Hunter, endurance et autres/Hunter, endurance, and
- Login to post comments
Je fais référence au message de Madame Roper du 4 mai sur ,notamment, sa découverte des parcours hunter et sur le bonheur équestre qu´elle y a trouvé ou même retrouvé.
De manière comparable, je suis venu à l´endurance pour accompagner un partenaire équestre qui avait perdu le sien dans ces courses d´endurance et - sur des distances de 20 à 40 km accessibles avec un entrainement raisonnable - je me suis aperçu que cheval et cavalier se portent ainsi en avant volontiers et qu´ils ne s´en portent que mieux aussi de retour dans la carrière ; et qu´en promenade ou en randonnée, ils prennent aisément un ton d´endurance fort agréable. On me racontait jadis que, dans les années 1930, des officiers suivaient des chasses avec des chevaux de dressage, justement pour les aérer.
Le tout sans jouer à la compétition acharnée ni se placer à côté de la grande endurance sur 90 ou 160 km qui est un monde, semble-t-il, assez déplaisant où comptent beaucoup trop l´argent et les chromes des 4x4.Dans ce domaine, il faut, je pense, rester amateur.
//////////////
With reference to Mrs. Roper´s message of May 4 about her discovery of hunter classes and the happiness she found again about going over jumps.
Similarly, I tried endurance to accompany an equestrian partner who had lost enthusiasm in endurance races and - over distances of 20 to 40 km that can be negotiated with reasonable training - I discovered this way that horse and rider move willingly forward also that they feel better when they return to the arena; and that on the trail or on a trek, they adopt a very pleasant endurance attitude. In the past, I have been told that during the 1930s, some officers followed some hunts with dressage horses, just to aerate them.
The whole thing without indulging into desperate competition or trying the long endurance over 90 to 160 km that seems to be a rather unpleasant domain where money plays a much too large part. In this domain one must remain an amateur.
(par Olivier Collomb)
Tout d´abord, bonjour aux participants de ce forum que je viens de découvrir et où j´ai aperçu des signatures que je connais !
Puisqu´on parle de différentes pratiques équestres, j´ai fait le même genre de constatations en attelage : j´ai mis une ponette fjord du club où je monte, à l´attelage il y a un peu plus d´un an (pour faire des ballades, pas de la compétition).
Ce qui est frappant, c´est la différence de son comportement et d´attitude entre le manège et les sorties attelées.
Au manège, elle promène ses cavaliers où elle veut en tirant tant qu´elle peut, fonce tout droit et ne s´arrête pas. Il faut dire à sa décharge que ses cavaliers habituels ne font pas dans la finesse !
A l´attelage, elle prend tout de suite des allures plus légères et tous ses cavaliers qui sont venus faire un tour avec moi sont frappés par la légèreté et l´énergie de son trot.
Et elle fait toute seule maintenant un certain nombre de choses inattendues : s´arrêter au stop (elle a repéré la bande blanche sur la route), repartir quand il n´y a plus de voitures, éviter les plaques d´égout et les bandes de peinture parce que ça glisse, contourner les piétons et les voitures garées sur le côté, se moquer des motos qui pétaradent et des chiens qui se jettent sur les portails (alors que montée, en promenade, elle fait des écarts)...
Plus étonnant, la sensibilité de sa bouche : elle qui a la réputation d´être un "treuil" réagit à des actions infimes sur les guides à peine tendues alors qu´elle a comme embouchure un simple filet et pas un mors d´attelage. Avec ce seul contact léger (et la voix aussi), j´ai l´impression d´avoir la même complicité avec cette jument qu´avec les chevaux que je monte habituellement.
Je connais des cavaliers qui n´osent pas venir avec moi et encore moins tenir les guides, perdus qu´ils sont de ne pas pouvoir se raccrocher au cheval par les mains et les jambes, avec l´impression de ne rien pouvoir "contrôler" et l´obligation de faire confiance au cheval !
////////////////
First, hello to all participants in this forum that i just discovered and where I have found posters I know
Since we discuss various equestrian practices, I have noticed the same observations in driving: a little more than a year ago, I put on driving a fjord pony of the club where I ride (just for promenades, not for competition).
What is striking, is the difference in behavior and attitude between the indoor arena and harnessed outside.
