La detente
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Bonjour,
je viens de voir sur équidia le sujet sur "La detente". Je me suis surtout intéresser aux interventions d' Albert Voorn que j'ai trouvé pleines de bon sens et qui n'était pas sans me rappeler certains propos de Jean d'Orgeix.
J'aimerais avoir votre avis la dessus.
Cordialement
Didier
Je ne suis pas d'accord pour Voorn.
j'ai vu un de ses parcours en france ( je ne sais plus où ) où il tire tellement sur la bouche de son cheval que celui-ci à la tête complètement retournée et en l'air et ce entre deux obstacles distant de plus de 25 métres.
donc aucune éducation de son cheval !
a ne pas suivre et immiter,
ce n'est pas un cavalier que l'on peut comparer à Jean d'Orgeix ni à sa monte, ni à sa technique, ni à son respect des chevaux.
Voorn TIRE ! et FORT !
Jean d'Orgeix COMMUNIQUAIT ! en toute légèreté. C'est une énorme différence et le mot énorme est faible.
mais en France, dés l'instant que les cavaliers tournent à haut niveau, ils sont forcement bon !
Quelle erreur !
Bonjour Serge,
Je crois que vous n'avez pas regardez le reportage. M Voorn parle bien d'éduquer les chevaux, mais d'une façon simple et dans une attitude naturelle, sans les mettre dans une position qu'ils ne veulent ou ne peuvent pas prendre. Aprés pour la comparaison avec Jean d'Orgeix je signalait seulement que j'y avait retrouvé certaines similitudes dans la façon d'aborder les choses, le travail à proprement parler des chevaux etant différent( mais pas tant que cela).
Pour ce qui est des parcours j'ai vu un petit film sur jean d'Orgeix( que je respecte infiniment) avec sucre de pomme et un avec je crois Opera III ou ceux-ci avait la tete " complètement retourné", comme vous dites, face à la barre et j'ai entendu de mes propres oreilles Jean d'Orgeix dire qu'en tour tout était permis et qu'il "aurait tué" s'il le fallait pour gagner.
Tout cela pour dire qu'on ne peut juger un cavalier sur une defense d'un cheval sur un parcour.
Cordialement,
Didier
Bonsoir Cavalié,
Comme Francois Baucher, je pense que Jean d'Orgeix a eut deux méthodes : la première qui effectivement était dite ""dure"" dans sa "jeunesse" et la seconde où tout est légèreté, aucune traction, une instruction du cheval et non une bataille.
j'ai dernièrement dit à une cavalière qu'elle tirait.
je lui ai expliqué ce qu'il fallait faire pour ne pas tirer.( d'Orgeix )
elle a fait l'essai et sa première parole a été = mais c'est magique !
ça consistait au relevement de la base de l'encolure et l'engagement des postérieurs avec un arrêt en équilibre depuis l'arrière.
il peut éffectivement y avoir deux langages : celui devant les caméras et celui dans l'action. Pendant son parcours, Voorn tire avec un cheval en défense
je ne prendrai personnellement pas cet exemple pour parler de légèreté à l'obstacle.
Je regarde de temps en temps ces émissions et il est raconté n'importe quoi, en particulier sur le travail du cheval de cso.( incurvation )
bonjour Mr Mulot,
je ne sais pas si votre réponse parlait du même Vorn que moi ; celui dont je parle montait autrefois en tirant sur la bouche comme vous le dites, et si j'ai mentionné son évolution, c'est qu'il s'est passé pas mal d'années depuis ; aujourd'hui, il n'est plus compétiteur, mais il est entraineur, et il a complètement évolué dans sa pratique, se rapprochant beaucoup de l'équitation de tradition française et de la légèreté que nous recherchons et défendons ici ...
Bien, merci Monsieur Maurel.
Je reste étonnée qu'on puisse ne "pas tirer" en mettant le cheval en (dés)équilibre.
Je pensais naivement que tirer venait du cavalier* et non des postérieurs engagés du cheval ou d'un supposé relèvement de la base de l'encolure (ce qui reste pour moi tout plein d'interrogation puisque de toutes le vertèbres cervicales les dernières sont bien bien les seules qui aient le moins de marge de manoeuvre).
On m'aurait dit "les mains au dessus de la bouche du cheval", "les coudes pliés", "une bonne assiette"... oui oui j'aurais compris, mais là je reste dans l'interrogation totale.
*je passe l'effet de réthorique qui dit qu'il faut être deux pour tirer, car pour moi le cavalier tire et le cheva résiste. Nuance.
obsolument, on change l'équilibre d'un cheval sans tirer.
il y a deux forces pour tirer = le cavalier et le cheval. le cavalier c'est facilement compréhensible, le cheval c'est lorsqu'il avance sa tête ou lorsque, effectivement, il avance ses postérieurs sous la masse = action arrière, reaction avant. c'est le début du rasssemblé s'il ne peut avancer son encolure.
pour le relévement de l'encolure, les vertébres depuis le garrot jusqu'aux cervicales sont les seules vertébres mobiles ce qui permet d'incurver le cheval, de relever l'encolure, seul prérequis pour le travail du cheval de dressage comme de cso.
Je suis désolée, les vertèbres cervicales ont un grand rayon d'action vers la tête, comme un fouet, mais plus on se rapproche du manche (dernières cervicales) moins elles ont de rayon d'action.
Il faudrait dire relever la tête et non faire une figure de style en prétendant relever la base de l'encolure.
D'autant que lorsque vous voyez un entier ou étalon en herding le nez rasant le sol, il relève tout aussi bien son dos (et pas uniquement "la (prétendue) base de l'encolure").
Bref il faudrait affiner la pertinence biomécanique de cette phrase si souvent lue.
Je rajouterais pour ouvrir un peu le sujet que quelques cavaliers ont subtilement entendu le désir impérieux du cheval à rester en équilibre, debout et dans le désir prioritaire de garder une locomotion optimum, et en usent en créant un subtile déséquilibre qui oblige le cheval à quelques effets impressionnant de réorganisation de leur équilibre. Obtenir l'engagement dans le déséquilibre nécessite un tact qui n'est pas donné au tout venant.
Bonjour Marit,
Vous mettez dans la fin de votre intervention le doigt sur un point trés important: " Le tact qui n'est pas donné au tout venant" dont je fais parti (du tout venant, il s'entend!)
En effet certains cavaliers sont tellement doués: Jean d'Orgeix, Nuno Oiveira, Baucher, Bedant.....qu'il pouvaient se permettre certains "raccourcis" que nous ne pouvont pas. Il n'est pas pour autant question de remettre en cause les principes qu'ils pronent (même si on peut en discuter suivant les sensibilités de chacun) mais de faire bien attention à la progressivité de l'application de ceux-ci en fonction de sa technique et du cheval que l'on monte au risque de s'exposer à de grosses déconvenues.
Sincères salutations
Didier
Je n'ai pas encore vu cette émission mais ayant suivi l'évolution d'Albert Voorn et de son enseignement, il me semble bien que nous sommes tout à fait dans l'esprit de l'équitation défendue ici par A I ... donc dans la ligne de ce que disait Jean d'Orgeix !