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oui je suis entièremenyt d'accord !

vous dites "mais une formation dès le début de haut niveau" je vous suis également dans l'intention qui s'exprime là , mais cela demande que vous développiez . 
Que privilégiez vous comme apprentissage primordial et ce au tout début , donc avec des cavaliers potentiellement maladroits car ne maitrisant pas encore leur propre équilibre ? 

Cela dit pour les défauts , je crois que c'est D'Orgeix qui disait  que les bonnes habitudes se prennent ausis vite que les mauvaises et que donc rien n'est jamais perdu . 
Même si pour créer un automatisme c'est plus long quand il y a déjà un "programme" acquis car il faut redonner aux neurones l'habitude d'un nouveau chemin , ce qui était intégré déjà ayant tendance à revenir d'office . Mais c'est parfaitement possible .

Le Dressage peut former un cavalier dès le départ. Mettez un cavalier qui monte pour la première fois sur un cheval qui pratique la Haute-Ecole et il sera immédiatement mis dans la bonne position et aura tout de suite les sensations justes. Au 17e et 18e, la mise en selle se faisait au piliers.

Voici la légende: "Posture d'un cavalier qui commence à apprendre et qui est sans éperons et sans étriers"  L'art de la cavalerie; G. de Saunier

Mon premier concours fut un complet d'entrainement à l'issu d'un stage pour passer l'étrier d'argent (à l'époque)
Magali, il est possible que nous ayons eu le même enseignant car nous sommes très proche l'un de l'autre géographiquement...

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 Moi j'ai des jeunes chevaux de CSO à mettre en route à la manière de l'enseignant de Magali et Jean Michel, si vous pensiez à sortir de vos claviers et me proposer des choses ce serait pour moi un grand honneur.

J'attends cependant et je ne le cache pas ! que le ramage se rapporte au plumage :)

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J'espère que beaucoup de lecteurs profiteront de vos échanges ; il y a vraiment de la matière pour de larges réflexions ; et merci de rester dans le sujet, ç'en est d'autant plus intéressant !

Merci Serge ,

Développement simpliste si on veut, mais je ne le pense pas , car  l'application est difficile selon l'âge et l'histoire de vos débutants ..

Développer l'assiette c'est ce qui maintenant manque , même à ceux qui arrivent en formation monitorat , parce que l'on est passé d'une approche issue de l'armée qui a laissé quelques dégâts physiques à pas mal de gens mais d'où ne restaient que les meilleurs à une approche ludique d'où toute difficulté est bannie qui fait des cavaliers médiocres car ayant occulté l'essentiel indispensable à une vraie équitation .

Cela posé on sait très bien que les mises en selle de l'ancien temps ne sont plus de mise , ou alors des versions très  " soft " de celles ci. Ce n'est pas un mal en soi car je connais quelques dos d'écuyers qui ont été bien abimés par les excès de l'époque d'une part et je ne pense pas que l'on apprenne bien sur de la co,ntraction d'autre part .

La question est donc la suivante comment conduisez vous vos mises en selles pour qu'elles soient efficaces et ne dégoutent pas le cavalier ? 
Alternez vous les séances où le cavalier va travailler le ressenti de ses fesses et apprendre à écouter ce qui se passe dessous et les séances à travailler l'équilibre moelleux sur les étriers , sans perdre la notion du train et de l'équilibre du cheval ?

Vous les faites travailler les rênes en guirlande .. .. soit mais est ce pour ménager la bouche de leur chevaux ou juste les défocaliser du bout de devant? 

A la question trouve t on ce genre de cheval dans les clubs ma répons est oui , dans les clubs où les enseignants reprennent encore les chevaux et continuent à les travailler, et à supposer qu'ils en aient le niveau . C'est donc un petit oui mais cela existe encore .

Merci Bernard de vos encouragements .

La question est toujours de savoir comment commencer a enseigner ce qu il faut, quand on demarre avec des chevaux de club....... !

* approche cheval en se disant " si le cheval va rênes floches aux trois allures , le cavalier va trouver sa place."..  et en batissant tout l enseignement sur cet objectif....

* approche cavalier en se disant " si le cavalier est parfaitement en place, le cheval va progresser" ...en batissant aussi tout l enseignement sur cet objectif.....

Pour ma part j' ai constaté que l'approche 1 est assez facile a mettre en oeuvre et presente l avantage de ne pas figer les cavaliers dans des attitudes ou ils perdent toute possibilité de ressentir le cheval, trop preoccupés par ressentir aux mêmes:)

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