Légèreté et bio
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Et pour compléter ma réponse : chez la plupart des animaux, seul le cerveau des jeunes est capable d'apprendre les comportements qui seront figés une fois adulte.
Or j'ai lu que, chez le cheval, le cerveau conservait ses facultés d'apprentissage tout au long se sa vie et que, comme toute activité cérébrale, elle se développait quand on s'en servait. Donc se faire comprendre de son cheval par un apprentissage de codes, ce n'est pas anti-nature et plutôt bon pour son QI, à condition bien sûr de le comprendre pour le respecter.
Parce que le cheval a une nature égo-centrée et sa communication est bi-univoque.
Il intègre les signaux dans l'apprentissage mais n'en émet pas dans le but de communiquer.
Parce que pour que ce soit de l'apprentissage et pas du conditionnement il faut que la parole ne précède pas la demande.
Parce que dans la proposition : demander et laisser faire, si on utilise un mot inconnu (qui pour nous sera significatif) ce sera un hasard absolu d'avoir une "réponse" adéquate du cheval à sa demande. Par contre si on met un cheval dans le mouvement demandé et qu'on valide par un mot, le mot sera par contiguité mis en relation avec le mouvement. Rien n'empêche donc d'utiliser la voix sauf qu'il faut un minimum respecter l'ordre des choses pour apprendre au cheval.
Car il ne faut pas oublier que le cheval dans une situation qu'il ne comprend pas, stresse. Donc dans le respect du cheval on tentera de trouver le moyen de ne pas provoquer ce stress par des demandes sans signification, incohérentes...
Donc on en revient à ma question comment indiquer (sans stress) au cheval l'arrêt, le trot, le galop.. comment "demander" pour que ce soit compréhensible par tous les chevaux de la terre.
Les grands cavaliers sont réputés pour obtenir au pied levé des choses extraordinaires du cheval. Pourrait on savoir ce qu'ils ont compris et que manifestement nous, nous ignorons ?
D'ou mon sujet : comment un cheval s'organise pour s'arrêter, marcher, prendre le galop...
L'idée étant d'utiliser cette information pour la décalquer et ainsi en mettant le cheval dans cette disposition (corporelle ?) du galop par exemple, l'envie irrésistible du galop s'impose au cheval, qui prendrait alors le galop.
Ca collerait bien avec "demander et laisser faire".
Je crois que çà s'appelle l'isopraxie.
Webmaster écrit:
Et pour compléter ma réponse : chez la plupart des animaux, seul le cerveau des jeunes est capable d'apprendre les comportements qui seront figés une fois adulte.
Or j'ai lu que, chez le cheval, le cerveau conservait ses facultés d'apprentissage tout au long se sa vie et que, comme toute activité cérébrale, elle se développait quand on s'en servait. Donc se faire comprendre de son cheval par un apprentissage de codes, ce n'est pas anti-nature et plutôt bon pour son QI, à condition bien sûr de le comprendre pour le respecter.
C'est le propre des espèces domesticables de pouvoir continuer d'apprendre toute leur vie. Contrairement aux espèces sauvages.
Le cheval sauvage ne pourra plus apprendre au delà de sa période juvénile.
A noter que le cheval ne peut pas se projeter dans le futur, associer les choses autrement que par contiguité, n'a pas le sens de la réversibilité... au temps pour le QI du cheval ;)
Message édité par: marit, à: 2010/11/28 11:12
D'ou mon sujet : comment un cheval s'organise pour s'arrêter, marcher, prendre le galop...
L'idée étant d'utiliser cette information pour la décalquer et ainsi en mettant le cheval dans cette disposition (corporelle ?) du galop par exemple, l'envie irrésistible du galop s'impose au cheval, qui prendrait alors le galop.
Je n'arrive pas bien à cerner votre question.
Parce ce que avec ce que je comprends de celle-ci, je pourrais répondre que la clôture électrique sait bien provoquer l'envie irrésistible de galoper chez le cheval, en demandant et en laissant faire. Mais je suppose que ce n'est pas ce que vous cherchez !
Message édité par: masterai, à: 2010/11/28 12:34
Je suis étonnée de votre réponse.
Effectivement on n'a pas encore inventé le taser pour le cheval, après la cravache, les éperons, le nose-band, ce serait l'accessoire rêvé pour obtenir un mouvement du cheval.
Mais la réaction thalamique ne fait pas partie de la légèreté en équitation, si je ne m'abuse.
N'avez vous jamais entendu parler ou lu quelque chose qui évoquerait : mettre le cheval dans une disposition (de mouvement) et laisser faire ?
Bon je dois me fourvoyer totalement, je m'en retourne donc à mon cher crottin et vous laisse continuer avec les perméabilités, les tacts équestres, les expressions correctes des gènes, qui sont surement suffisantes à l'équitation de légèreté.
Bonne journée.
Je sais bien que ma réponse est idiote, mais c'était pour expliquer que je pensais avoir mal compris la question !
