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Intervention de Pierre Beaupère lors des rencontres ETF

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Olivier-A
Offline
Joined: 23/12/2013

Je viens de lire chez nos amis d'Educaval le texte que je copie ci-dessous (merci Maryan).
Il s'agit de l'intervention de Pierre beaupère lors des rencontres. Pour ma part, j'en apprécie grandement la forme et le contenu même si l'on peut toujours discuter certains points.

Avant de commencer je souhaite remercier Monsieur Maurel ainsi que les organisateurs du colloque pour leur invitation mais aussi avoir une pensée pour Monsieur Luc Pirick qui n’a pas pu être présent aujourd’hui pour des soucis de santé et qu’on m’a demandé de remplacer.

Je voudrais aussi très vite rappeler mon parcours, non seulement parce que je n’aurais pas la prétention de penser que quelqu’un puisse me connaître ici et aussi parce que j’ai eu des influences très diverses qui sont importantes pour la suite.

J’ai d’abord obtenu un diplôme universitaire en Belgique en éthologie équine, et parallèlement à mes études j’ai été formé par Elisabeth de Waslche, qui fût une élève du Maître Nuno Oliveira durant 17 ans.

Durant cette période, j’ai aussi effectué plusieurs stages chez Michel Henriquet.

J’ai ensuite vécu et travaillé durant deux ans et demi au Portugal chez des cavaliers qui avaient pratiqué autant la tauromachie que des concours de dressage et de doma-vaquera avec des chevaux lusitaniens, espagnols et allemands.

Durant cette période, j’ai suivi des stages avec l’entraîneur allemand Rick Klaassen.

Pour terminer ma formation à l’étranger, j’ai vécu et travaillé durant un an en Suède, chez le cavalier olympique Jan Brink, qui à l’époque était 5e de la Coupe du Monde, pour y découvrir l’aspect plus moderne.

Je suis ensuite rentré en Belgique pour m’installer comme cavalier professionnel et professeur de dressage.

J’ai donné de nombreux stages de dressage en Suède et j’en donne très régulièrement en Belgique, en France et en Allemagne.

Ce qui me semble important ici c’est que dès le début de ma formation, j’ai essayé d’avoir le plus d’influences possibles et l’éventail le plus complet de toutes les formes de dressage.

Je pense que le fait de ne pas avoir été formé en France et d’enseigner dans différents pays, me donne une certain liberté pour analyser l’équitation de tradition française avec un certain recul, sans être oppressé par le poids de la tradition qui peut peser sur beaucoup d’entraîneurs et de cavaliers français, dont on n’attend qu’il fasse honneur à leur passé.

Alors que si c’est moi qui dit trop de bêtises, vous n’aurez qu’à dire que c’est parce que je suis belge et que je n’y connais rien…

Et en réalité, le fait de ne pas être français est moins insignifiant qu’il n’y paraît. Parce que quand Monsieur Maurel m’a demandé d’intervenir sur ce sujet, passé le premier enthousiasme, j’ai été frappé par le poids qui pesait sur mes épaules. Comme si tous les Maîtres et les Génies équestres comme Baucher, la Guérinière, Oliveira, Steinbrecht et les autres me regardaient de haut en ricanant et en attendant de savoir quelles bêtises j’allais dire…

Et c’est peut-être actuellement un des plus grands problèmes de l’enseignement et de la transmission des principes classiques.

Pourquoi ? Parce que ma première réaction pour préparer mon intervention a été de me précipiter dans mes livres pour vérifier ce qui dans mon enseignement et dans mon équitation était de tradition française et vérifier si je collais bien aux principes des grands auteurs.

Et en prenant un peu de recul, j’ai réalisé que le problème était peut-être là. En effet, j’ai pris conscience que ce n’était pas normal d’avoir peur de faire des erreurs alors que j’allais parler de ma passion (ce qui était le plus important), de mon métier, et alors que j’avais toujours fait ce qui me semblait le mieux pour les chevaux, en ayant commis certainement énormément d’erreurs.

J’ai aussi compris que je n’étais ni invité pour parler de cession de mâchoire, ni d’histoire, ni même de méthode de travail, ce que beaucoup d’autres feraient bien mieux que moi.

