Bonsoir Christopher,

Si l'enthropomorphisme véhicule de graves erreurs, le naturalisme peut en produire d'autres.

La nature est brute, à l'homme de l'observer et de la sublimer sans la travestir.

Trot aérien, mouvement pendulaire du chanfrein au voisinage de l'horizontale. Je vois à quel point la tête n'est jamais fixe au trot.Coups de tête très marqués vers le haut avant que de repasser au pas.

 Ma jument vit dans un grand pré avec 6-7 "copains" et j'aime aussi les observer. J'ai remarqué aussi les attitudes que vous décrivez mais seulement quand ils jouent. Dans les déplacements utilitaires: du point d'eau (une source au milieu du pré) à la zone repas, ou quand on remet au pré un cheval qu'on vient de monter et qu'il va rejoindre le groupe, la tête a la même attitude que quand on monte en laissant le cheval dans son placer naturel.
C'est intéressant de voir aussi qu'ils apprennent les uns des autres, quel que soit leur âge, par exemple à shooter dans les bogues de chataignes pour en extraire le contenu.

Je cherche toujours a connaitre le trot aérien ( en liberté) de chaque cheval avant d entreprendre le vrai travail...
Et cela me guide en permanence quand je suis tenté de faire passer les " sensations de la main" avant "celles de l' assiette"...
parce qu' a trop vouloir imposer telle  ou telle forme de contact main bouche, j' ai remarqué qu'on colle les chevaux au sol, leur faisant perdre a jamais ce trot aérien......
En ce sens " mettre les allures du cheval dans un coffre fort" en esperant qu' elles ressortent un jour.....est tres tres risqué...car quelles sont les clefs de ce coffre ? la spontanéité qu il ne faut jamais éteindre.......................... non? et cela se perd si vite......

"Mets ton cheval droit d' epaules et de hanches et monte le dans le mouvement en avant !