Domination ou ignorance equestre
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Chere Caroline,
Je ne sais pas si vous etes naive ou si c´est moi qui exagere! Neanmoins ce n´etait qu´une question. Pour repondre, je dois dire qu´au travers de mes experiences professionnelles, j´ai observe plusieurs phenomenes qui relevent parfois plus de la barbarie que de l´enseignement. J´ai vu des jeunes chevaux en boxe, non-debourres ( Debourrage est un terme que je n´aime pas car il fait reference a un degrossissage et, peut-t-on degrossir un cheval comme on le fait pour de la matiere? En anglais, c´est pire, on appelle cela " breaking in= casse. Enseignement ou education me semblerait peut-etre plus approprie ) bride avec un filet mince auquel l´entraineur avait mis des ficelles de chaques cotes qui etaient relies a un surfaix. Les chevaux restaient " rassembles " parfois jusqu´a 3 ou 4 heures, comprime par ces engins de tortures! Autre exemple de domination est celui ou le sois-disant ecuyer qui fait cette remarque au proprietaire du cheval: " Quand je demande un exercice, je veux obtenir le resultat de suite! Enfin, le port d´eperons violents, les renes allemandes utilisees a tous vents. Il ya aussi ce cheval completement encapuchonne auquel on demande de piaffer dans une position qui ne lui permet pas mechaniquement d´executer ce mouvement. Je terminerai par ceux qui " dechargent sur leur monture leur trop plein de "mal etre" et ou, j´ai souvent vu des chevaux paniquer dans leur boxe quand leur proprietaire arrivaient!
Ignorance, frustration ou... desir de dominer?
Je me pose tojours la question.
Avez-vous d´autres idees pour essayer de definir ces comportement ou fait d´autres experiences de ce type dans le cadre de la competition, du manege ou vous montez, chez des prives?
PS: desole pour les accents mais je tape sur un clavier anglais!
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Dear Caroline,
I do not know if you are naive or if it´s me who exagerate! To answer, I did few professional experiences which are more "barbarian " than education. I saw unbroken young horses ( not a very good word which means broken, in french it´s " casse " like you brake a branche.Teaching or educating the young horse would be probably a better word)to which the instructor put a bridle with strings which were attached to a roller. The horse has to stay for hours in a so called "collected position "! Another example of domination is the comment of an another trainer who said to his client: " when I ask something to a horse, I want an immediat result! I do not expend mysel on the abuse of heavy duty spurs, the draws reins and this rider/trainer who rode his horse completely behind de bit and asking piaff, which was no possible in that position...but he had to! They are riders who discharge their anger while riding and where the horses panicking in their boxe when they see their owner coming!
Ingnorance, frustration or....domination? I still wonder.
If you have another way to describe that kind of behaviour, let me know. Also,did you encounter the same the same situation in competition, in you riding school or in priviate?
(par Fredy Mercay)
Après coup, je m´aperçois que je suis devenue un peu naïve, car je ne suis plus habituée à voir des comportements barbares depuis que j´ai quitté le monde des clubs. Mais effectivement, si je remonte dans mes souvenirs, j´ai hélas trop d´exemples de la domination volontaire, d´accès d´humeur, de colère... Un jour, alors que je passais mon galop 3, un vieux cheval ne voulait pas sauter l´obstacle. Alors le moniteur, au lieu de remettre en question la cavalière, l´a fait descendre de cheval, il l´a attrapé, et a tiré une dizaine de fois violemment sur son mors, et juste après, une bonne dizaine de coups de cravache. Ce jour là, j´ai juré de ne plus mettre les pieds dans un établissement pareil. Et pourtant il suffirait de relire les programmes des galops pour se rendre compte que "le cavalier doit toujours se remettre en cause si le cheval n´obéit pas" (c´est dans un manuel de galop 1 à 4 !)
///////[Summary]
Now, I realize that I became somewhat naive. I had forgotten the barbarian behaviors I witnessed in clubs. However the programs for "galops 1 to 4" are specific " The riders must always look at themselves to find what they do that causes the horse to disobey".
(par Caroline Robin)
Le respect,
ça marche dans les deux sens homme /cheval et cheval / homme,
par respect j´entend respect physique et qui ce qui est tout aussi important le mental,
avec la désensibilisation tu joues, avec sa cervelle.
la dernière fois, que je l´ai fait c´était , pour éviter à un cheval un parcours de chasse destiné à lui apprendre à s´économiser en l´épuisant.
Cependant si l´on cherche
autre technique qui n´a rien à voir, pour ne pas jouer avec sa cervelle, que feriez-vous ?
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Respect works in the both two direction, man / horse and horse / man,
By respect i mean physical and which is also important the mental,
with desensibilization you play with fire, with his brain.
The last time i done, it was to do not let a horse participate to a hunting session, only
destined to learn economy by exhausting him.
Therefore if we want to look for an another technic which get nothing in commmon with, to do not play with his brain, what would you do ?