D’autre part, le fait d’avoir des influences venant de plusieurs pays rendait l’analyse de ce que j’enseigne et pratique beaucoup plus compliquée.

Il m’a donc semblé que la première étape, pour préparer cette intervention, devait être d’isoler dans ce que je fais et enseigne ce qui était lié à la tradition française, et donc en tout premier lieu d’en donner ma propre définition, sans me jeter sur internet pour savoir ce qu’il faut en dire pour avoir l’air intelligent…

Et là… J’ai eu un gros souci qui était que j’ai été harcelé par les doutes.

Est-ce que je devais partir de la géographie, en cherchant dans ce que je faisais les influences des auteurs uniquement français ?

Est-ce que c’était une question d’histoire ? Qu’il fallait uniquement reprendre les influences des auteurs que j’avais lus ou de mes professeurs ?

Est-ce que c’était une question de technique, d’une certaine forme de Rassemblé, de cession de mâchoire, de Légèreté ?

Le problème était que chaque question en amenait un nombre incalculable de nouvelles.

La Guérinière, Pluvinel et La Broue avaient des influences italiennes, même s’ils en ont rejeté les principes les plus durs.

Les auteurs militaires du 18e siècle ont rejeté l’équitation de manège de La Guérinière.

Baucher a carrément rejeté tout le monde et a voulu réinventer l’équitation.

Oliveira, dont il est assez admis qu’il a synthétisé les deux écoles a priori antagonistes, était portugais, et on peut se demander s’il aurait été ce qu’il a été sans l’influence de l’équitation portugaise et de la tauromachie.

Puis il y a Steinbrecht, qui se réclame de La Guérinière et démolit Baucher, tous deux pourtant très importants dans l’équitation française. Steinbrecht, qui se réclame de La Guérinière et qui est pourtant considéré comme un auteur majeur de l’équitation classique allemande, qu’on oppose souvent à l’équitation française. Et Steinbrecht qui pose un autre problème dans la mesure où Nuno Oliveira a écrit avoir été très influencé par son livre alors qu’Oliviera est considéré comme un des grands représentants de l’équitation de tradition française !

Ensuite, il fallait me demander où je devais m’arrêter : est-ce que l’influence du Dr Pradier et de d’Orgeix étaient encore considérée comme de l’équitation de tradition française, alors que certains de leurs principes vont parfois à l’encontre d’autres grands auteurs français ?

Bref, j’essayais de comprendre quelle légitimité j’avais de parler d’un tel sujet, et j’étais un peu gêné de ne pas pouvoir définir les trois mots les plus importants de mon intervention d’aujourd’hui…

Et puis d’un coup, tout s’est éclairé et j’ai pu aller me coucher tranquillement, sans plus avoir peur de mon sujet.

Ce qui s’est éclairé, c’est que j’ai trouvé un dénominateur commun à tous ces Maîtres et toutes ces influences, pas seulement les Français mais tous ceux qui m’avaient inspiré et plus ou moins influencé, alors qu’ils disaient parfois le contraire l’un de l’autre.

Et ce dénominateur commun était leur respect et leur Amour profond pour le cheval et son dressage et leur recherche permanente de la compréhension du cheval et de sa locomotion.

Et à mon sens l’équitation classique est là. C’est ce qui définissait le mieux à mes yeux ma pratique quotidienne sans pour autant devoir la limiter à des notions de géographies, de doctrine ou d’histoire.

Et c’est ce qui à mon sens englobait le mieux autant Baucher, que la Guérinière, Oliveira, Steinbrecht, Pradier et les autres.

C’est aussi ce qui permettait de se réclamer de leur influence sans être écrasé par le poids des méthodes qu’ils utilisaient et qu’ils avaient défendues avec plus ou moins de force mais aussi de laisser la place à une évolution, à condition qu’elle soit saine et éthique envers les chevaux.

Le problème, dans l’enseignement équestre aujourd’hui, est peut-être le même qu’il y a trois siècles : vouloir à tout prix suivre une méthode, vouloir à tout prix faire rentrer les chevaux dans un moule, que ce soit celui du Bauchérisme, de l’Oliveirisme ou de l’équitation de concours.

