"légèreté"... n'est pas trop léger ou commercial ??!
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502 Bad Gateway
J'étais en train de me dire que j'allais re-cotiser à l'association. En lisant la présentation du formulaire d'inscription je me suis posée des questions, comme souvent :)
Voici le texte:
"
Vous estimez que la belle équitation faite d'aisance, d'élégance,d'harmonie est menacée par l'oubli des principes hérités des grands maîtres toutes écoles confondues.
Vous êtes convaincus que la légèreté est au coeur d'une équitation qui concilie le plaisir de la pratique équestre et le respect de l'intégrité physique et mentale du cheval.
Vous êtes persuadés que la légèreté est la meilleure voie pour accéder au vrai rassembler.
Vous souhaitez que les jugements de la compétition de dressage respectent les préceptes de l'équitation académique tels qu'ils sont transcrits dans l'article 401 du réglement de la FEI."
En faite ce qui m'a fait réagir c'est le mot " légèreté", même si je vois bien de quoi il est question là, je me rends compte aussi qu'il a trés souvent été galvodé. Pour moi ce n'est pas la légèreté qui ammène au rassembler mais bien le rassembler qui apporte la légèreté. Le cheval trouve sont équilibre au fil du dressage et se portant de mieux en mieux avec son cavalier devient léger et maniable. Je m'interroge donc sur cette phrase en particulier :
"Vous êtes persuadés que la légèreté est la meilleure voie pour accéder au vrai rassembler."
Beaucoup de cavaliers de bonne volonté se retrouvent a monter sur des rênes totalement longues et sous prétexte de légèreté stagne dans la "liberté". Il ne faut pas oublier de dire que l'équitation classique jusqu'au rassembler n'est pas sans effort pour le cheval, qu'il est un danseur et que pour ses raisons la il doit être considéré comme un athlète dans sa préparation ?
Ce n'est en rien une attaque mais un réel questionnement sur la manière d'ammener les cavaliers à considérer l'équitation classique, à se positionner, à faire des choix ?
On est dans la partie commercial puremment. Comment donner envie à des cavaliers qui se questionnent, comment les séduires en restant "vrai" pour leur bien et celui de leurs chevaux ?
Amitié
isa danne
L'équitation de légereté c'est respecter et cela dés le départ de l'éduction du cheval monté les préceptes suivantes :
- séparation des aides : mains sans jambes, jambes sans mains...
- descente des aides : lorsque le cheval a obéit cesser d'agir avec les mains ou les jambes
- modération des aides : utiliser une intensité d'aides limitée, proportionnée à la resistance rencontrée
- optimisation des aides : mettre d'abord le cheval dans un minimum d'équilibre avant d'avancer c'est à dire éventuellement et si nécessaire selon le cheval,travailler à des allures lentes ( pas compté, petit trot ) et ne passer aux allures plus amples ( pas moyen, trot moyen ... ) que lorsque le cheval se tient de lui meme dans ses allures lentes.
Pour moi il est faux de penser que la légereté ne résultera que d'un rassembler complet, car pour moi la légereté c'est le cheval qui :
- ne pése pas à la main qui porte seul sa tete et son encolure,ne resiste pas dans sa bouche ( resistances de force )
- ne pése pas aux jambes c'est à dire qui n'a pas besoin d'une action de jambes à chaque foulée pour entretenir l'allure dans laquelle on l'a mis.
Et cette légerété peut etre obtenu dés le départ meme sur un cheval qui n'est pas encore complétement rassemblé.
Ce qui distingue l'équitation pratiquée par CARDE mais aussi par KARL est que l'on refuse d'avancer sur des resistances : si resistance, on compose aux allures lentes, et une foi ces resistances détruites on réavance.
On peut dire qu'il y a légereté dés le départ car on exige au début qu'un rassembler modeste.
Mais il est faux de croire que seul le mouvement vra créer le rassembler et donc la legereté.
A la reflexion, je constate que mon dernier message n'est pas suffisament clair.
Il faut que je m'explique mieux.
Aussi je tenterai de revenir en explicitant mieux ma pensée.
