METABOLISME chez le cheval athlète

Les traités de phytothérapie actuels sont excellents, très détaillés et sont de sérieux ouvrages de travail.

je me souviens encore de mon GP qui cueillait des herbes choisies pour ses chevaux. Lors de la récolte, en été, ils nommait les plantes et pour certaines, il en donnait les propriétés médicinales (histoire de maintenir sa mémoire) et, en hiver, il distribuait une poignée de ses herbes pour "fortifier" sa jument !

C'était merveilleux.

c'est rigolo... mon grand pere faisait la meme chose.......on en faisait des herbiers aussi.....j'avais 8 ans a peine quand il m'a offert ma premiere encyclopedie de plantes....

oui c'etait merveilleux....pour moi aussi...

Post edited by: Sandra Mesrine, at: 2010/11/08 16:14

En achevant de lire à peu près tout vos commentaires bien généreux je retiens particulièrement celles de Bruno qui suivent ci-dessous:

Bruno: “ Voyez les animaux sauvages, (ni nourris, ni vaccinés, souffrants de conditions parfois extrêmes) sont plus résistants et performants que nos sujets gavés et protégés.
Notez aussi que la bonne expression de la génétique se fait en relation avec une flore dynamique.”
…Bruno : " toutes modifications brutales du régime alimentaire ou du travail met en cause le métabolisme du cheval."

Les propos me laisse reflechir car je viens d’acquérir une superbe jument lusitanienne de 8 ans qui a vécue en liberté toute sa vie parmi près de 150 à 170 autres lusitaniens dans le nord-est de l’Oregon tous vivants de pâturage sans aucun contact humain ce qui l’aura maintenue très saine effectivement … Je pense qu’elle n’a connue le licol qu’à 3 reprises dans sa vie, la derniè fois lors de l'examen médicale il y a quelques jours… Maintenant en arrivant dans son nouveau cadre dans l’état de New York afin qu’elle ne se stresse pas de rester toute seule la nuit alors que les autres seront rentrés du champs je supose qu'elle rentrera à l‘écurie avec les autres, ainsi la moitié de sa vie risque de changer dramatiquement, je la suppléerai de foin d’herbe bien entendue mais quant le débourrage, le travail au montoir et la gymnastique et le dressage commencera quels conseils auriez-vous à proposer quant à la quantité et type de grain le mieux approprié puisque tant soit-il sera nécessaire?

La jument lusitanienne que j'ai remise au travail l'an dernier, grossissait rien qu'en regardant les carottes.....

Le foin suffit souvent avec les chevaux iberiques. Vois si elle maintien son poids avec du foin de bonne qualite en premier.

Moi j'utilise Buckeye, gro and win, si besoin est, de complement.

Viviane Marescot écrit:

Bruno: “ Voyez les animaux sauvages, (ni nourris, ni vaccinés, souffrants de conditions parfois extrêmes) sont plus résistants et performants que nos sujets gavés et protégés.

Ah ? On les a fait courir sur un hippodrome ces "animaux sauvages" ?

S'il y a une étude sérieuse sur ces dires, je suis très curieuse de la lire.

Pour info, un cheval sauvage est un animal à 66 chromosomes, contrairement aux chevaux domesticables (mais pas toujours domestiqués), les nôtres, qui n'en ont que 64.

Viviane Marescot écrit:

Bruno:
Notez aussi que la bonne expression de la génétique se fait en relation avec une flore dynamique.”

Vous pouvez répéter la question ? Je n'arrive pas à comprendre le sens de cette affirmation. "Expression de la génétique" ?

Viviane Marescot écrit:

" toutes modifications brutales du régime alimentaire ou du travail met en cause le métabolisme du cheval."

C'est un peu plus basique que cela et très bien expliqué dans l'ouvrage archi connu du Docteur Vétérinaire Wolter.