Et c’est justement ce qui m’a frappé lorsque j’ai trouvé ma propre définition de l’équitation classique et que j’ai réfléchi à la manière dont elle est vue de l’étranger et dont j’essaye de l’enseigner.

La première chose à laquelle j’ai pensé c’est la séparation très nette entre les cavaliers et les élèves qui connaissent les grands Maîtres pour les avoir lus et qui se réclament de telle ou telle école et ceux qui ne les connaissent absolument pas ou même les rejetent pour d’autres méthodes, qu’elles soient liées à la compétition ou non.

En fait, quel que soit le pays, que ce soit en France, en Belgique, au Portugal, en Suède ou en Allemagne, soit les cavaliers se désintéressent de l’équitation de tradition française, que ce soit par manque de culture ou parce qu’ils ne s’y intéressent pas, soit au contraire ils viennent vers moi avec des attentes énormes liées à leur conception, à ce qu’ils ont lu et entendu de Baucher, d’Oliveira, de d’Orgeix ou d’autres auteurs.

Et là aussi j’ai trouvé un dénominateur commun à toutes ces attitudes, qu’il m’a fallu « vaincre » en quelque sorte, pour pouvoir enseigner comme je le voulais : c’est le sectarisme, et le dogme.

Vous parlez de dressage à un cavalier de CSO et il est persuadé qu’il va s’ennuyer à tourner en rond.

Vous parlez de Baucher à un cavalier qui en a vaguement entendu parlé et il est persuadé que vous allez lui demander de donner des coups dans la bouche de son cheval et qu’il va le monter le dos creux.

Vous parlez de Baucher à un cavalier qui va sur les forums et il aura peur d’être catégorisé par les autres membres du forum et attaqué pour avoir prononcé son nom ou au contraire parce qu’il sort son cheval en concours.

Vous parlez de Baucher à un cavalier de concours et il est persuadé que vous êtes un rigolo et qu’il ne gagnera jamais de points sur les carrés.

Vous en parlez à un amateur de Pradier et il hurlera à l’hérésie en disant que vous allez démolir le dos de son cheval.

Vous en parlez à un cavalier allemand et… il vous regarde avec des grands yeux car il n’en a sans doute jamais entendu parler !

Et pire encore, si vous en parlez à un cavalier adepte de la « méthode » de Baucher, vous avez la sensation qu’il vous regarde immédiatement d’un air suspicieux, comme un religieux intégriste qui attend juste le moment où vous allez vous éloigner du texte sacré pour crier au blasphème et à l’hérésie.

Bien sûr il ne s’agit pas que de Baucher et, dans le dressage, on peut l’appliquer à n’importe quel Maître, n’importe quelle méthode, même quand on parle de l’échelle d’entraînement allemande, de bride, d’éperons ou de travail en liberté.

Et si on regarde l’histoire de l’équitation, on constate qu’elle est parsemée de ces luttes entre les méthodes et les conceptions.

Et je pense qu’aujourd’hui nous sommes arrivés à un paroxisme de ces réactions, non seulement à cause du nombre incalculable de méthodes, de manières de construire la relation avec le cheval mais aussi à cause des abus dont nous sommes trop souvent témoins de la part des cavaliers de haut niveau.

Je tire deux conclusions de ce que je constate chaque jour : d’abord que les grands Maîtres payent sans doute aujourd’hui comme hier leur volonté de se considérer comme les seuls à détenir la vérité.

Je ne sais pas si c’est une question d’ego ou une volonté passionnée de convaincre du bienfondé de ce qu’ils avaient trouvé.

Je crois surtout que c’est profondément humain que d’avoir besoin de tout catégoriser, de placer les gens et les idées dans des tiroirs pour mieux les opposer les uns aux autres.

Et je pense surtout que ce besoin de faire des catégories, de rejeter telle ou telle équitation, d’opposer les hommes et les idées, le dressage et le CSO, l’équitation classique et de concours, ce besoin d’opposer les écoles, est une immense perte pour l’équitation.

