prof de dressage sud 60

Beau petit gris, surtout la deuxième photographie..il m'avait déjà "tapé dans l'œil" hier..le type de cheval que j'aimerais bien faire travailler..dommage que je sois situé à l'opposé de Senlis...

de l'autre côté de Senlis... à 150 km ou à 1000 ?

merci pour le "petit gris"

150

dans ce cas, si il vous arrive d'organiser des stages, je serai ravie de vous rencontrer avec mon gris, ou en auditeur libre dans un 1er temps :)

De même que dans ma pension, en plus du manège, une carrière 50x70m + une autre sont en construction.
D'ici le printemps il nous sera possible d'organiser des stages sur place avec des intervenants extérieurs, j'ai hate...
Il me restera juste à motiver mes "petits camarades de jeu" à participer.

Sur votre blog, la première photographie et ce talon droit qui contracte le cheval n'est peut être pas étranger au fait que votre cheval s'ouvre dans le départ..simple hypothèse, rien ne pouvant être affirmé hors d'une vison "physique" du couple au travail................

ce n'est pas impossible en effet.

Je pense arrêter les cours actuels car plus ça va plus le cheval et moi nous contractons et comme chacun le sait ça ne débouche sur rien de bon.

En attendant de trouver le bon enseignant, ou d'aller en stage, je vais tout remettre à plat et travailler la décontraction, peut importe si le cheval ne se juge pas et si son chanfrein n'est pas à la verticale...

Là j'ai l'impression qu'on me fait travailler dans une cadence qui n'est pas la cadence naturelle de mon cheval, conclusion il trotte "plat", il discute, se crispe et moi aussi très certainement.
D'ailleurs je n'ai absolument pas ce type de pb en extérieur où l'impulsion est naturelle et où je ne le gêne pas dans ses mouvements finalement. Il va me falloir retrouver cette "fraicheur" dans le bac à sable...

Bonsoir,

Le cheval plaît à Yves, c’est la cavalière que je trouve séduisante. Cela pour l’équilibre du couple agréable à regarder...

« … peut importe si le cheval ne se juge pas et si son chanfrein n'est pas à la verticale. » Stephy. Ce sont les apparences (sans doute vous avez voulu dire « ne se méjuge pas » ?).

Il est hautement conseillé de ne pas tenir compte du regard des autres lorsque l’on est à cheval et même d’éviter de travailler en leur présence (pas facile dans un centre équestre…). Seul le cheval compte, et je prends plaisir à réécrire cette phrase de Sophie, cavalière non-voyante : « Je pense que notre principal atout c’est de n’avoir que notre cheval comme repère. »
Phrase à imprimer et placarder sur le mur pour l’avoir sans arrêt sous les yeux ». Avec cet état d’esprit la relation cheval/cavalier ne peut que s’améliorer !

Cet isolement conseillé permet de ne pas sacrifier les mouvements du cheval, et sa locomotion à la position du cavalier. Cela permet parfois une certaine liberté de position pour permettre au cheval de se remettre en avant et de ne pas se contracter avec son cavalier. Ainsi le bout du nez en avant peut être aussi salutaire à une meilleure envie de se déplacer. Une autre politesse vis-à-vis du cheval concerne l’assiette et l’accompagnement du cavalier qui a le devoir de faire sentir à son cheval combien il aime ses mouvements et se déplacer avec lui.

Le travail d’hiver en manège fait que beaucoup de chevaux se retiennent et d’autant plus qu’ils sont jeunes… Vivement le retour à l’extérieur et un temps plus clément. En attendant prenons soin de faciliter les déplacements des chevaux, autrement que avec nos jambes.

Peut-être Stephy devriez-vous faire attention de ne pas trop chausser vos étriers et de ne pas chercher à pousser trop le cheval pour le garder en avant. Les talons devraient descendre… je peux me tromper.

Je pense que la sensibilisation que vous montrez vers une équitation plus juste peut être un guide suffisant à votre évolution, pour l’instant.

Amicalement.

