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saut à partir du pas?

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502 Bad Gateway

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FARNAULT Philippe
Offline
Joined: 25/07/2006
Cette phrase que j'ai écrite n'est pas assez claire. Elle ne condamne absolument pas les qualités du saut au pas. Et pour le cheval et pour le cavalier ! Je la reprends :
 
Sauter au pas, c'est prendre le risque de voir s'éteindre le cheval devant l'obstacle et de faire perdre confiance au cavalier qui n'a pas assez d'expérience. 
 
Merci pour votre analyse, souhaitez-vous que je supprime mon texte ?


MULOT Serge
Offline
Joined: 17/03/2006

!

Cordialement Serge

FARNAULT Philippe
Offline
Joined: 25/07/2006

 
Après la phrase que j'ai reprise :
sauter au pas, c'est prendre le risque de voir s'éteindre le cheval devant l'obstacle et de faire perdre confiance au cavalier qui n'a pas assez d'expérience,

celle-ci a son importance a priori :
pour cela sur le plat, vous devez savoir auparavant laisser le cheval avancer librement dans une allure lente, sans le tenir ou le retenir... C'est très important si l'on veut que le cheval reste au pas devant l'obstacle, sans marquer d'hésitation.

 
 
FARNAULT Philippe
Offline
Joined: 25/07/2006

 Bonsoir,

Jean d'Orgeix ne développe pas l'influence du regard dans sa méthode. 
C'est une aide qu'il ignore dans le travail quotidien... sauf lors du déroulement d'un parcours (L'analyse- La doctrine, page 183) pour préciser et raccourcir le tracé entre les obstacles.
Utilisés de cette façon les yeux qui dirigent sont l'équivalent d'un projet pour le cheval qui le sent très bien...
 
Nuno Oliveira, qui pourtant garde le plus souvent la tête penchée vers l'avant, n'écrit sur le regard (dans ses Oeuvres complètes, page 86) que cette phrase décidemment importante  : " Dans un simple changement de main, dire à l'élève qu'il regarde bien en face (...)", la rectitude du cheval en dépend grandement... comme la qualité du tracé.
 
Michel Robert propose de relever les yeux, d'avoir un regard conscient de ce qu'il fait. Et ce regard me plaît parce qu'il ouvre l'espace dans lequel le cheval évolue...
 
On pourrait demander à Bernard Sachsé de nous parler de l'influence de la position de sa tête sur l'équilibre de son corps.
Nous, valides, compensons la position donnée par notre tête avec le reste du corps, sans avoir la sensation de perdre l'équilibre, bien sûr. Le cheval le sent et compense également de son côté notre position globale sur son dos (avec quels muscles, ceux qu'on lui demande de mettre en oeuvre ?). 
 
Cela pour dire à Tenduba que de tout temps les cavaliers ont entendu affirmer que leur regard devait précéder leur cheval pour l'inciter à entrer dans les mouvements proposés; que le regard dirigé vers le pied de l'obstacle faisait rapprocher le cheval des barres; que le regard posé sur la barre la plus haute faisait s'éloigner le cheval de l'obstacle...
 
Bien sûr si l'on veut être l'artisan mécanicien qui avec ses interventions fait rapprocher ou éloigner le cheval de l'obstacle, ce que je viens d'écrire n'intéresse pas et paraît totalement inutile.

Dommage de se priver de cette aide complémentaire !!

Amicalement.