Nous avons aujourd’hui une chance inouïe d’avoir à notre disposition une somme d’ouvrages, de films, d’expérience de tous ces Maîtres qui est phénoménale.

Nous avons accès en quelques clics aux ouvrages des Maîtres de tous les pays, traduits dans toutes les langues. Nous avons une facilité de partager nos expériences via la technologie, nous avons des outils technologiques et scientifiques qui nous permettent de mieux comprendre les chevaux tels que personne et certainement pas les Maîtres n’auraient jamais pu les rêver.

Et pourtant il n’en ressort que des dogmes, des luttes de chapelles, du sectarisme et, à mes yeux, beaucoup d’intolérance.

Nous avons la chance de pouvoir mieux comprendre les chevaux, que ce soit leur locomotion ou leur comportement, grâce à la science mais aussi grâce aux Maîtres américains. Et pourtant la plupart des cavaliers ne sont intéressés que par le fait de savoir si vous faites du Baucher, du Pradier, du Oliveira ou du concours, si vous êtes bien dans la tradition équestre française et si vous en suivez ou non les principes à la lettre.

Personnellement, je trouve cela terriblement triste, terriblement indigne de la beauté de ce que les humains sont capables de faire.

Et pire encore, je trouve cela irrespectueux pour les chevaux dont le bien-être devrait être notre seule et unique préoccupation.

Je pense aussi que c’est là l’échec actuel de la communication quant à l’équitation classique ou de tradition française.

Je pense que l’urgence est de faire comprendre aux cavaliers qu’il y a dans l’équitation classique tous les outils qui leur permettront de dresser leur cheval dans la délicatesse et le respect de son physique et de son mental.

Quelle que soit la méthode, le nom ou la nationalité de celui qui l’a inventée, nous devons leur montrer à quel point cette équitation est belle, respectueuse des chevaux, vivante, libre et qu’elle leur donnera des sensations merveilleuses.

A mes yeux, nous devons leur apprendre à se moquer s’ils font du Baucher, du Pradier, du Oliveira, du Henriquet, du Heuschmann, du Karl, du Parelli ou du machin chose, du moment qu’ils respectent le cheval, son mental, son équilibre et sa locomotion.

Nous devons leur montrer que les défenseurs de cette belle équitation sont des gens ouverts, doux, délicats, prêts à se remettre en question et pas des intégristes dignes des pires heures de l’Inquisition.

Je pense que nous devons montrer à tous ceux qui utilisent des méthodes barbares pour gagner des médailles qu’on s’amuse beaucoup plus chez nous que chez eux, pour leur donner envie de nous rejoindre, au lieu de les attaquer en permanence, ce qui ne fera que les amener à se replier encore plus sur eux-mêmes.

Sans aucune prétention de ma part, j’ai pu convaincre au moins 80% de mes cavaliers de compétition uniquement intéressés par la performance de l’intérêt de la douceur, pas en les critiquant mais uniquement en leur montrant que des principes mis en place au 18e siècle fonctionnaient vraiment et en leur laissant découvrir le goût du plaisir et de l’harmonie.

Et puisque la question était au départ de savoir comment j’enseigne l’équitation de tradition française en tant qu’étranger, je dirais que je ne prétends pas l’enseigner.

J’essaye d’enseigner à mes élèves le respect du cheval, de son mental, de son corps et de ses souffrances.

J’essaye de leur apprendre à être plus fins et délicats.

Je ne rejette aucune méthode, aucune forme d’équitation, et je les incite à s’intéresser à tout.

J’utilise du Baucher quand cela me semble intéressant pour le cheval, j’utilise ce qui m’intéresse dans l’équitation classique allemande quand cela me semble nécessaire et personnellement j’ai appris énormément en montant des chevaux de Doma Vaquera.

Je ne dis pas à mes élèves s’ils font du Baucher ou du Henriquet ou du Parelli, sauf pour replacer une explication dans son contexte, je leur dis juste de s’adapter à leur cheval, je leur dis que dans telles situations l’idéal me semble d’utiliser cette technique-là plutôt que celle-là.

