Sensations trompeuses.../Misleading feelings...
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Bonjour,
Je reviens d\'une balade avec mon poney, faite au pas et sans étriers (avec juste le tapis et la selle posée sur son dos), puisque j\'avais oublié ma sangle à la maison, et j\'en ai profité pour "régler" ma position, grâce à l\'oeil néophyte de mon père, qui se baladait à pied à côté de moi.
Avec toutes mes belles phrases théoriques, et même pratiques, sur la position à cheval, et à force de monter seule, faute de trouver un enseignant ou un volontaire susceptible de me regarder évoluer (et je n\'ai pas de miroir), j\'ai eu comme une "révélation" (qui peut sembler évidente, en théorie !), quand j\'ai demandé à mon père de me dire à quel moment j\'avais mes épaules-hanches-talons alignés.
Par tâtonnements, j\'ai remarqué que mes bras et mes épaules étaient beaucoup plus libres, quand je croyais me pencher trop en avant ! Mes sensations étaient bien faussées, puisque lorsque j\'avais la sensation d\'avoir le dos bien droit, comme on m\'a toujours répété de le faire, j\'avais en vérité les épaules derrière la ligne des hanches, avec, comme répercussion de durcir mes bras et mes épaules.
J\'en ai tiré la conclusion suivante : à force qu\'on me dise "tiens toi droite", "redresse-toi", j\'ai fini par adopter une position à cheval où je me sentais droite (alors qu\'en vérité, j\'étais trop en arrière), mais qui devenait inefficace, puisqu\'inappropriée à mon physique. Depuis cette prise de conscience, je vais désormais m\'attacher à ne pas faire attention à mes fausses sensations, c\'est-à-dire que je vais me dire, à chaque fois que j\'ai la sensation d\'être assise trop en avant, de ne plus y faire attention, de sorte que je serai plus attentive à retrouver une position qui aura l\'air "bancale" pour moi dans un premier temps, au profit de l\'efficacité, car j\'ai remarqué que l\'air circulait beaucoup mieux dans mon dos et celui du cheval.
De plus, quand je me sentais vraiment trop en avant, mon père m\'assurait qu\'à ce moment là, j\'étais droite, dans le sens "épaules, hanches, talons alignés". J\'ai vérifié en regardant mon ombre, et cela était vrai ! Comme quoi, il est important de se faire "regarder", même par un oeil non averti ! Enfin, j\'avoue que je croyais mettre en pratique ce que je disais en théorie, et de vieilles habitudes d\'éducation restaient pourtant ancrées en moi !
A bientôt
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Hello,
I return from a trail ride with my pony, at the walk without stirrups (with only the saddle and the pad on his back), since I had forgotten the girth at home, and I took this opportunity to "adjust" my position, thanks to the neophyte eye of my father, who was walking on foot by my side.
With all my theoretical, and even practical, sentences about the riding position, and because I usually ride alone, since I cannot find an instructor or a volunteer who could watch me progress (and i don\'t have a mirror), I had a "revelation" (that may seem evident, in theory!), when I asked my father to tell me when I had my soldierships in alignment.
Through trials and errors, I noticed that my arms and my shoulders where much freer, when I thought I was leaning to far forward! My feelings were totally wrong, since when I felt that my back was perfectly straight, like I had been told repeatedly to hold it, I had actually the shoulders behind the vertical of my hips, with, as consequence the tightening of my arms and shoulders.
I drew the following conclusion: being continually told to "seat straight", "straighten", I ended adopting a riding position in which I felt straight (while I was really leaning too far back), but that was inefficient, since it was conflicting physically with me. Since I became aware of this, I will from now on pay attention about being misled by my wrong feelings, i.e., each time I will feel that I\'ll feel that I am seating too far forward I will tell myself to forget about it, so that I will be more careful to find a position that at first will feel "crooked", to benefit efficiency, since I noticed that air circulates much better in my back and the horse\'s back.
In addition, when I felt really too far forward, my father then confirmed that I was straight, meaning that my "shoulders, hips, heels were aligned". I checked looking at my shadow, and that was true! This justify that it is important to have someone watch you even if he has an uneducated eye!
