Le galop et la main
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Merci Josette pour cette réponse.
Bonjour, nouveau sur votre forum, cette question m'intéresse.
L'action de la main n'est pas une vue de l'esprit et se trouve être une réalité, je la vit chaque jour. Mais celle-ci n'est possible qu'avec certains mors et d'une certaine façon afin d'être efficace.
Déjà le temps de l'action n'est pas au premier temps mais au troisième car sinon on ralentit le cheval . Le troisième temps du premier pas de galop est lié au premier temps du deuxième pas de galop, ils sont similaires.
L'action se fait par la droite car une action à gauche entrave. L'animal se pose sur la gauche et on actionne à droite.Cela donne le principe du tir à l'arc : une main agit l'autre tient et la boucle est bouclée. Cela a pour effet de faire céder la bouche et de tenir l'animal ayant tendance à s'effondrer à gauche.
Il faut un mors de bride car sans gourmette, il n'y a pas de mécanisme qui renvoie la force à son point de départ. Après, il s'agit d'une question de ressenti selon le mors car on peut se passer du mors de filet et de la muserolle.
Le cheval prend donc appui à gauche, la main entre dans son rythme et accentue dans le rythme si besoin. Au galop, elle agit au troisième temps et suit le rythme qui s'inscrit en nous. Les galops sont bondissants et aériens, l'animal suit la main car l'action correspond au souffle qu'il produit. Les deux sont liés car le cheval a la tension et l'appui sur le mors et le cavalier la maîtrise et l'aisance.
L'action doit toujours se faire, surtout au galop, dans le rythme car celle-ci est absorbée par l'animal ; en dehors on lui met une claque. Il faut être totalement assis et en ce qui concerne les jambes si on applique "mains sans jambes jambes sans mains", il n'y a pas de souci. L' éperon d'ailleurs agit aussi au troisième temps.
Bonsoir Monsieur ou Madame,
Pardonnez-moi, mais je ne comprends rien. Gauche, droite..?
Soyez plus clair.
Merci.
Bonjour,
Je rappelle la décomposition du galop à gauche (merci Jacques !)
1— poser du postérieur droit
2— poser du diagonal
3— poser de l'antérieur gauche
4— suspension
A titre indicatif,
au galop avec un PS sur les pistes, l'action des mains de produit au 2e temps pendant lequel les rênes sont complétement détendues et le jockey porte son poids sur les épaules pour l'extension des antérieurs :
puis dès le 4e temps (planer) recul du poids relèvement de l'encolure pour aider l'engagement des postérieurs.
En gros : plus les rênes sont courtes, plus les foulées sont répétées. Plus les rênes sont longues, plus le galop est basculé (antérieurs/postérieurs)
Un effet de mains au 2e temps remonte le bout de devant et limite ensuite l'extension des postérieurs
un effet au planer a favorise le relever du dos.
Est-ce applicable au galop de manège ? Est-ce utile à une démonstration ?
Amicalement
Message édité par: BLB, à: 2010/08/02 11:47
kuhn écrit:
Bonjour, nouveau sur votre forum, cette question m'intéresse.
:) Votre réponse style 'Equitation perpendiculaire' est intéressante aussi !
pose du posterieur exterieur: propulsion, c'est le posterieur d'impulsion.. toute demande d'impulsion ou de ralentissement devrai se faire au moment du pose du posterieur exterieur.
Pose du posterieur interieur: engagement, incurvation. toute demande d'incurvation devarit se faire au moment du pose du posterieur interieur...
Personellement j'utilise tres peu de mains au galop, la qualite du galop est tres vite degradee par l'emploi des aides a mauvais escient.le cheval se tord au lieu de s'engager.
J'incurve le cheval autour de ma jambe interieure, et je demande le flexion de la nuque avec la rene exterieure. L'utilisation de la rene interieure doit etre intermittante et ne donner qu'une indication au cheval pour le tourner.Le cheval a trop tendance a s'appuyer sur la rene interieure et a en profiter pour se mettre sur les epaules.
Il est utilie lors de l'echauffement ou le travail du jeune cheval, de galoper dans un manege clos, renes longues....
laissez le cheval se cadencer de lui meme sur quelques tours....tres vite il va comprendre qu'il aurait besoin de de reequilibrer sur les hanches pour aborder les tournants.
Si le cheval precipite, le mettre sur le cercle avec tres peu d'aides interieures.... des que le cheval s'arrondit et se cadence, le remettre sur la longueur afin de ne pas perdre l'impulsion. le cheval ne doit pas se remettre au trot de lui meme sans que le cavalier l'ai demande.
Il faut etre intransigenat la dessus, sinon ca va poser des problemes pour le futur du travail du galop plus elabore....
L'assiette du cavalier doit etre tres liante. Les epaules du cavaliers parrallees a la direction du cheval, le bassin du cavalier parallele aux hanches du cheval, un peu plus de poids dans l'etrier exterieur.
Pour repasser au trot, bloquer le bassin... utlilisez tres peu de mains, voire pas du tout..... le cheval se mettra au grand trot mais il apprendra a s'equilibrer tout seul dans la transition sans s'appuyer sur le devant.