(par Mick Hunter)
<< l´ecuyer qui traite l´animal comme une machine soumise seulement à l´impression du moment, sans souvenir, sans conception, ne sera jamais qu´un mauvais écuyer>>
François Baucher
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<< The trainer who treats the animal like a machine subjected only to the impression of the moment, without memory, without conception, will only be a bad trainer>>
François Baucher
(par Serge)
Changer les termes peut être dangeureux car leur signification est juste et leur choix ne s\'\'est pas fait au hasard. Débourrage, qui sous- entend dégrossir s\'\'applique à juste titre pour le cheval. Similaire à une pierre, il devra être taillé parallèlement à l\'\'égo de celui qui l\'\'emploi. Malheureusement, certains cherchent à élaborer des termes nouveaux où plus"savants" au risque de brouiller les pistes et d\'\'égarer tout le monde.Ne dit-on pas "dégrossir la bête"?
N\'\'oubliez pas que pour beaucoup d\'\'hommes, un homme signifie muscles et donc, le cheval devra répondre à ce genre de critères pour la joie de l\'\'utilisateur et sa parèdre qui se sentira rassurer par cette vision "idéale".De là découle tout le cortège de méthodes, notamment le rassemblé, qui tend à "étaloniser" le cheval sur l\'\'autel du paraître.
(par Un cheval blanc?)
Qui que vous soyez,
vos élucubrations fantasques n\'\'ont pas leur place sur ce forum.
Ne perdez plus votre temps ici.
Merci.
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Who ever you are,
your weird wild imaginings have no place in this forum.
Don\'\'t loose your time any longer here.
Thanks.
(par ALLEGE-IDEAL)
C´est bien de "dominer" le cheval qu´il s´agit trés souvent. Et dès lors qu´il y a des spectateurs, la tentation devient plus grande. Ce qui explique une partie des "corrections caractérielles" vues sur certains paddocks (et heureusement de plus en plus sanctionnées par les commissaires). Ou alors, la violence du cavalier traduit en fait sa peur. J´ai moi même battu mon cheval (il y a longtemps, longtemps) par trouille (celui qui a 27 ans aujourd´hui). La violence du comportement ne se limite pas aux coups : les hurlements, manipulations brutales ... En changeant ma relation au cheval, en établissant d´autres rapports, je me suis détendue. La peur m´a abandonnée et j´ai cessé de crier, pour un oui, pour un non. J´ai eu un gros accident avec Hermès à la fin de cet été : je l´ai surpris par derrière, alors qu´il sommeillait attaché au soleil. Sans même un claquement de langue, j´ai tiré sur le velcro qui fermait une de ses guêtres arrières. En une fraction de seconde, j´ai vu les deux fers en face de mes yeux. Si le cheval avait détendu les jambes, je ne serais plus là. à ce moment précis, j´ai compris ma bêtise, et su que le châtiment (le mien) serait terrible. Hermès n´a pas terminé sa ruade ; il a laissé retomber ses postérieurs verticalement. Un des fers à heurté ma rotule, glissé le long du tibia et a frappé la maléole externe en se reposant. Sous l´impact, le pied a été luxé. Je n´ai eu aucune fracture. Les raisons pour lesquelles j´étais "ailleurs" n´ont rien à voir avec l´équitation. Ce qui est important est que j´ai trés vite compris que ce cheval m´avait épargnée, et que jamais je n´ai eu de colère envers lui. Et plus tard, quand j´ai pu sortir de mon lit (un mois après), je suis allée le voir dans sa pâture avec mes béquilles. Que je me suis sentie fragile et petite devant mes trois "mastodontes". Et pourtant, je sentais bien que je ne risquais rien. Et les chevaux avaient l´air contents de me voir. Et quand je suis remontée la première fois (je ne pouvais pas chausser les étriers), j´ai été impressionnée par le soin qu´ils prenaient de moi : tout en sentant combien ça les démangeaient de "partir", ils restaient au pas, attentifs à la moindre de mes demandes. Pourtant cela faisait 2 mois et demi qu´ils n´avaient pas été montés (ils venaient de passer tout ce temps "lâchés" sur 2 hectares sans même être rentrés en box le soir). La peur, la colère, l´impatience, toutes ces émotions négatives ont une grande part dans les violences faites aux chevaux. Mais plus encore que la carotte dont parle Mick dans son dernier mail, il faut aussi ouvrir son coeur, "apprivoiser". "-Apprivoiser ? Qu´est ce que cela veut dire ? demande le Petit Prince au Renard. "- ça signifie créé des liens,..." explique le renard. Pour ceux qui l´auraient oublié, relire St Exupéry.
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Very often riding is about "dominating" horses. And, the temptation becomes even greater when people are watching. Which explains some of the corrections done in the paddock (fortunately penalized by officials nowadays). Or else the violence of the rider indicates his fear. I did that myself a long time ago. Violence expressed not only with blows but also with shouting, brutal handling ... I relaxed while changing my relation with the horse.
Last Summer I surprised Hermès. He was about to kick my face. But realizing that it was me, he didn´t finish his kick. His hind legs dropped on one of my leg damaging it without braking it. I was aware that the horse spared me and I was not angry against him. A month later , when i could leave my bad I went on crutches to see him and his companions in the pasture. I felt very small besides these three "giants". However I did feel threatened. The horse seemed happy to see me. And, when I rode again, I couldn´t put yet my stirrups on, I was impressed how they took care of me, even though I could feel their desire to go. They hadn´t been ridden for 2 1/2 months. Fear, anger, impatience, all these emotions feed the violence against horses.
(par nathalie)