "normal" du monde cavalier (parce que logique pour notre espèce); je pense que ce mode de fonctionnement est non seulement d\'\'une efficacité limitée, mais qu\'\'il est en plus dangereux, tant pour l\'\'homme que pour le cheval.
(par nathalie)
Merci mille fois pour votre précieux témoignage. Ce genre d\'\'expérience -qui aurait pu fort mal tourner- vous aura apporté le meilleur. Avec de telles bases, rien n\'\'est impossible. J\'\'ai intégré moi-même les 7 jeux PNH dans mon travail à cheval et les progrès d\'\'Hermès sont surprenants. Si jamais vous rencontrez à nouveau une "situation de blocage" lors du travail avec votre instructeur actuel, réfléchissez à la manière dont vous pourriez changer cela en PNH. J\'\'ai fait le stage d\'\'initiation, ai repris 2 heures de leçons particulières un mois plus tard (il y a 8 jours, en fait) et vais aborder le travail en selle dans un mois. Je travaille toujours l\'\'obstacle avec un coach, mais la durée des séances se trouve raccourcie de moitié (voire des 2/3) car la première fois est toujours extra ! En compétition, ça marche aussi et nos objectifs de la saison sont atteints avec une qualité inespérée. Bonne équitation à vous !
(par nathalie)
Vous vous ouvrez au cheval, à la fin la seule chose qui compte c\'\'est de pouvoir reconnaître si le cheval est bien ou mal. Que ce soit à pied ou à cheval, si vous souriez, votre prédisposition mentale sera bien meilleur pour vous relaxer, et de perfectionner votre .. posture, la relation, tout.
Observez les meilleurs hommes et femmes de cheval quand ils bougent en liberté, voyez comme leur langage corporel est silencieux.
Dimanche un cheval à voulu faire mon pansage en retour du sien.
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You open yourself to the horse, at the end there is only thing as count,it is to be able to recognize weither the horse is good or bad. Whatever at ground work or at mounted work, if you smile, your mental predisposition will be mutch better to relaxe, to improve your posture, relation, all. Observe the best horsemen and horsewomen when they move in liberty, watch there silent body langage.
Sunday a horse wanted to make my grooming in return to his.
(par Mick Hunter)
En effet, la réprimande n’est pas un bon moyen en équitation. J’entend par réprimande la punition. La punition intervient après un comportement négatif, et non pas pendant. Le renforcement négatif, quand à lui, se produit pendant une action. Le renforcement positif, a des avantages, parfois mais on doit plutôt lui préférer le renforcement positif, qui motive plus le cheval, le fait travailler dans un climat joyeux et agréable. Je n’utilise plus la punition. Car pour que le cheval fasse le lien de cause à effet, il faut qu’elle survienne 2 secondes au plus après le mauvais comportement.
A présent, Lutine est une jument agréable docile, légère à mes actions…idéale pour moi ! Mais cela n’a pas été facile… : j’ai dressé Lutine depuis son débourrage, et tout se passait bien. Nous sommes partit de mon ancien club et je travaillais alors Lutine seule, sans l’aide d’un moniteur. Progressivement, elle se montrait de plus en plus agressive, répondait de moins en moins à mes demandes…et je n’y ai pas prêté assez d’attention. En partie par manque d’expérience, c’est ma première jument que je dresse de A à Z ! Son comportement est vite devenu dangereux. A la moindre sollicitation impulsive, ne serait-ce que vocal elle se cabrait, ruait….en longe elle chargeait. J’ai commencé à en avoir peur , et il y avait de quoi ! Elle était totalement irrespectueuse. De là, il fallu que je me débrouille, car je n’avait pas de professionnel à mes côté. J’ai donc expliqué ma situation sur divers forum et j’ai eu beaucoup de réponses, parfois insolites ! « Quand elle se cabre, tu lui casses un œuf sur la tête ! » ; certains me conseillais de la vendre…D’autres mon conseillés d’obtenir d’abord son respect à pieds, puis monté. C’est ce que je fis, je la longea, quand elle chargeait, je faisait tourner ma chambrière et elle repartait sur son cercle et progressivement elle a arrêter car elle a compris que cela ne lui est pas profitable, j’e la travaillait aussi avec la méthode PNH. Et cela marcha étonna m’en bien. Je conseille à tous d’essayer au moins les 7 jeux avec leur cheval. Après, on peut créer des dérivés. L e résultat fut que au bout de 2 mois, elle me respectait à pieds, est était aussi très « légère aux aides » que j’employais. Elle répondais très bien à ma voix, je pouvais la faire transitionner du pas au galop et inversement juste en donnant l’ordre vocal. Je l’ai travaillé aussi en dressage à pieds (en marchant à ses côté près de son épaule avec une rêne dans chaque main…). J’ai même réussit grâce à un exercice de PNH, à lui faire comprendre quelque chose « d’équitation classique » : lorsque je la travaillais en dressage à pieds de façon classique, elle arrivait bien les exercices…mais elle marchait toujours doucement, elle manquait d’impulsion, je n’arrivais pas à lui faire prendre le petit trot et je ne savais pas comment faire pour résoudre ça. Parallèlement, je travaillais un autre exercice de PNH : il s’agissait, en longe de marcher à quelque mètre d’elle, et elle devait se calquer sur moi : je marche elle marche, je cours elle trotte, je recule elle recule…Lutine aimait bien cette exercice et se portait bien en avant quand il fallait . J’ai donc combiné tout ça en me rapprochant de plus en plus de Lutine, jusqu’à venir à côté de son épaule, et quand elle ralentissait, je m’écartais.. Au bout d’une séance en travaillant ainsi, elle marchait de façon impulsive et trottait , grâce à « l’éthologie ».