Finally, I confess that I thought I was practicing what I was preaching, and some old learned habits remained anchored in me!
To soon
(par Caroline Robin)
Cette question -celle de la mauvaise sensation ou de la sensation décalée par rapport à la réalité objective et observable- cette question donc, est à mon sens un grand problème équestre.
On retrouve ses conséquences à de nombreux niveaux ; la position globale, la symétrie des mains, la position de la tête... mais aussi dans le rapport du cavalier avec son cheval : sensation qu’il est droit alors qu\'il ne l\'est pas, incurvation, rapport avec la vitesse effective...
C\'est un piège qui doit être évité étant donné qu’il est très dur de s\'en échapper après.
A quoi cela est-il dû?
L\'explication de Dominique Ollivier me parait intéressante : Dans la plupart des activités physiques on demande aux personnes une adaptation plus ou moins grande de fonctions qu\'ils connaissent depuis leurs plus jeunes années : depuis la marche sur deux pieds. Il existe alors un referant et ces individus peuvent construire l’image mentale de leurs mouvements par rapport à celui-ci.
Il n\'en va pas de même en équitation où l’on passe d\'une relation on le substrat est le sol (immobile) et où le contact se fait sur des surfaces de faibles dimensions très mobiles (les pieds) à une situation sur le cheval toute différente : le substrat est mouvant et mobile (le cheval) et le contact se fait sur une surface plus large (les fesses). Dès lors beaucoup de changements s\'opèrent : le rôle des jambes n\'est plus le même, le centre de gravité se déplace vers le haut...
Toujours est-il que le cavalier se trouve dans une situation nouvelle jamais vécu jusqu\'alors, sans référentiel de base il est vierge de sensations équestres.
Il va alors se créer de nouvelles sensations que le cerveau va tenter d\'associer a un passé kinesthésique qui peut être contradictoire. Voila le piège.
Ainsi née ces sensations facétieuses capables de tant de nuisances.
Cela étant dit, voire d\'où cela vient est important, mais il faut surtout éviter de créer des fausses relations physiques. Comme il à été dit, l\'oeil semble un outil capital, qu\'il soit extérieur (personne a pied) ou intérieur (miroir). Par ailleurs il a été démontré depuis longtemps que le système oculaire fait parti, avec le système vestibulaire, du « système central de régulation de l’équilibre de l’individu ».
Par rapport à cela, la question qui se pose d’abord est celle du rapport des sensations chez le débutant de tout age.
Il me semble que l\'on privilégie aujourd\'hui l\'efficacité pour avoir une sensation du juste.
Je m\'explique : on fait prendre des positions qui vont -à coups sures- avoir des répercutions sur le poney ou le cheval mais qui ne sont pas -au final- les gestes efficaces (Par exemple, faire arrêter les montures en demandant aux cavaliers de reculer exagérément les épaules).
On peut comprendre la finalité d\'une telle démarche : il faut obtenir du cheval la réponse souhaiter pour que l\'élève l\'assimile.
Cela ne me semble pas être la bonne méthode.
Ne faudrait-il pas mieux essayer de créer les bonnes sensations dès le départ, pour ensuite les affiner ? Crée des situations, des dispositifs matérialisés (utilisation du regard)? Adapter les paramètres pour que l\'élève découvre les bases justes qui pourront ensuite se diversifier un peu en fonction de chacun (morphologie, montures, expériences)?
Par exemple, faire monter avec des rênes un peu longues pour permettre de bien positionner les bras et cela avec des animaux dressés (montés par des personnes de meilleur niveau, longues rênes...).
On peut pousser encore la réflexion et admettre qu\'il est dur de se concentrer sur deux choses différentes : diriger, "contrôler" sa monture d’une part, et "être avec" c\'est à dire ressentir et s’adapter aux oscillations provenant du poney d’autre part.
Dans ce cas, pourquoi ne pas dissocier les deux et dans les premiers temps faire travailler les cavaliers parallèlement sur des séances classiques et sur des séances de voltiges équestres adaptées (pas besoin de savoir faire le salto arrière!!).
