Denis :

j'en profite pour demander si dans le piaffer le fait qu'un cheval soit sous lui du devant est une faute ou pas ?
si oui, pourquoi ?
et celui- ci est il sous lui du devant ?

Au repos, le cheval plaçant ses antérieurs sous-lui se soulage et déclare une fatigue des postérieurs et réciproquement.
Dans le piaffer, cette posture (qui est un défaut) est la conséquence d'une gène vertébrale au niveau du garrot. Cette compensation bien faite le libert.
Si à la place d'une photo, nous avions pu avoir une vidéo, nous aurions probablement constaté une irrégularité de l'élévation des antérieurs.
Cordialement.

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M Voche, merci d'avoir effacé votre message (incitateur) à mon encontre ! Tous n'ont pas été décap(ités). Vous êtes avocat, je crois ?

Cher Bruno, ce site est modéré, dans le simple respect de la charte du forum, ce n'est pas l'auteur qui s'en charge ...
En ce qui concerne ce piaffer, que j'ai vu "en vrai" il s'agit d'un cheval "en devenir", qui n'est pas irrégulier devant, ni derrière, mais qui n'a pas encore le degré de flexibilité des hanches lui permettant de trouver l'équilibre idéal pour se rassembler complètement ...

Merci Bernard pour ces (multiples) précisions.

Votre réponse à propos du cheval suscite pour moi une autre question :

Si ce cheval manque de flexibilité, pourquoi de pas cultiver davantage la laxité, la souplesse avant de demander un piaffer qui s’avère être défectueux et qu’il faudra corriger ?

Cordialement, bruno

on rejoint là une autre discussion ; chaque dressage est fonction de l'animal auquel il s'adresse ; dans le cas présent, le cavalier travaille certes la relaxation et la souplesse, mais le tempérament du cheval ( ancien cheval difficile ) est d 'être soit trop tonique, soit un peu paresseux, ; donc il faut trouver le juste milieu, voire composer avec les fondamentaux ; et je dirais que ce piaffer n'est pas défectueux, il est juste améliorable ...

Je vous entends bien, Bernard.
Si la cause de ce manque de perfection n’est que la conséquence d’une insuffisance de tonicité musculaire ou d’assouplissement, alors je vous rejoins volontiers.
Si la cause est liée à la structure (squelette) ou au manque de mobilité du rachis, on risque d’ouvrir la porte à bien d’autres difficultés qui seront classées "comportementales".

Ceci n’est que mon point de vue…

Amicalement, Bruno