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Dressage & competition/Tr.

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Anonyme
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Joined: 28/08/2011

J´ai ete invite, vendredi, a assister aux epreuves de dressage qui avaient lieu aux abords de Melbourne. M´etant dernierement quelque peu distance de ce genre de concours, je ne savais pas trop a quoi m´attendre. En compagnie de mes amis, nous avons regarde deux epreuves: Intermediaire 1 et Grand Prix. Nous nous demandions si nous assistions a un concours de dressage ou de poids et halteres! A ce niveau, a part une ou deux exceptions, la plupart des chevaux etaient compresses entre des jambes bottees, munies de mechants eperons et de mains qui n´en pouvaient plus de tirer. Un vrai tour de force ou l´on se demandait si le cheval etait de la partie ou s´il faisait office de figurant!. Et puis, comment peut-on pretendre acceder a ce niveau quand des mouvements de base comme les reculers ( arraches, precipites et non diagonalises ), les demi-tours serres en complete perte d´impulsion, les transitions descendantes qui ne passent pas ( ou souvent le cavalier bascule d´avant en arriere en tirant sur les renes ) sans parler du piaffer pique ou inexistant ( Le cavalier bouge et frappe mais rien ne se passe au-dessous )et le passage qui est tout sauf aerien.

Avant de quitter les " coulisses de l´exploit ", un spectateur nous a fait la remarque suivante: " C´est un hommage aux entraineurs australiens ( a mon avis on le rencontre aussi ailleurs )de voir autant de chevaux sans arriere-main en epreuve de dressage.

S´il est vrai que la plupart des cavaliers preferent ignorer la monte dite " legere ", j´irais plus loin en posant la question suivante: " La monte en force n´est-elle pas aussi la demonstration evidente du pouvoir de domination du cavalier sur l´animal ? ". Car,dans l´exemple cite plus haut, la plupart des cavaliers et cavalieres sont plus souvent en lutte avec leurs chevaux au lieu d´en faire un partenaire au sens noble du mot!
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I was invited, last friday, to watch a dressage competition near Melbourne. With my friends, we saw two tests: Elementary 1 and Grand Prix. We asked ourself if we were watching dressage or weight lifting! At this level, except for one or two pairs, most of the horses were compressed between boots with heavy duty spurs and hands who could not stop to pull. A real game of force where we thought: " what is the horse supposed to do, does he exist or is he only an extra? ". Nobody should pretend to ride at this level when the basic movements are not even established: the reinback are pulled back, too fast and not diagonalized. The half pirrouette, performed with a loss of impulsion. The transitions are not going through ( often the rider is moving from front to backward, pulling at the same time on the reins ), without talking about the piaff which is poor in cadence and elevation and the passage which is everything except aerial.

Before leaving the " exploit´backstage", we heard this comment that came from someone in the crowd: " It is a tribute to the Australian training that so many horses can complete a dressage test having no back legs !".

If it is true that most dressage riders do not want to hear anything about lightness, we could also put on the next question: " Riding in force can be also the evident demonstration of the power of the riders wanting to dominate at any price their horses!". In the example I described above, most of the competitors are too often fighting with their horses instead of trying to ask them to be a partner, in the noble sense of this term.

(par Fredy Mercay)

Anonyme
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Joined: 28/08/2011

Monte en force = pouvoir de domination sur l´animal ?

Je pense, à moins d´être naïve que peu de gens montent en force pour caractériser leur pouvoir de domination.

Je penserais plutôt au fait que trop de cavalier(e)s veulent progresser et faire progresser leur cheval plus vite que la musique.

Cela peut s´expliquer en partie par notre culture occidentale, qui ayant peur de la mort (inconsciemment), nous voulons progresser à court terme, à moyen terme parfois, mais c´est très rare d´entendre des gens qui veulent prendre le temps de progresser au rythme naturel de ce qu´ils et leurs chevaux sont capables de faire.

Par conséquent, et ça se retrouve dans de nombreux sports, on pousse, on tire, on arrache des mouvements à soi-même, aux chevaux, car la notion d´ "effort musculaire" est trop souvent synonyme de "forcer", c´est-à-dire obtenir un mouvement à tout prix. Le problème est que nombre de chevaux donnent beaucoup, et certains cavaliers en profitent pour en demander à chaque fois un peu plus.

Alors évidemment, les résultats sportifs viennent plus vite quand on tire, mais c´est au détriment de la grâce. Je suis aussi convaincue qu´il est plus facile en compétition d´évoluer sur la technique (car elle fait appel à des mécanismes connus) que d´évoluer sur la grâce, car cette dernière notion fait appel à des mécanismes largement inconnus, et peu sont prêts à accepter d´abandonner le fantasme de tout comprendre...
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[Summarized]
Using force in riding = Dominating power over the animal?
I think, unless being naive, that only few persons use force in riding to assert their power of dominating.
I would rather think that too many riders want to progress and make their horse progress faster than its possible.

This may be explained in our occidental culture that fears (unconsciously) death, that finds life is too short and are in a hurry.
So very few take their time and respect their horse´s need.
Therefore, like in every sport, we use strength and force to obtain a movement at all costs
Unfortunately horses are generous and riders take advantage of it by always asking for more.

Then obviously, results occur more rapidly by using force and sacrificing elegance.
I am also convinced that it is easier to progress technically than artistically.
The first is based on knowledge and the second on feelings, and few people are ready to give up their fancy for understanding everything

(par Caroline Robin)