Avec un cheval juste et des sensations justes, les gestes, les positions, auront tendances à se dessiner d’eux même, il ne reste aux moniteurs qu’à en définir d’avantage les contours.
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This question - about the poor feeling or the feeling offset from the sought and observable reality - is IMO a big equestrian problem.
We find its repercussions in a number of issues; the overall position, the symmetry of the hands, the position of the head ... but also in the connection between the rider and his horse: this feeling that he is straight while he is not, bending, relation to the effective speed...
It is a trap that must be avoided because it is very difficult to correct later.
Why does it happen?
I find Dominique Ollivier\'s explanation interesting: In most physical activities we ask people to adapt more or less some activities they know from their youngest years: since they started to walk on both feet. Then there is a reference these persons can use to build up a mental image of their movements.
With equitation its is no the same, we go from a position where we stand on the ground (still) on two small very mobile small size areas (the feet) to a totally different position on the horse where we sit on a moving and mobile support (the horse) and the contact is through a larger area (the buttocks). Therefore many changes take place: the role of the legs is not the same, the center of gravity moves upwards ...
Anyhow the rider finds himself in a position never experienced before, without a basic reference equestrian feelings are virgin for him.
He will then create new feelings that the brain will try to link to a kinesthetic past that may be contradictory. That\'s the trap. So these possibly non sensorial mischievous feelings appear.
This being said, it is important to find where this comes from, but it is most important to avoid creating some misleading physical relations. As it has been said, the eye is an important tool, whether it is exogenous (a person on foot) or indigenous (mirror). Besides long ago it has been demonstrated that the visual system is a part, with the vestibular system, of the "central system regulating the sense of balance".
Regarding this, the first question to ask concerns the interactions of feelings in beginners at all ages.
It seems to me that nowadays we emphasize efficiency to feel more accurately.
I explain: we teach some positions that will -for sure- have repercussions on the pony or the horse but that are not -at the end- the efficient actions. (e.g., have the rider back exaggeratedly his shoulders to stop a horse).
We can understand the final result of this action: we must obtain the desirable result from the horse for the student to get it.
This does not strike me as a good method.
Wouldn\'t it be preferable to try to create the good sensations at the beginning, and refine them later? Create situations, materialized devices (use of the sight)? Adjust the parameters to help the student in discovering the correct basics that later may vary a little with each individual (morphology, mounts, experiences...)
E.g., with trained horses ride with slightly long reins to allow to place the arms properly (for higher level riders, long reins...)
We can still go farther in our thinking and agree that it is hard to concentrate on two things at the same time: directing, "controlling" your mount on one side, and "unite" i.e., feel and follow the oscillations coming from the pony on the other side.
Therefore, why not separate the two and at the beginning have the riders on classical lessons and on specialized vaulting lessons (no need to perform the back flip!!).
With a well coordinated horse and some correct feelings, actions, positions, will tend to set in on their own, and the only thing left for the instructors will be to define more clearly their outlines.
(par julien gouz)
Caroline,
vous parlez de "épaules-hanches-talons alignés" comme si il est évident que c\'est la position idéale.
Lisez l\'intervention récente de Jean d\'Orgeix sur ce site. A propos de la position à cheval.
(Pour y acceder, il faut être membre de l\'association. Sinon, jetez un oeil à son livre "Angles et rythmes").
Le fait de pouvoir tracer mentalement une ligne entre les differentes parties de notre corps est intellectuellement satisfaisant pour le cavalier, mais l\'observation des plus grands cavaliers est en contradiction avec cette géométrie.
Plutot que de parler de position, peut-être vaut-il mieux parler d\'équilibre : le cheval doit-être devant les jambes mais derrière la main, un équilibre reculé permet de reporter du poids sur les hanches, etc...
Certains grand maîtres parlent de l\'orientation de la ceinture du cavalier comme une aide précieuse, mais c\'est encore abstrait pour moi. (d\'ailleur, si quelqu\'un peut éclairer ma lanterne sur ce sujet ...)