Ayant donc obtenu son respect à pieds, je sentais bien qu’il fallait que je remonte dessus. Mais j’appréhendais encore la chose. Et les circonstances on fait que nous avons eu un van à ce moment. C’est alors en club que je l’ai remontée avec les conseils d’un instructeur. La première fois, le changement de contexte, a en partie fait qu’elle c’est montré très obéissante, et répondait bien à mes demande impulsive. La deuxième fois, elle a recommencé…elle avait assimilé les lieux et ce n’était plus nouveau pour elle. Dès que je mettais des jambes, elle se cabrait…le moniteur m’a alors dit de travailler sur des exercices très simple. De me fixer un but et de ne jamais céder. J’avais aussi comme défaut de regarder sa tête (oreilles couchées en arrières !), quand elle refusais de se porter en avant , au contraire, il fallait que je regarde loin devant, là où je souhaitais aller. Je constata rapidement la différence. Il fallait aussi que j’anticipe, dès que je voyais le mouvement se dégrader, je la renvoyais gentiment en avant, sans la brusquer. En évitant toujours le conflit. Et au bout de quelques séances , elle redevint respectueuse montée. Je suis toujours vigilante car ça peut revenir vite ce genre de comportement. Mais ça a l’air de lui être bien passé quand même, et comme je réagis au moindre irrespect…
J’ai appris et réapprit beaucoup de choses durant cette période : la patience, le calme, ne jamais s’énerver, lorsque nous sommes en colère, cela ne fait que stresser le cheval.
Que le mental est tout aussi important que le physique, il faut savoir gérer et concilier au mieux les deux.
Qu’il faut s’adapter à chaque cheval tous les chevaux sont différents, un même problème n’aura pas la même solution et qu’il faut chercher la cause première de ce problème. Sinon, c’est impossible d’y remédier durablement. La cause première était ici moi, ma méthode, ma façon de faire. J’ai eu un regard critique sur moi, qui m’a fait changer et changer la jument. Le cheval est le miroir du cavalier ! C’est en partie grâce à mon ouverture d’esprit que j’ai réussit à obtenir la « lutine actuel » ! S’ouvrir à toutes les disciplines, prendre le meilleur de chacune…
Il faut être franc avec soi-même et ne pas se chercher d’excuses. C’est très important. La plupart du temps, les problèmes sont causés par le cavalier, c’est donc à lui de changer son comportement.
Varier le travail , le cheval doit s’amuser, prendre du plaisir dans ce qu’il fait, fractionner les exercices, afin de rendre la difficulté moindre. Si le cheval n’arrive pas quelque chose, lui présenter d’une façon différente et plus facile…
Communiquer avec son cheval, lui faire savoir lorsque c’est bien, c’est mal. privilégier le renforcement positif.
L’équitation est un travail sur soi-même, un travail psychique autant que physique.
En équitation, il y a beaucoup de contraires, qu’il faut réunir : la fixité avec le liant, la fermeté avec la douceur, il y en a plein d’autre, c’est pour ça que ce n’est pas facile et que parfois cela dérape, car on n’a donner plus d’importance à l’un qu’à l’autre, dans mon cas, j’ai été trop douce avec Lutine et pas assez ferme….
Mais avant tout, il faut respecter le cheval si on veut qu’il nous respecte.
Voilà tout mes principes « directeurs », à présent. Et j’en ai peut-être oublier !
Excusez moi pour la longueur du message !
Amicalement,
Alizé
(par Alizé)