Position du cavalier/Rider's position
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Un des participants au forum parmi les plus expérimentés pourrait-il faire le point sur cette question irritante de la position du cavalier ?
Historiquement : la Guérinière est droit, tout droit et, dès le XVIIème S. le compliment au bon cavalier est "Il est droit". A contrario le mauvais cavalier est "comme des pincettes" : il n\'est pas droit car il serre les deux flancs de sa monture. Les dessins et gravures viennent à l\'appui. Au XIXème S. quand arrive-t-on à une position assise, le rein voussé ? Elle était classique au XXème S.. Ainsi que l\'observait M. d\'Orgeix, la position des mains varie en fonction de cette variation de la position du corps.
Qulle est, en général, la position la plus opératoire, celle vers laquelle il faut tendre ?
Car l\'empirisme ne suffit pas : le cavalier peut se sentir bien dans une position qui est cependant inopérante ou nuisible. Certes ne confondons pas le détail avec l\'ensemble et ne fixons pas ce qui évolue avec l\'éducation du cavalier. Mais il nous faut une direction.
J\'ai l\'impression qu\'aujourd\'hui nous montons trop court, la jambe pliée dont l\'action retentit donc trop sur le haut du corps.
J\'ai senti un cheval géné dans son galop par l\'appui de jambe que lui donnait le mieux intentionné des cavaliers: le buste allait vers l\'avant puis vers l\'arrière, peu mais suffisamment pour troubler son galop. De même au trot allongé, souvent le cavalier est trop en arrière mécaniquement.
Merci à l\'homme de cheval qui nous présenterait une synthèse.
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Could one of the participants to the Forum among those who have the most experience settle this upsetting issue regarding the position of the rider?
Historically: La Guérinière is straight, completely straight and, at the start of the XVIIth C. the praise for the rider is "He is straight". On the opposite the bad rider is "like tweezers": he is not straight and he squeezes the flanks of his horse. Drawings and engravings confirm this. At the XIXth C. when do we get to the seated position with the small of the back arched? It was classical in the XXth C.. As Jean d\'Orgeix observed it, the position of the hands changes relatively to this change of the position of the body.
What is, usually, the most functional position, the one we must try to adopt?
Since empiricism is not enough: the rider can feel good in a position that is not functional and is harmful however. Obviously lets not confuse the details with the whole issue and do not focus on what evolves with the education of the rider. But we need a guideline.
I have the feeling that nowadays we ride too short, the leg folded and its action affects too much the top of the body.
I have felt a horse being bothered in his canter by the pressure of the leg produced by a rider with the best intentions: the chest was going forward and backward, a little but enough to upset the canter. Also at the extended trot, often the rider is mechanically too far back.
Thank you to the horseman who could present a synthesis.
(par Auteur anonyme)
Il n\'est pas facile de réaliser la synthèse que vous souhaitez car vous savez bien que l\'équitation, comme la pédagogie de l\'équitation d\'ailleurs, est un immense chantier dans lequel les goûts et couleurs s\'affrontent.
La position doit s\'étudier par rapport à la discipline pratiquée ( Dressage,obstacle, endurance, promenade ..) par rapport à l\'objectif recherché dans chaque discipline ( débourrage du jeune cheval- exploitation d\'un cheval d\'âge )Dans une même discipline l\'allure ou l\'air pratiqués amèneront le cavalier à modifier légèrement sa position ( par exemple passer des allures allogées au rassembler)
Pour ces raisons il vaudrait mieux parler de styles plutôt que de positions, ce dernier terme ayant une connotation un peu figée.
Cela étant on peu déterminer des éléments communs aux différentes positions, aux différents styles:
-L\'essentiel est d\'arriver à une aisance totale qui conduira le cavalier à un emploi précis de ses aides, son tact l\'amenant alors au meilleur accord de celles-ci.Et, dans ce domaine, il faut savoir qu\'il n\'y aura pas d\'indépendance des aides sans bonne "assiette".
-Elle est généralement considérée comme bonne quand elle est profonde, les jambes bien descendues ( mais sans que le cavalier ne bascule sur l\'enfourchure)Elles doivent "adhérer moelleusement au cheval sans le serrer" (Oliveira) .
-Le buste est d\'aplomb,droit,décontracté mais plutôt grandi et non avachi comme on le voit trop fréquemment de nos jours.
-Les mains sont en contact permanent avec la bouche, rapport léger, moelleux, confiant qui sera fonction de la qualité de l\'assiette, de la souplesse des épaules, de l\'élasticité des coudes (Licart) mais aussi de l\'équilibre et du niveau de dressage de la monture.
En bref les maîtres mots sont équilibre, décontraction, .
Pour finir je rappellerai que l\'on a reproché à Baucher d\'être assis sur le ventre et à d\'Aure de l\'être sur le dos. Cela ne les a pas empêchés d\'être de merveilleux cavaliers.
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It is not easy to produce the synthesis you wish to get since as you are well aware equitation, and also the pedagogy of equitation, is a huge field in which conflicting tastes dominate.
The position must be analyzed relatively to the discipline being practiced ( Dressage, jumping, endurance, trail riding..) relatively to the objective at stakes in each discipline (starting the young horse - riding an old horse ) Within a discipline itself the gait or the movement being executed will tend to invite the rider to modify slightly his position (for example when switching from lengthenings to collection)
For these reasons it would be preferable to refer to styles rather than positions, since this last term conveys a slightly rigid implication.
With this in mind we can determine some elements common to various positions, to various styles:
-The essential is to reach completely the ease that will allow the rider to use his aids with precision, while his tact allows him to coordinate them best. And, in this domain, one must know that there is no independence of the aids without a good "seat".
- It is usually considered as good when it is deep, with the legs well lowered (but without the rider swinging above the crotch) They must "adhere softly to the horse without squeezing him." (Oliveira)
- The chest is vertical, straight, relaxed but rather elevated and not sagging like we see too often nowadays.
- The hands are in a permanent contact with the mouth, in a light, soft, confident connection that will depend on the quality of the seat, of the suppleness of the shoulders, of the elasticity of the elbows (Licart) but also on the balance and the level of dressage of the horse.
Briefly, the dominating words are balance, relaxation,.
To close I\'ll recall the critics that Baucher was seated on his belly and that d\'Aure was seated on his back. This did not stop them from being wonderful riders.
(par Christian Carde)
Il y a eu une difficulté informatique.
Je suis l\'auteur du message précédent.
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There has been a computer problem.
I am the author of the preceding message.
(par Olivier Collomb)