programme du 21e siècle
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la définition de la légèreté donnée par Ch.Carde est le reflet de la réalité actuelle;vouloir faire comprendre aux gens ce qu\'elle est, prélable aux façons de l\'obtenir, demande un changement radical des mentalités et des méthodes d\'enseignement de l\'équitation: il faut que les cavaliers débutants puissent la ressentir, il faut donc que les chevaux soient légers; cela remet en cause la formation des enseignants: combien ont goûté à la fantastique sensation, souvent brève du cheval avec lequel on ne fait plus qu\'un, mû par la seule volonté du cavalier; or qui ne l\'a pas ressenti ne peut l\'expliquer, ni la faire naître chez le cheval; et si déjà, les cavaliers apprenaient à être décontractés à cheval, si , dès le débourrage, on respectait le cheval et si on prenait le temps de le décontracter, alors peut-être pourrait-on avoir une première ébauche de la légèreté: réponse simple à des aides discrètes dans un travail de base, celui que recherche la grande majorité des cavaliers;et la légèreté ne doit pas être uniquement l\'apanage du dressage; on peut la retrouver en sauts d\'obstacles, en endurance, dans toute discipline équestre ; pas uniquement en compétition, qui ne concerne qu\'un petit pourcentage sur le nombre total de cavaliers, mais à tous les niveaux pour le plus grand respect du cheval. ainsi donc , vouloir remettre la légèreté au goût du jour est le grand travail du 21e siècle: cela demande une réforme de l\'enseignement, une autre vue de l\'équitation et de la compétition, un changement radical des mentalités cavalières: souhaitons que tous les acteurs du monde équestre en soient conscients et s\'y attachent, pour le plus grand respect du cheval.
(par yves KATZ)
...un siècle suffira si, comme vous le dites, nous savons nous montrer forts et actifs. Nous serons forts si nous sommes nombreux et déterminés. On est fort si on est nombreux; alors faites connaître l\'association et faites des adeptes.Et merci pour votre aide.
(par Christian Carde)
Un siècle suffira t-il pour remettre dans le bon sens, les mentalités, l\'enseignement, le gôût du vite fait bien fait. Nos autorités privilégient le spectacle à l\'art équestre (Monsieur Henriquet en a fait les frais)et la fédération forment à tout va des enseignants, responsables des cavaliers de demain, qui sont incapables de lire ou de communiquer....
J\'entends souvent dire dans ma région vouée au saut: le cheval ne saute pas bien, il fera du dressage. C\'est je pense une insulte pour tous les cavaliers qui jour après jour recherchent l\'harmonie et la légèreté avec leur monture.
Je me réjouis à l\'idée de penser que nos maîtres ont plus d\'adeptes qu\'on nous laisse à supposer.
Il me semble qu\'il faut dès à présent arrêter de travailler dans notre coin et réunir nos idées pour nous montrer forts et actifs.
Oliveira disait ne laisser pas vos livres se couvrir de poussière, maintenant nos livres sont ouverts, lus et relus, essayons de montrer que nous en avons tiré profit....
(par Sylvie Hourdry)