Merci Sandra, je suis allée sur le site de Buckeye et ai découvert qu’ils ont toute une gamme de grains selon les dépenses physiques du cheval avec un guide qui donne une idée combien donner par rapport à l’intensité du travail fourni avec sa garantie nutritionnel et pense que pour ma jument qui débute mieux vaut commencer avec “show texturized feed” en petite quantité.
Je n’ai peut-être pas de raison de me faire tant de foin au sujet du grain mais tout de même il est important de surveiller une jument habituée à une liberté totale et un accès au pâturage sans limite , qui a déjà mis bas une fois tout en maintenant sa forme de surveiller l’endurance de son entrainement et ceci par rapport à sa musculation perdue sur 4 ans, le tout combiné avec le risque du gain d’énergie et de poids…

Sandra écrit :
La jument lusitanienne que j'ai remise au travail l'an dernier, grossissait rien qu'en regardant les carottes.....

Le foin suffit souvent avec les chevaux iberiques. Vois si elle maintien son poids avec du foin de bonne qualite en premier.

oui Sandra, et vous savez aussi que certains chevaux prennent de la masse musculaire à entendre les congénères au travail !
Question d'hormones et de métabolisme ......

Je confirme vos propos sur la qualité du foin.

Il ne faut pas trop se faire du soucis quand a l'apport energetique et a la remise au travail.

La remise au travail se fait de maniere tres progressive, et augmenter dans le bon sens le metabolisme de travail se fait dans la douceur et trop de calories ne vont pas aider le processus. Au contraire, cela va creer des toxines.

la jument lusitanienne que j'ai travaillee est venue chez moi apres 3 ans de pre, ancienne pouliniere.

la transition se passera beaucoup mieux si vous restez a 100% au foin dans un premier temps. Ca va l'occuper plus longtemps, la destresser, surtout si elle doit passer plusieurs heures au box.

Ajoutez un complement vitamine, comme gro and win, plutot que des calories.

Aussi, les chevaux au paturage accumulent beaucoup d'eau dans le corps. Votre jument va perdre du poids le temps qu'elle s'acclimate, mais il faut faire attention a ne pas confondre poids reel et perte d'eau. de plus cette perte de poids est neccessaire et normal lors du changement de metabolisme et de fonction.
Un cheval un peu plus leger, se sera moins sujet au stress du surpoids sur ses articulations et sa recuperation sera meilleure.

Je me mefie enormement du grain et des calories avec les chevaux iberiques. leur metabolisme est plutot adapte aux nourritures peu riches. Le grain, cela les rend chaud et nerveux.

Avant d'acheter quoi que ce soit, verifiez d'abord la qualite de votre foin et la quantite a donner idealement. Estimez le poids de la jument, sa condition ( sur une chelle 1 a 5, 1 etant squeletique et 5 obese) faites faire aussi un bilan sanguin de base a son arrive pour etre sure qu'elle n'a pas de problemes metaboliques. Une auscultation avec un Chiroprator, serait bien utile aussi. A cause du poulinage, beaucoup de juments se retrouvent avec une legere torsion des vertebres( poids du poulain dans le ventre) et les ligaments du bassin distendus.

Donner du grain ne va pas accelerer sa mise en condition musculaire... c'est le travail aerobique, progressif et lent qui va amener cela.

Cela va vous prendre 6 mois au moins our commencer a batir une musculation de travail de base, 2-3 ans pour l'affiner et l'etablir dans la duree , le reste de sa vie pour la peaufiner et maintenir.

Aussi les chevaux Iberiques sont sensibles et se "compressent" tres facilement dans le travail entre la main et la jambe. Il faut faire attention avec cela car se sont des resultats trompeurs.

Post edited by: Sandra Mesrine, at: 2010/11/23 16:18

Bruno dLB. wrote:
[quote

oui Sandra, et vous savez aussi que certains chevaux prennent de la masse musculaire à entendre les congénères au travail !
Question d'hormones et de métabolisme ......

alors j'ai une discussion serieuse a avoir avec Kiki et lui demander si elle veut un box avec vue sur le manege!

Post edited by: Sandra Mesrine, at: 2010/11/23 16:23

Encore merci Sandra, vos conseils sont pleines de bons sens et je n’y aurai pas pensé alors que ce n’est qu’en tenant compte de tout ces détails (et d’autres) que le dressage devient facile. Si vous connaissez un chiropracteur dans la région de l’état de New York qui soit familier avec le travail du Dr. Giniaux je vous serai si reconnaissante car lisant Racinet il parle effectivement de cette éventualité qui pèse sur les juments-mères…