Non jacques, nous comprenons.
Mais vous êtes dans un élan, sympathique au demeurant, lequel peut cependant vous mener droit au mur.
Vous dites:
"allures lentes ( pas compté, petit trot ) et ne passer aux allures plus amples ( pas moyen, trot moyen ... ) que lorsque le cheval se tient de lui meme dans ses allures lentes"
Non, non et non!
Aucun jeune cheval ne saurait se passer d'une activité liée à la vitesse. Mais, progressivement, la parfaite géométrie des tracés liée à l'exécution métronomique du trot enlevé, les transitions, conserveront l'activité dans la réduction de la vitesse. Oubliez les gravures.
Les saumuriens que vous admirez emmenaient leurs dadas sur la pente de Verrie dans les deux sens. Et les chiens ne venaient pas pisser sur les roues!
Réduire le pas, le trot... Oui, mais quelques secondes seulement et grouillez-vous de reprendre un trot gaillard.
Arrivé là, je préfère passer la main à un professionnel, je ne suis qu'un amateur passionné.
Christopher
Et bien j'ai envie de dire que je suis d'accord avec vous tous ;)
Ma réflexion se portais plus sur la manière de délivrer le message et du sens qu'il prend ....
La légèreté, balancé comme ça n'apas d'existence dans la plupart des ésprits... ou une existence très différente celon les personnes.
Alors je me dis que probablement il faudrait être plus précis... voir pédagogique.
Moi ça m'a tapé dans l'oeil si on peut dire de voir les choses présentée ainsi et déposé la comme ça !
Légèreté aux aides, évidemment !
Légèreté du cavalier, indispenssable !
Une basse école agréable avec une certaine forme de légèreté sans aucun doute !
Une haute école aboutie... la maitrise de l'équilibre dans le mouvement... la légèreté sans nul comparaison !
isa Danne
Interessant echange ...
Je suis helas trop peu disponible ces jours ci pour y participer, mais les remarques de Christopher et d'Yves sont parfaites pour exprimer le point de vue de l'association . Merci a eux ; donc Isa n'hesitez pas a cotiser, vous etes en bonne compagnie !
Bonjour,
Vous en dites trop ou pas assez Mr Maurel, si vous avez le temps à l'occasion ...
Je suis tombée la dessus je me suis dis que c'était a propos :
"IMPULSION, CADENCE, RASSEMBLER, LEGERETE
L'impulsion est une disposition morale et physique du cheval à obéir le plus rapidement possible aux ordres du cavalier, à se porter en avant et à conserver sa force propulsive sans le recours des aides. Le cheval impulsionné est celui qui garde la même attitude, la même cadence, la même dose d'énergie dans une allure donnée, sans être porté par le cavalier. Entre la surexcitation et l'impulsion il y a un monde ! L'impulsion c'est une petite vibration chez le cheval, ce n'est pas courir, c'est le maintien de l'énergie dans la cadence, plus on réduit l'étendue et la vitesse de l'allure, plus on augmente l'impulsion. Même à l'arrêt, sentez votre cheval devant les jambes, toujours prêt à avancer dès que vous poussez l'assiette en avant. Beaucoup de cavalier agissent pendant l'exercice qu'ils ont abordé sans assez d'impulsion, alors qu'il faut faire le contraire, les exercices devant assouplir le cheval, comment peut-on l'assouplir si on agit tout le temps? Un cheval cadencé n'est pas un cheval endormi, c'est un cheval qui est reposant à monter mais qui reste vigoureux, pas d'impulsion sans cadence et pas de cadence sans impulsion. Pour obtenir la cadence, créez une bonne impulsion puis agissez le moins possible, c'est alors que le cheval se cadencera. Il est très important d'obtenir une cadence régulière, sans elle, le cheval ne peut être calme car il y a continuellement rupture du rythme respiratoire. Sans cadence il n'y a pas d'équitation valable, car chaque fois que le cavalier oublie de contrôler la cadence, c'est le cheval qui commande !