Une fois que le cheval se soutien tout seul dans le galop et est capable d'enchainer, cercles et longueurs dans la meme cadence et peut passez au trot en restant droit, il est bon de commencer les transitions galop, trot, galop, trot sur les lignes droites (5 foulees de trot , 5 foulees de galop, etc)... une fois qi'il est a l'aise, commencer les transitions dans le cercle....
PS: si votre jeune ou moins jeune cheval a des difficultes pour partir du le bon pied, inverser votre trot enleve (temps assis sur le posterieur exterieur), ca marche a tout les coup..........et le cheval comprendra tres vite comment s'equilibrer juste pour partir dans le bon sens, ( la mienne a tout compris en 2 sceances).
PS2: le travail au galop( a la longe ou en selle) sur le cercle est eprouvant pour le jeune cheval ou le cheval pas encore muscle. Alternez le cercle et la longueur et travaillez sur de grand cercles.....
transition montantes ou descendantes:
j'utilise les aides pour obtenir un ralentissemnt ou une acceleration dans l'allure en deux temps,le passage de l'allure a une autre en 3 temps, en syncronisation avec la pose du posterieur d'impulsion.
rene interieure fixe et mouvement des doigts sur la rene exterieure, par intermitance, avec blocage du bassin et grandissemnet du haut du corps.
par example trot a l'arret-trot.
1 trot ralenti
2 pas
3 arret.
galop- pas
galop
1 galop ralenti
2 trot
1 pas
trot- pas
1trot ralenti
2 encore plus ralenti
3 pas
cela instaure un language clair et un tempo clair. on en a besoin plus tard pour l'apprentissage des changements de pieds , pirouettes...
c'est mieux de commencer comme cela des le debut de dressage du jeune cheval.
je l'utilise aussi avec la voix a la longe....
Post edited by: Sandra Mesrine, at: 2010/08/03 16:38
Bonsoir,
d'aprés mon expérience personnelle à moi toute seule...
...j'ai remarqué que, monté, comme dans le pas, il existe un galop où le cheval se sert de sa tête+encolure comme d'un balancier ou il ne s'en sert pas.
Dans le pas et le galop où le cheval ne se sert pas de sa tête+encolure comme balancier, il se sert de ses jarrets car , lorsqu'il fixe ainsi sa tête et son encolure, il relève de lui-même son avant-main en basculant ses hanches et -donc- s'arrondit.
Lorsque j'obtiens un galop comme cela, le cheval est trés léger et je n'ai plus rien à faire avec les mains,
si ce n'est dans les transitions descendantes, sur une, deux ou trois foulées maximum (actions d'une ou plusieurs demie-secondes = c'est le contraire d'une action demandant une flexion de mâchoire, donc le cheval ne peut pas se tromper).
Pour obtenir ce galop, je le demande à partir du pas de la même qualité: un pas où le cheval se sert plus de ses jarrets et non de sa tête+encolure comme balancier***. Cela implique par contre un cheval répondant à l'étoffe du pantalon, donc dans l'impulsion même à l'arrêt.
Alors, de quel galop s'agît t'il ici?
ami-calmant (spécialement ici pour Philippe ;-)
Pascale
***vous avez tous reconnu qu'il s'agît du pas compté.
Pascale, je rejoins votre avis... je trouve que l'apprentissage d'un galop de qualite se fait a partir du pas, et ce aussi chez le jeune cheval, des qu'il sait partir sur le bon pied et droit.
Bien compris et ressenti par les cavalier de saut (qui preferrent le relevement de l'encolure), mais malheureusement mal compris par les cavaliers de dressage, obsedes par l'attitude du bout de devant qui doit rester bas, a leur avis, quitte a avoir ce mouvement de balancier au depart....
Post edited by: Sandra Mesrine, at: 2010/08/03 22:52
Jeune cheval ou pas, c'est toujours le bon dosage et la bonne combinaison des actions qui amène à l'amélioration.
Aussi, l'amélioration est potentiellement variable suivant la capacité mécanique du cheval (évolutive) et de même, elle est aussi variable selon la perception du cavalier dans sa sensation idéale (là, de galop) (évolutive).
On est dans la recherche du possible accessible.
Dans ce que j'ai rencontré, la cause principale des difficultés au galop se trouve dans la perception de la bonne utilisation de la ligne du dessus. Par exemple, la ligne du dessus ne fonctionne pas d'un bout à l'autre (dans toute sa longueur), ou alors, elle n'est pas dans la bonne orientation.
C'est la main qui est la cause du disfonctionnement, c'est aussi par la main qu'on répare les problèmes en demandant une orientation longitudinale et latérale, mais c'est évidemment la combinaison avec le mouvement qui contribue à la réussite de l'opération.
Pour moi, le repère le plus facile (à cheval) pour apprécier la qualité de galop est le temps de suspension. La recherche de sa variation (hauteur, longueur, volume) est liée à l'incitation de se servir pleinement du fonctionnement de la ligne du dessus.
Finalement, le processus est le même qu'au pas, mais les anomalies se mettent plus en évidence au galop.