Je ne dis pas à mes cavaliers de concours qu’ils sont des brutes, je leur montre qu’ils peuvent gagner des points en ayant les chevaux légers et des mâchoires qui cèdent. Et que c’est ça le plus important.

Et au final, j’essaye juste de leur enseigner une équitation que je trouve belle, fine et élégante, basée sur des principes qui me semblent respectueux des chevaux

Et j’avoue que j’éprouve une grande fierté lorsque je vois mes cavaliers, qu’ils soient professionnels ou non, jeunes ou non, très avancés ou débutants, intégrer les principes classiques comme la cession de mâchoire dans leur pratique quotidienne.

Je suis fier de les voir se soucier du mental de leur cheval et surtout je suis fier de les voir ouverts d’esprit et souriants lorsqu’ils se mettent en selle.

Je crois vraiment que l’important est de laisser les cavaliers intégrer les principes des Grands Maîtres et de les laisser les interpréter, de les laisser jouer avec ces idées.

Je crois qu’une des clés pour rendre l’équitation classique et de tradition française attirante est de la libérer des dogmes et du poids écrasant de la tradition.

La libérer des obligations de suivre des principes à la lettre, en la laissant continuer à évoluer comme elle le fait depuis 2000 ans. Sans quoi je suis persuadé que ni La Guérinière, ni Baucher ni Oliveira n’auraient pu apporter autant au dressage…

Et pour terminer, je voudrais dire que je pense que le dressage des chevaux, dans le monde actuel, est quelque chose qui peut sembler très futile et inutile.

Mais je pense aussi que c’est un formidable moyen pour transmettre certaines valeurs comme le respect, la tolérance, la Beauté et l’Amour et une valeur qu’on a vraiment perdue aujourd’hui : la compassion.

Et je pense que le plus important est de ne pas oublier qu’il faut éviter à tout prix d’écraser nos élèves, nos lecteurs, et nos chevaux sous le poids de la tradition.

Et de tenter, par l’intermédiaire du dressage, d’aider les humains à devenir plus sages et les chevaux plus heureux.

Et je suis convaincu que si les Maîtres nous regardent de là-haut, c’est ce qu’ils auraient voulu que nous fassions de leur héritage.

Merci.


KATZ Yves
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Joined: 17/03/2006

 J'ai personnellement remercié Pierre Beaupère de cette intervention, en lui faisant remarquer que les belges sauront toujours nous faire rire (car les quelques mots prononcés avec l'intonation qu'il y a mise, le sniveaux de voix, etc.... rendaient ce message beaucoiup plus plaisant à éciouter qu'il n'est à le lire). Rire qui a permis de détendre l'atmosphère après une intervention plus que malvenue, du représentant de la FFE; intervention qui a déclenché de ma part un emportement au micro pour remettre dans la réalité du terrain ce que la FFE a fait de la formation professionnelle et des compétences des récipiendaires du nouveau diplôme BPJEPS.

Amicalement, yves KATZ http://educaval.forum-pro.fr/

PODER Catherine
Offline
Joined: 17/03/2006

Olivier, j’avais mis le lien de ce texte dans le sujet « Rencontres… » en page 3, aprés l'avoir signalé à son auteur:
http://www.allege-ideal.com/content/premi%C3%A8res-rencontres-de-lequitation-de-tradition-fran%C3%A7aise?page=3

Yves : ton intervention passionnée était nécessaire. Elle a été appréciée dans le fond comme dans la forme :) !

 

Olivier-A
Offline
Joined: 23/12/2013

Mais c'était un lien vers une page facebook. Or, tout le monde n'a pas un compte facebook.

france
Offline
Joined: 06/03/2007

Qu'a dit le représentant de la FFE pour déclencher l'emportement ?

PODER Catherine
Offline
Joined: 17/03/2006

Mais oui, Olivier, vous avez raison : autant pour moi !
Merci donc de nous offrir le texte complet.

France, je vous propose d’attendre le compte-rendu de Sophie qui aura peut-être pris des notes sur cette intervention? Je dirai alors comment j’ai compris ce qui s’est passé.
Yves pourra aussi en parler ?

upwelling
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Joined: 23/11/2011

 sauf que " la cession de machoire " , vous ne la trouverez pas dans le travail gymnique par la flexion alternée du râchis  ( methode gymnastique que l'on nomme aussi Methode de la Guerinière)

... donc la tradition française est ici utilisée à nouveau comme faire-valoir en creux , pour en réalité faire du Baucherisme ... 