Faire remonter la cheval sur la main c'est "sentir" que :
la nuque fléchit,
le dos se soulève,
les postérieurs s'engagent
Pour rassembler, ne "chipotez" pas. Renforcez la position académique, avec des jambes qui renvoient sur une main onctueuse. La sensation du rassembler, c'est lorsque le cavalier sent la queue du cheval passer entre ses jambes et non la tête qui va vers l'arrière. La placer de la tête ne suffit pas. Il convient de sentir le mouvement du dos du cheval comme si on chevauchait un félin. La légèreté est la conséquence de l'impulsion et du rassembler."
Nuno Oliveira
Je note la dernière phrase et tout le reste en vérité :)
Il y a le cavalier léger parce qu'il maitrise sont corps et sait ce qu'il cherche ... pour les autres les crispations, les doutes, les mauvais conseils, le manque de culture ... et quand je dis cela je me met dans le lot aussi... nous sommes tous sur la même route mais pas au même stade !!
Je trouvais donc interressant de rediscuter de se terme de légèreté et de ce que vous y mettez derrière, n'est il pas un peu "léger" de ne pas y apporter plus d'explications ?
Bonjour,
M. Maurel n'est pas une personne à "tout prendre avec légèreté, surtout ses responsabilités dans le monde du cheval et Dieu sait quelles sont vastes! Nous devrions être content qu'il trouve encore encore un peu de temps pour cette association...
Il se trouve que nous avons parler tous les deux récemment de se sujet et que je suis entrain de travailler sur un article de fond qui va servir de base à une discussion de fond. Le titre sera probablement "Bien comprendre la légèreté, ses avantages et ses piège."
Je ne vous cache pas qu'il s'agit d'un travail pédagogique qui va demander un peu de temps car je tiens à y mettre le plus d'objectivité possible ce qui n'est jamais facile sur un sujet traitant de sensibilité et de "sentiments" équestres...
Donc un peu de patience (souvenez- vous: Calme), de réflexions dans la mise en oeuvre (souvenez-vous: En avant) et de respect (souvenez-vous enfin: Droit) et vous aurez tous les ingrédients pour aborder cette recette qui fait la spécialité si française de l'équitation du même nom: la légèreté.
C'est très bien si vous proposez un article de fond sur se sujet en particulier.
Je ne pouvais être au courant de ce qui se prépare.., je ne suis nullement impatiente.
j'ai fais un constat en lisant le texte qui communique sur les buts de l'association et m'en suis ouverte sur ce forum. Voila tout.
J'attendrais donc de voir la manière dont vous avez pensé traiter le sujet !
Merci
isa Danne
Ceci dit, il est bien évident que quiconque a envi de donner son point sera le bienvenu :)
isa Danne
Le quiproquo, le questionnement de Isa tient essentiellement au fait que l'on ne précise pas de quelle légèreté il s'agit.
Il faut bien savoir qu'il y a deux légèretés:celle du cheval et celle du cavalier.
Celle du cavalier doit être présente dès le premier contact avec le cheval. Elle résulte du liant et du tact dont fait preuve l'équitant. Pour autant, la légèreté n'est pas "ne rien faire ": la légèreté du cavalier est la qualité qui consiste à savoir utiliser ses aides avec la juste intensité pour obtenir une réponse du cheval. C'ets aussi la capacité à appréhender ce qu'il peut demander et attendre de son cheval, chaque exercice auquel on soumet son cheval devant arriver progressivement à la plus grande perfection, en commençant par les fondamentaux et en pensant cheval avant que de penser au regard que portent les autres sur soi.
Et puis il y a la légèreté du cheval qui évolue en permanence:inexistante lors des premiers pas avec un cavalier sur son dos,elle va se développer au fur et à mesure que le cheval redeviendra maître de ses équilibres.
En partant de ces constats, on peut (je peux, car je conçois que tout le monde ne partage pas cette analyse!) donc écrire, pour une meilleure compréhension: "Vous êtes persuadés que la légèreté du cavalier est la meilleure voie pour accéder au vrai rassembler, dont la marque est la légèreté du cheval."
Amicalement, yves KATZ http://educaval.forum-pro.fr/