Liant - mise en selle - equilibre

 Fixite, decontaction, mobilite, sont des objectifs qui passent par une evaluation du candidat cavalier.
Comme pre-requis il est possible d'envisager une serie d'assouplissements au sol des adducteurs et des lombaires. Souplesse, confiance et tonicite seront mises a contribution a cheval. 

Le travail sur simulateur peut être très utile , mené après des exercices au sol il permet de cibler les dissymétries , les forces et les faiblesses , à traiter différrement si de structure ou fonctionnelles .

La musculation ne me semble utile à développer qu'en termes de muscles souples et tonique mais non   dans le développement  de la masse en force  , qui ne me semble souhiaté que dans des équitations viriles .. que bien entendu personne ne pratique sur ce forum . :)

Souplesse et tonicité ,coordination et indépendance des aides , ce qui implique une chose dont on parle peu et pourtant essentielle : la respiration ! combien de cavaliers en apnée sur leur reprise de dressage ? ou sur leur parcours ? ce qui inévitablement rigidifie et agit en négatif sur les chevaux !

La conscience de son corps et la présence mentale sont aussi importants , voire plus à mes yeux , que les possibilités purement mécaniques de fonctionnement corporel .

Décontraction en premier. On ne tient à cheval que grâce à sa décontraction et à son équilibre... Moi, chez le débutant, en longe, décontraction. Et vive le simulateur quand on en dispose d'un...

A cheval, pas nécessaire d'être souple, mais décontracté. La seule articulation travaillant un peu de manière hors de son champ de fonctionnement habituel est la coxofémorale. Elle peut donc être assoupli, car son travail en ouverture et en pronation n'est pas vraiment naturel.

Pour le reste, les épaules, le dos... Que dans des attitudes on ne peut plus naturelles. Donc, les assouplir à cheval ne sert pas à grand chose ; les décontracter est très nimportant. 

Une préparation au sol pour s'échauffer et se relaxer est bien entendu interessante. 

Attention, d'une manière générale, sans penser équitation, faire des assouplissements passifs régulièrement pour essayer de voir sa souplesse naturelle le moins vite possible se dégrader est recommandé, comme les 5 fruits et légumes... ;°)

PS : la fixité née de la décontraction, du relâchement...

je plussoie !

http://www.youtube.com/watch?v=8J4yjVQDvac&feature=youtube_gdata_player

Je suis d'accord. Etre a l'aise et decontracte. Si ceci apporte fixite et equilibre c'est un bonus.
La longe est un bon moyen et de plus la relation enseignant-enseigne est proche.

Commencer par trotter enlevé chaussé très long ou sans étriers , descend la cuisse . Ceci avant de raccourcir cran par cran , en vue du soutien de la jambe et de l'équilibre, avant le trot assis comme on a l'habitude d'observer.

http://www.youtube.com/watch?v=19DHb-I-Ba0&feature=youtube_gdata_player 

 Commencer sans étrier ou avec. Tout est question du débutant que l'on a face à soi. Si travail avec étriers, je conseille de régler les étrivières en fonction de la descente de jambe du cavalier, puis de travailler sur des exercices simples de mise en selle, dans le but d'inviter la cuisse à descendre. Au fur et à mesure que la jambe s'allongera , on pourra rallonger les étrivières.
Une fois le but atteint, on pourra commencer à raccourcir pour travailler dans la position en suspension, en veillant toujoiurs à la descente de la cuisse!

C'est sans doute moins inconfortable et plus abordable  pour débuter cette relation entre la descente de cuisse et le dos. En profondeur ou en équilibre.

Je pense que le travail à la longe est très bon pour découvrir son assiette et son équilibre. 
Au début on donne confiance et la décontraction : étrier à la longueur souhaité par le cavalier, se tenir pommeau, jeu... Trouver une position confortable quitte à subir un peu.

Puis on travaille l'assiette toujours en étant dans la décontraction : on enleve les étrier et l'aide pommeau et on monte yeux fermés, afin de sentir les transitions, l'accélération ou non de l'allure... Le but final est d'être confortable sur sa selle:  mains sur les cuisses, yeux fermer et d'être capable de sentir et d'accompagner.
Je pimente pour moi parfois l'exercice en mettant une bar, cela me forçant à sentir ma foulée d'appel au risque d'un bon taxi ^^

Cet exercice permet de descendre sa jambe, trouver sa position au sein de la selle et de sentir le cheval et sa locomotion.
Puis faire soit même ralentir ou accelérer. Porter le cheval avec son assiette, ...

J'aurais tendance à travailler la suspension dans un second temps. Travailler avec des étriers très très courts ( jockey ), afin de descendre ses talons, de se mettre en difficulté par rapport au précédent exercice. On se sent souvent projeter en avant. Plus on est à l'aise plus on rentre dans un systeme de supension normal.

En général quand je travail descente de jambe, équilibre et assiette je fais en sorte de me consacrer uniquement sur ce point. Je travaille longée pour cette raison: ne penser qu'à placer mon bassin sans penser direction, gestion des mains ( les débutant mals a l'aise on tendance à s'appuyer sur les rênes )...

Pour ce qui est du haut du corps, il vient à mon avis avec une bonne position du bas du corps. Je m'assouplis beaucoup afin de relacher les épaules, mais j'avoue ne pas le faire avant de monter ( seulement quand je me sens tendu ).  Mais je pense que cela peut aider.

C'est peut être un peu archaïque, mais j'avoue le faire encore régulièrement.