In the indoor arena she takes her riders where she wants to by pulling as much as she can, rushes straight and doesn´t stop. It must be said that her usual riders are nor refined!
In harness, she immediately adopts some lighter gaits and her riders who come for a drive with me are astonished by the lightness and energy of her trot.
And, now on her own she does some unexpected things: halts at stops (she has noticed the white stripe on the pavement), starts again when there are no more cars, avoids the sewer covers and the yellow stripes because they are slippery, goes around pedestrians and parked cars, mocks the noisy motorbikes and the threatening dogs (while under saddle outside she shies away)...
More surprising, the sensitivity of her mouth: she has he reputation to be a "wrench" but she has minute actions on the hardly taut reins while she has a simple snaffle for bit and not a driving bit. With only this light contact (and also the voice) I have with this mare the same complicity I have with the horses I usually ride.
I know riders who do not dare to come with me and even less to hold the reins, they are lost because they can´t hang on the horse with hands and legs, and they don´t have the impression they can "control" the horse and are forced to trust the horse!
(par Nicole CHANAL)
At attelage like long reins, i suppose you use voice, isn´t it ?
in a manege, the use of voice,and consequently
its learning seams to be reserved to the monitor. It would be interesting, in a lesson, to reserve the use of reins only for direction, and nothing else, just to see.
\\\\\\\\\\\\\\
A l´attelage comme pour les longues rênes, vous utilisez la voix, n´est-ce pas ?
Dans le manege, l´utilisation de la voix, et par conséquent son aprentissage semble réservé au moniteur. Ce serait interessant, dans une leçon, de n´utiliser les rênes seulement pour la direction, et rien d´autre, juste pour voir.
(par Mick Hunter)
oups!
(par Mick Hunter)
C´est vrai qu´on peut se poser la question, le cheval étant sensible à tellement de signaux que celui qui le fait réagir n´est pas toujours celui qu´on imagine.
En attelage, j´utilise la voix pour les changements d´allure et comme récompense (difficile de caresser!).
Je ne l´utilise pas pour les changements de direction (mais il faudrait peut être que j´essaie) donc la sensibilité de la jument à l´action des guides est réelle.
/////////
It´s true that we may ask the question, the horse being sensitive to so many signals the one that makes him react isn´t always the one we imagine.
Driving, I use the voice for gait changes and for rewards. (It´s difficult to caress them!). I don´t use it for changes of direction (but maybe I could try) thus the sensitivity of the mare to the action of the reins is real.
(par Nicole CHANAL)
Je pense aussi que faire de longues promenades (2 à 3 heures) avec beaucoup de pas, un bon trotting et un peu de galop apporte une véritable détente aux chevaux et cavaliers. J´ai toujours fais cela avec mes chevaux (de dressage). J´ai aussi accompagné régulièrement des cavaliers qui partaient dehors accrochés au rênes et tendus. Et puis, après généralement le premier trot, le cavlier se relache pour le bonheur de son cheval qui se libère.
Depuis deux ans, j´ai trouvé un rythme et un mode de vie "idéal" pour ma jument qui est proche du sang et qui a un gros problème d´osteite sur un boulet: au pré la journée, au box la nuit, 2 à 3 scéances de travail par semaine de 45 mn sur le plat, une sortie de 2 à 3 heurs en terrains variés le dimanche. J´ai ainsi un cheval détendu, léger, en progrès constants, plus de soucis de santé ni de stress, et après 30 ans d´équitation ai découvert le bonheur total à cheval.
////////////
I think also that long trail rides (2 to 3 hours) with a lot of walk, a good trotting and a little canter is a great relaxation for the horses and the riders. I have always done that with my dressage horses. I have also regularly accompanied some riders who went on the trail hanging on the reins and tense. And, usually after the first trot, the rider relaxes and the horse becomes happy.
Over the past two years, I found for my mare a rhythm and an "ideal" way of living, she is close to pure bred and has some osteitis on a fetlock: in the filed during the day; in the box at night, two to three 45 mn working sessions per week on the flat, one 2 to 3 hours trail ride on Sunday? This way, I have a horse who is relaxed, light, progressing continuously, no more worries about health or stress, and after 30 years of equitation I have discovered a total happiness in riding.
(par Antoinette Roper)