Mon instructrice me dit souvent qu\'un cheval ne peut être lourd dans la main que si le cavalier le lui permet en n\'étant pas assez assis dans sa selle : le cavalier est "en avant" de sa position. Mon experience personnelle m\'a permis de constater que ... ca marche très bien !
Je suis cependant d\'accord avec vous sur un point : on a souvent des sensations fausses, en particulier au niveau de la symétrie de nos action : comment avoir un cheval qui s\'incurve aussi bien à droite et à gauche alors que nous sommes nous même dissymétriques droitiers ou gauchers, donc malabiles du côté opposé et moins musclé, etc...
Mais on dirait que la dissymétrie du cavalier est un sujet tabou, comme la condition physique du cavalier, sa souplesse, sa musculature...
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Caroline,
you mention the "shouders-hips-heels alignment" as if it is evident that it is the ideal position.
Read the recent intervention of Jean d\'Orgeix on this site; About the riding position.
(To access it you have to be a member of the association. If not, take a peek at his book "Angles and Rhythms").
The ability to trace mentally a line between the various parts of our body provides an intellectual satisfaction for the rider, but observations of the greatest riders are in contradiction with this geometry
rather than talking about position, may be it would be preferable to talk of balance: the horse must be in front of the legs but behind the hand, a shifted back balance helps put some weight on the haunches, etc ...
Some great Masters mention the orientation of the belt of the rider as a precious aid , but this is still abstract for me. 5i\'ll welcome any light on this subject...)
My instructor often tells me that a horse can only be heavy on the bit if the rider lets him do it by not being properly seated in his saddle: the rider is "forward" of his position. My personal experience allowed me to note that ...it works very well!
However, I agree with you on this point: often we have misleading feelings, especially regarding the symmetry of our action: how to have a horse who bends as well to the right as he bends to the left while we are not symmetrical either right handers or left handers, therefore somewhat clumsy and less muscled on one side, etc...
But it seems that discussing the asymmetry of the rider is taboo, just as much as the physical condition of the rider, his suppleness, his musculature...
(par marie)
Bonjour Marie,
Je suis tout à fait d\'accord avec vous pour parler plus d"équilibre" plutôt que de "position".
En ce qui concerne la ligne "épaules, hanches, talons", j\'ai lu le texte de Jean d\'Orgeix dès qu\'il a été publié. Je lui ai d\'ailleurs répondu par un mail personnel, pour lui apporter une explication de cette ligne.
En effet, je pratique la Technique Alexander, et je me suis aperçue que l\'on faisait beaucoup moins d\'efforts et que les équilibres se répartissaient beaucoup mieux, justement en respectant (plus ou moins) cette fameuse ligne. Cependant, cette ligne n\'est pas figée, elle est dynamique, et doit s\'adapter à chacun différemment.
La ligne peut être plus ou moins verticale, l\'important est que les talons, les hanches, et les épaules soient sur une même droite (comme cela, la ligne n\'est pas rigide, elle n\'est pas obligatoirement perpendiculaire au sol). Si je défends cet équilibre, c\'est qu\'il est vraiment efficace pour moi. Il ne me viendrait pas à l\'idée de l\'imposer aux autres, mais seulement d\'expliquer en quoi cela peut contribuer à un équilibre plus naturel et plus efficace à pied, comme à cheval.
Pour vous convaincre que cette ligne "épaules hanches talons" n\'est pas forcément inutile, je vous conseille un tout petit exercice : à cheval, au pas, faites le avancer, rênes au contact ou non, avec la ligne (verticale) de vos épaules derrière vos hanches. Ensuite, faites la même chose en avançant vos épaules jusqu\'à ce qu\'elles soient sur la même ligne que les hanches. Vous allez être très surprise du résultat ! (ça s\'appelle remettre les épaules devant les hanches, et ça contribue à faire respirer votre dos et vos bras !). Cet exercice est valable à cru aussi. Cette droite permet de favoriser un jeu optimal de toutes vos articulations, mais comme je l\'ai déjà dit, c\'est une droite à adapter à chacun !