Message édité par: phfarnault, à: 2011/02/08 20:04

Il est hautement conseillé de ne pas tenir compte du regard des autres lorsque l’on est à cheval et même d’éviter de travailler en leur présence (pas facile dans un centre équestre…). Seul le cheval compte, et je prends plaisir à réécrire cette phrase de Sophie, cavalière non-voyante : « Je pense que notre principal atout c’est de n’avoir que notre cheval comme repère. »
Phrase à imprimer et placarder sur le mur pour l’avoir sans arrêt sous les yeux ». Avec cet état d’esprit la relation cheval/cavalier ne peut que s’améliorer !

Cet isolement conseillé permet de ne pas sacrifier les mouvements du cheval, et sa locomotion à la position du cavalier. Cela permet parfois une certaine liberté de position pour permettre au cheval de se remettre en avant et de ne pas se contracter avec son cavalier. Ainsi le bout du nez en avant peut être aussi salutaire à une meilleure envie de se déplacer. Une autre politesse vis-à-vis du cheval concerne l’assiette et l’accompagnement du cavalier qui a le devoir de faire sentir à son cheval combien il aime ses mouvements et se déplacer avec lui.

Le travail d’hiver en manège fait que beaucoup de chevaux se retiennent et d’autant plus qu’ils sont jeunes… Vivement le retour à l’extérieur et un temps plus clément. En attendant prenons soin de faciliter les déplacements des chevaux, autrement que avec nos jambes.

Joliment bien dit....

Que de réponses utiles, motivées et bien tournées ... Pour chercher des conseils valables en dressage du côté de Senlis, puis-je vous conseiller d'aller faire un tour au Musée vivant du cheval à Chantilly, où Sophie Bienaimé-Renauldon et ses cavalières travaillent leurs lusitaniens d'une saine manière ; et Sophie qui connait tout l'environnement équestre pourra peut-être, si vous vous recommandez du site d' Allege Ideal, vous indiquer quelqu'un de proche pour vous aider dans la recherche de l'entente avec votre cheval .

merci à tous pour votre intérêt et vos réponses.

Philippe

Ce sont les apparences (sans doute vous avez voulu dire « ne se méjuge pas » ?).

Je parlais bien simplement de se juger. Mon cheval a (déjà naturellement)un grand geste des antérieurs et moins des postérieurs. D'où le travail "en avant" que me fait faire mon prof.
Sauf que j'ai l'impression qu'on sort de la cadence naturelle de mon cheval et que du coup on perd en décontraction. Peut être serait-il plus judicieux de travailler "plus petit" dans un 1er temps ? Je m'interroge.

Il est hautement conseillé de ne pas tenir compte du regard des autres lorsque l’on est à cheval et même d’éviter de travailler en leur présence

Je suis entièrement d'accord. Et là justement je suis sans cesse sollicité par "mets le en avant", "racourci tes rênes", "ferme tes doigts", "tiens le devant", "mets le sur la main" etc... Du coup j'ai l'impression de me retrouver des années en arrière, en (mauvais) club à faire du "tire-pousse" dans la contraction.
Personnellement je préfère travailler seule dans un coin de forêt, au calme ;)

Le travail d’hiver en manège fait que beaucoup de chevaux se retiennent et d’autant plus qu’ils sont jeunes… Vivement le retour à l’extérieur et un temps plus clément

c'est exactement ça. J'ai la chance d'être au milieu de la forêt et de sortir souvent, notamment sur les km de pistes de galop, et là impulsion et foulées "longues" ne posent plus aucun soucis, sans que j'ai besoin de remettre sans cesse en avant.

Peut-être Stephy devriez-vous faire attention de ne pas trop chausser vos étriers et de ne pas chercher à pousser trop le cheval pour le garder en avant. Les talons devraient descendre… je peux me tromper

Vous ne vous trompez pas. J'ai encore du mal avec les étriers longs (je viens du CSO) mais j'y travaille!
A nos débuts rien que "l'énergie" et la "volonté de le mettre en avant" suffisait, c'est ça qu'il faut que je retrouve.

Je pense que la sensibilisation que vous montrez vers une équitation plus juste peut être un guide suffisant à votre évolution, pour l’instant

je crois que je vais devoir compter là dessus. Reprendre le temps de ne refaire qu'un avec mon cheval, sans passer par "l'affrontement".

Merci pour vos conseils