 

PODER Catherine
Offline
Joined: 17/03/2006

Ah! Upwelling, vous m'enchantez!
Votre propos est la parfaite illustration du message de Pierre Beaupère!
:)

france
Offline
Joined: 06/03/2007

@ Catherne : je ne sais pas si Yves ou Sophie voudront en parler ici...je me rends compte que ce n'est peut-être pas le lieu adéquat pour poser question à ce sujet

Les propos de Pierre Beaupère sont un régal d'ouverture d'esprit et de sens des nuances ; ça doit être un plaisir de l'avoir comme enseignant

KATZ Yves
Offline
Joined: 17/03/2006

 Ces deux journées ont été intéressantes et enrichissantes (des rencontres autres que virtuelles, même si je suis passé à côté de certaines!). Je crois que , comme beaucoup, je suis resté un peu sur ma fin, aucune ligne directrice claire n'ayant été mise en avant, à défaut de plus.
J'ai eu l'occasion de m'exprimer deux fois; et chaque fois à la suite des interventions des représentants fédéraux.Si je me suis emporté, si j'ai été conduit à élever le ton de la voix,si j'ai regretté la forme de mes commentaires,je ne renie rien sur le  le fond qu'exprimèrent mes mots.
Si le premier intervenant n'était pas en cause (Olivier Simon en remplacement de Pierre Olivier, démissionnaire de la FFE), ses propos m'ont choqué au plus haut point, tellment ils étaient loin de la réalité du terrain, concernant le message transmis dans les clubs. Comme enseignant, je me suis senti "outré" "attaqué"( ce qui ne date pas de ce moment là,mais en ce lieu, à ce moment, j'ai pu m'exprimer haut et fort)de ce que la FFE a fait de ce métier de passion, de richesse, d'échanges, de recherches, de réflexions en le transformant en une occupation d'animateur et pour une durée de vie limitée sur le terrain.
Pascal Marry, deuxième intervenant fédéral, est d'une autre catégorie. Il est aux côtés de Serge Lecomte depuis le début et a une part de responsabilité importante dans ce qu'est devenue cette fédération. Son intervention était à la gloire de la FFE, n'hésitant pas à considérer l'époque actuelle comme l'âge d'or de l'équitation en France et s'envoyant un satisfécit élogieux sur ce que la FFE fait pour l'équitation de tradition française (si ma mémoire est bonne). Mon intervention à ses propos a été plus personnelle quand il a parlé du rôle fédérateur de la fédération  (il est vrai que c'est théoriquement un de ses rôles;. dans les faits c'est à revoir!). J'ai vécu une expérience qui démontre le contraire.. A ce moment, il s'est permis de lme traiter de menteur. J'ai sous la main les éléments qui prouvent qu'il ne connait pas, ou ne veut pas connaître, le sujet; éléments que je lui ai fait transmettre.. A ce jour, c'est toujours le silence de sa part. Belle marque d'honnêteté intellectuelle!

Ce commentaire en réponse à une question........Je reconnais cependant qu'il n'a pas vraiment sa place sur ce forum !

Amicalement, yves KATZ http://educaval.forum-pro.fr/

De Araujo Sophie
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Joined: 26/10/2014

 C'est moi qui me suis faite "remise à ma place" ; type "soit belle et tais toi" sur l'intervention de Mr Simon suite à ma question sur le contenu et l'accès des formations des enseignants ... en sachant que c'est Mr Mary qui a répondu à côté du fond de ma question et ce volontairement. 

Je ne pense pas que ce soit le lieu pour répondre, le sujet étant l'intervention de Mr Beaupère, qui était quand à elle intéressante, fournie et argumentés. Un homme de terrain et de chevaux ! 

Celà reste à mes yeux un des meilleurs moment de ces deux jours, hors les rencontres réelles, comme avec Mr Yves Katz. 

 Passionnée