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Hello Marie,
I am in total agreement with you about discussing "balance" rather than "position".
Regarding the alignment "shoulders-hips-heels", I read the text of Jean d\'Orgeix as soon as it was published. And I sent him a personal mail to give him an explanation for that line.
Effectively, I practice the Alexander Technique, and I noted that we make much less efforts and the balances are better distributed, by respecting (more or less) this famous line. However this line is not fixed, it is dynamic, and must be adjusted differently to each person.
The line may be more or less vertical, what matters are that the heels, the hips, and the shoulders be on the same straight line (that way the line is not rigid, it is not necessarily perpendicular to the ground). I support this balance, because it really works for me. It wouldn\'t come to my mind to enforce it unto others, but I just want to explain how it may contribute to a more natural and more efficient balance on foot, like on horseback.
To convince you that this line "shoulders hips heels" is not necessarily useful, I suggests a very small exercise: riding, at the walk, make the horse move forward, reins in contact or not, with the (vertical) line of your shoulders behind your hips. Then, do the same thing moving your shoulders forward until they are on the same line than your hips. You are going to be surprised of the result! (it is called placing the shoulders in front of the hips, and that helps your back and your arms breathe!) This exercise is helpful bare back as well! This straight line helps the optimal play of all your articulations, but as I said already, it is a straight line adjusted to each individual!
(par Caroline Robin)
Bonjour Julien,
Vos idées sont très intéressantes, et si j\'étais monitrice, je les appliquerais (puisqu\'elles sont les miennes aussi) ! Il ne me reste plus qu\'à trouver un club qui laisse libre cours à ces idées au delà de la question de leur financement.
Je suis bien d\'accord qu\'il faudrait enlever ce schéma qui se perpétue souvent : "tiens-toi comme ci, baisse les talons, recule tes épaules". Ce sont des expressions qui ne sont jamais expliquées, et qui sont inefficaces la plupart du temps.
J\'ai eu l\'occasion de donner quelques cours à des débutants, et une des premières leçons que je leur donnais était de ne pas s\'occuper de leur position, de ne jamais tirer sur les rênes, même pour arrêter un cheval, et de sentir le cheval en premier lieu. Une fois que c\'était acquis, je leur donne un petit repère qui est efficace jusqu\'à maintenant : c\'est de vérifier que l\'étrivière reste à la verticale, et qu\'elle n\'est pas tendue, ou à peine. Par ce moyen, cela permet de vérifier que le cavalier n\'a pas de tensions excessives qui se répercuteraient sur le cheval.
A bientôt
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Hello Julien,
Your ideas are very interesting, and if I was an instructor, I would apply them (since they are mine as well)! I only have to find a club that will let free hand to these ideas beyond their financing problem.
I agree that we should eliminate this frequently perpetuated scheme: "hold yourself that way,drop your heels, shoulders back". These are expressions that are seldom explained, and that are most of the time ineffective.
I had the opportunity to give some lessons to beginners, and one of the first lessons I taught them was to stop worrying about their position, to never pull on the reins, even to stop a horse, and first to feel the horse. Once that was obtained, I gave them a small reference that has worked so far: to verify that the stirrup leather remains vertical, and its is hardly taut or somewhat loose. Through this mean, we can check that the rider does not host any excessive tension that may affect the horse.