Les grands cavaliers sont réputés pour obtenir au pied levé des choses extraordinaires du cheval. Pourrait on savoir ce qu'ils ont compris et que manifestement nous, nous ignorons ?
il me semble mieux comprendre où vous voulez en arriver...mais je peux me tromper totalement
qu'est-ce que les grands cavaliers ont compris ? ils ont compris comment fonctionne un cheval
je vous propose une autre question : comment l'ont-ils compris ?
Moi je n'ai pas compris pourquoi Marit vous êtes "agressive"... J'ai mis des guillemets, c'est pour vraiment dire que le mot est peut-être mal choisit mais que je trouve vos réactions parfois sèches ou énervées. Alors j'ai bien compris que sur le forum parfois on oublie qu'on est derrière nos écrans et que l'on ne montre pas l'attitude de notre face (rieuse ou énervée)... Peut-être avez vous vos raisons ou peut-être que je me trompe... :)
Pour revenir au sujet, je pense que la réponse à la question ne peut pas être aussi simple que quelques mots sur un forum.
Pourquoi un cheval marche au pas ? pour aller manger ou boire ou se rapprocher d'un objet qui l'intéresse... un besoin...
Pourquoi un cheval marche au trot, qui est une allure plus rapide ? Parce que le besoin se fait plus pressant. Il en a plus "envie". Son cavalier qu'il voit arriver avec LA carotte tellement attendue par exemple.
Pourquoi un cheval va au galop ? Parce que le besoin ou l'envie est encore plus pressant.
Il existe aussi le phénomène inverse à toutes ces situations du au "stress".
Le cheval voulant s'écarter d'un congénère (qui ne le laisse pas manger par exemple) marchera au pas. Si un homme s'agite avec une cravache il partira au trot ou au galop...
Maintenant à cheval comment faire comprendre sans stress ce que l'on veut ? Evidemment que c'est plus "simple" de prendre une cravache et de taper (créer un stress) pour faire "fuir" le cheval... Mais ce n'est pas ce qui est recherché.
Je crois que la première solution nous est donnée par l'apprentissage de la jambe, l'éperon et de la cravache. Faire comprendre au cheval qu'ils ne sont pas là pour le stresser mais au contraire lui indiquer des choses. Grâce à la voix aussi qui permet de communiquer notre humeur et notre satisfaction lorsque le cheval fait bien les choses.
Tout ceci étant la face visible de l'iceberg...
L'invisible réside dans une parfaite maîtrise de son propre corps, de la parfaite écoute du cavalier envers son cheval (et inversement) sans oublier la sensibilité du cavalier... C'est cela qui est le plus compliqué et qui est à mon avis perceptible qu'une fois que l'on aura "vécu"... :)
Si nous avons du talent nous y arriverons peut être un jour. Si nous n'avons pas ce talent nous n'y arriverons pas... Pas tout le monde peut devenir Picasso ou Mozart...
Attachons nous donc à respecter nos chevaux, à être le plus clair possible (envers nos chevaux c'est une évidence, mais aussi sur le forum - j'avoue que je rabâche mais bon c'est pour la bonne cause), à écouter (ou lire) le plus possible ceux qui ont déjà "vécu"... et monter toujours et encore à cheval...
Au fait, la question aurait été plus simple si ça avait été "mon cheval ne veut pas avancer lorsque je suis dessus, que dois-je faire ?"...
Pas de soucis Nicole, amitiés.
Merci Barbara de votre longue réponse mais la question n'était pas pourquoi, mais comment.
Et je frappe mes chevaux. Si parfois il m'est donné d'utiliser la chambrière, si nécessaire je ne rate pas ma cible.
Bonne nuit.
Il sait vivre tout simplement sans l'homme.
Et dans sa communication avec son environnement, les sons qu'il produit et les sons qu'il entend sont bien des informations qu'il gère naturellement.
Alors quand l'homme fait partie de son environnement, pour quoi ne pas les utiliser ?
Je ne fais pas que de l'équitation avec mon cheval (équitation = cavalier sur le cheval). J'attelle et il m'est arrivé aussi de labourer. La voix est parfois la seule aide disponible quand on n'est pas en contact avec le cheval et hors de son champ de vision.
Elle n'est pas de nature pavlovienne: le cheval, s'il ne comprend pas la signification humaine des mots, est capable de les associer. Mon cheval connait les mots volte, droite, gauche, pas, trot, galop par exemple et comprend ce que je lui demande si je dis volte au trot à droite même si c'est la première fois que j'associe ces mots qu'il a appris au préalable.
Comme tout langage, c'est un code que seuls comprennent ceux qui le connaissent. Mais c'est bien pareil chez les humains! En tant qu'ex prof de maths, je sais bien que si beaucoup comprennent l'écriture 2+3=5, il n'y aura que les francophones pour comprendre deux plus trois égale cinq.
Alors puisque je peux communiquer avec mon cheval en lui parlant, je retourne la question: pourquoi ne pas utiliser la voix ?
(surtout qu'il me répond aussi de cette façon: soupir, grognement de satisfaction, etc. Interpréter ces sons, c'est la partie de chemin que je fais pour le comprendre, lui).
Nicole LAHM - Webmaster