Il est complètement ridicule de présenter le licol de corde comme un sous produit du bosal puisque ceux qui en ont développé l'usage, les "chuchoteurs", pratiquaient l'equitation californienne, et connaissaient donc très bien le bosal. 

Il est tout aussi ridicule de ne retenir comme critères d'un dressage correct que les critères de l'equitation académique. 

Le licol de corde PEUT être fin, certes, mais la corde est doublée sur le chanfrein et la nuque. Les noeuds ne sont pas "méchants" du tout, et ils sont moins durs que des boucles métalliques. 

De plus. le licol de corde ne serre jamais le nez puisqu'il est toujours lâche en dessous. 

C'est une présentation complètement erronée du licol de corde. 

La plupart des gens que j'ai rencontré qui s'en servent (des licols étho ) n'ont pas une main suffisament fixe et donc ce n'est vraiment pas terrible , et en plus il est vrai que les noeuds appuient sur des endroits forts sensibles ( ce n'est pas un hasard je pense ) .
non il ne serre pas mais il bouge (encore une fois effet renforcé sur les mains "débutantes " donc 80% à peu près des cavaliers )  ce qui nuit à la précision .

Hervé étant donné les buts de l'association ( consultables par tout un chacun ) il me semble que le sujet est l'équitation académique .

Mon intention n'est pas de comparer le licol au mors, car j'ai bien conscience de ne pas être au bon endroit pour le faire, mais seulement de rectifier un mythe selon lequel le licol de corde serait sévère (sa finesse, ses "méchants" nœuds, etc)

Pensez-vous qu'un poulain de trois semaines l'accepterait sans aucune difficulté si c'était le cas ? 

Je n'ai pas compris votre propos. Voulez vous dire qu'un mors est moins sévère dans les mains d'un débutant ou de 80% des cavaliers ? 

non bien sûr que je ne dis pas qu'un mors est moins sévère mais le risque d'être brutal est plus directemet compris qu'avec un licol qui semble anodin au néophyte alors que ce n'est absolument pas le cas .

 Pour reprendre la question de tension (en anglais: contraction), la solution est de considerer "tension positive et tension negative" definies ainsi:
La tension positive es demontree par la traction vers l'avant (en arc) de la musculature du cheval depuis le miieu de la selle jusaqu'aox oreilles  et la trsaction vers l'arriere de la musculature depuis le milieu de la selle jusqu'au sabots arrieres (un etirement excentrique), Ces 2 tractions s'harmonisent et permettent de monter avec tres peu de contact mais une bonne connection. La meilleure methode pour obtenir ca est "L'Effet d'Ensemble en mouvement", une extension de la methode  de Raabe, apres que les chevaux soient mis en avant dans une equitation simple et directe (La Gueriniere, Steinbrecht, Oliveira). Le role de l'eperon (qui require la "jambe fixe") se reduit a la manipulation du tronc du cheval et tous les signaux d'impulsion sont donnes par l'assiete (en combinaison avec la jambe/eperon - ou la cravache si elle se perd). Ca donne des chevaux tres legers qui se servent tres bien de leur dos, quelque soit la position d'encolure. L'elevation d'encolure n'est plus indispensable a la legerete et l'abaissement n'est plus indispensable au lever du dos. La manilupation de l'encolure sert a la differentiation de l'equiibre (plus ou moins sur les hanches). 

Memes les chevaux de competitoin les plus lourds a la main ou les plus braques s'allegent parce qu'on ne change pas le rapport avec la main, mais plutot la diposition des dorsales, pas d'objections, pas de bagarres, pas besoin de demi arrets incessants.  la Ligne du dessous se racourcit, tout va bien.

La tension negative est elle characterisee par une cintraction concentrique: la ligne du dessus se racourcit et les 2 bouts se rapprochent de la mauvaise maniere. Les demi arrest incessants et un usage limite des jambes/eperons donnent ca. La egerete devient une bataille de tout les instants car le cheval n'a pas les moyens de se tenir en place.

Votre forum est tres interessant. Merci d'en ouvrir les portes. Pour ceux qui parlent anglais, nous avons un forum sur yahoo: 1artoftraining. Vous ys etes les bienvenus.

a bientot
JP

Pour ce qui est du bitless, je pense qu'il peut être tout aussi nocif que le filet. Pcq la tenssion est uniquement répercutée sur les montants, ces derniers étant situés sur les nerfs faciaux (engourdissement, douleurs ) et la muserolle appuyant particulièrement sur l'os nazal ( os fin, et zone assez sensible ). Sans parler du problème des boucles.
On rajoute d'ailleurs une tension au niveau de la têtière, les rênes de mémoire passant directement dessus ( céphalées,... ).
De plus sur le bitless, arrêtez moi ci je me trompe, mais les rênes sont inversées, on ne travaille que de manière indirecte. Bref, le bitless, je n'aime pas ^^

Pour ce qui est du licol éthologique, du fait qu'il soit porté de manière très lache, le plus gros risque à mon avis doit être lié au frottement ( brulures... ).
J'aurais tendance à penser qu'un cavalier inexpérimenté avec une main forte fera moins de dégat en licol qu'en filet ou bitless.

Bref ce n'est pas le sujet...

En tout cas merci pour la vidéo. Il y a encore deux jours je me chamaillais sur ce sujet. Mon amie me disait d'avoir une tension constante sur mes rênes pour qu'il vienne s'appuyer sur ma main, afin de trouver son confort, je lui disait qu'il en était hors de question ( inconfortable, perte d'équilibre, contraction, etc... ). Elle me dit qu'il trouve son confort ou qu'il va finir par le trouver.

Elle me citait je ne sais plus qui ( un allemand ), et je n'avais que la logique pour lui répondre. Je vais lui citer M. Jean d'Orgeix, vu qu'il n'y a que ça qui marche avec elle ^^ 
Elle qui me repproche de trop jouer avec mon mors et d'avoir un contact "trop léger", on a pas fini de ne pas être en accord.

"rechercher la tension constante des rênes pour que le cheval vienne s'appuyer sur la main" c'est  tout simplement lui apprendre à tirer ... et c'est bien contre ça qu'il faut lutter ... l'argument qu'il finira bien par y trouver son confort est à pleurer, puisque il s'agit de la résignation du cheval à accepter cette traction sur les commissures ... alors que le cheval qui a envie d'avancer et se tient de lui-même car il n'a pas peur de la main va venir donner un contact naturel souple et moelleux qui est déjà un grand pas vers la légèreté !