To soon
(par Caroline Robin)
effectivement, le gros problème d\'équilibre que recontre le débutant vient de ce que ses repères de bipède sont totalement inefficaces à cheval; il faut avant toutes choses qu\'il s\'en crée de nouveaux, afin d\'avoir le sentiment juste de son corps et de la nouvelle répartition de son équilibre, des nouveaux jeux à donner à ses articulations pour se lier à son cheval; et il faut qu\'il ait une conscience exacte de la façon dont son corps travaille, afin de pouvoir ensuite gérer correctement son cheval; pour cela, des exercices de gymnastique au sol( jamais enseignés malheureusement) permettent de progresser plus rapidement; une chose importante aussi: le regard! il ne faut pas, comme on le voit trop souvent, chez tous cavaliers, confirmés comme débutants, regarder les oreilles de son cheval: cela amène à être introverti; il faut regarder loin devant soi, car ainsi, au-delà des avantages que cela représente pour le positionnement à cheval( puisqu\'il n\'existe pas une seule position!), cela permet de prendre conscience de son cheval et de le placer dans son environnement; ainsi, les nouveaux repères de l\'équilibre cavalier apparaîtront plus rapidement et de façon plus consciente; question enseignement, le gros problème vient de ce que les enseignants actuels ne sont pas capables d\'expliquer le pourquoi des choses qu\'ile enseignent; d\'où explications partielles, incomplètes et non comprises par le cavalier; il faut savoir réfléchir aux problèmes équestres! et combien d\'enseignants(il serait intéressant d\'en avoir une idée!) interviennent sur ce forum?....
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Effectively, the major balance problem a beginner faces comes from his biped references being totally inefficient on horseback; above all he has to create new references, in order to have a good feeling about his body and the new distribution of his balance, to give new tolerances in his articulations to connect better with his horse; and he must be an exact awareness of the way his body works, in order to become able to guide his horse; to achieve that he needs exercises on the ground (unfortunately never taught) to progress more rapidly; also another important thing: the eyes! In contrary to what we see too often riders of all levels do, it is not right to look at the ears of the horse: this fosters introspection: it is important to look far ahead, since this way, besides the improvement of the riding position (since there are more than one position!) it will bring up some awareness of the horse relatively to the environment; this way the new references of the equestrian balance will appear more rapidly and with an improved awareness; regarding education, the big problem comes from the fact that present instructors are not able to explain the logic of what they teach; it important to think about the equestrian problems! and (it would be nice to have an idea!) how many instructors contribute to this forum? ...
(par yves katz)
mon souhait le plus profond, pour faire suite à ma dernière interrogation, serait que bon nombre d\'enseignants interviennent sur ce forum; de la réflexion que cela engendrerait sur les problèmes équestres, naîtraît une nouvelle pédogogie, plus en rapport avec le développement de la complicité cheval- cavalier et à l\'origine d\'une base mieux formée permettant de mettre en avant la future élite qui donnerait une meilleure image de notre tradition équestre; qu\'en est-il aujourd\'hui de la nouvelle méthode de pédagogie équestre française développée par d\'Orgeix dans les années 70-80? et pourtant que de réflexions son ouvrage suscitait......
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my deepest wish, as a follow up of my questioning, would be that a large number of instructors post on this forum; from the thoughts that this will generate about these equestrian problems would rise a new pedagogy, better related to the development of the complicity horse-rider and at the origin of a better structured foundation allowing to enhance the future elite that would produce a better image of our equestrian tradition; what is left today of the new French equestrian pedagogic method developed by d\'Orgeix during the 70-80 years? in spite of all the reflections his work provoked....
(par yves katz)
soyez tranquille; ces sensations trompeuses sont le fait de beaucoup de gens qui travaillent seuls ou qui ne sont pas suffisamment bien suivis; mais ce n\'est pas grave à partir du moment où on a à l\'esprit la chose suivante: la meilleure position au moment X est celle qui permet d\'utiliser ses aides de la façon la plus décontractée et la plus fine possible, sans gèner son cheval et en obtenant le meilleur résultat possible au vu du niveau de son cheval et en lui conservant légèreté, engagement et impulsion; et à partir de la recherche permamente , des essais répétés, corrigés et améliorés, finit par apparaître progrès réel et réelle compréhension du cheval; continuez sur cette voie.
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Don\'t worry; these misleading feelings are common for many people who work alone or who lack enough follow up; but it is not serious if you keep in mind the following: The best position at the right moment is the one that allows to utilize the aids in the most relaxed and subtle way, without bothering your horse and while obtaining the best possible results for the level of the horse and while maintaining lightness, engagement and impulsion; and from a permanent search, repeated, corrected and improved attempts, ends up being a real progress and a real understanding by the horse, continue what you do.
(par yves katz)