Du Rollkür...
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Interprétation trop rapide ? Il me semble, oui.
Constater l'ancienneté de la pratique ne conduit pas nécessairement à l'approuver.
peut-être en effet...Philippe Boiret pourrait remettre la citation dans son contexte
il a été question de GH sur ce forum, ça date de plus de 3 ans (merci google)
Désolé, c'est moi qui ai été trop succinct.
Si je me souviens bien, GH disait que des méthodes du type hyperflexion étaient connues et utilisées par les cavaliers qui voulaient "épater la galerie" depuis longtemps. Il expliquait les bio-mécanismes qui conduisent de l'hyperflexion à ces gestes disons "spectaculaires" des antérieurs. Mais n'étant pas vétérinaire, je n'ai pas tout retenu ... d'autant qu'il parlait allemand ou anglais, et que le vocabulaire technique ne m'est pas familier.
Avec mes excuses France.
messages modérés
http://www.allege-ideal.com/charte_forum
« La contribution de chacun doit porter sur le thème du débat »
la Guerinière n'a pas écrit son chapitre sur les quatre mouvements de l'épaule pour rien
il l'a fait , en raison du fait que l'école de Duplessis-La vallée -Vendeuil , se portait en faux contre les chevaux dansants , qui était chose commune à l'époque , or pour avoir des chevaux dansants , il faut sur-pratiquer le geste de l'épaule vers le haut (épaule en haut) , et les hyperflexions de l'encolure ( certains cavaliers poussaient l'extravagance jusqu'à ce que la tete des chevaux touchent la jambe du cavalier disait Saunier) .
Et une fois que vous pratiquez ces deux choses à l'exces , le cheval danse , mais il ne peut plus déployer correctement le bras vers l'avant . Vous avez alors brisé une partie des résistances du cheval , mais
1/ vous n'avez pas assoupli le dos ,
2/ ni obtenu que le cheval se ploie avec aisance dans le dos et les côtes
3/ et vous perdez cette capacité que le dos vous porte comme une vague ;
Si la Guerinière insiste sur les quatre mouvements de l'épaule , c'est bien pour dire qu'aucun des quatre mouvements ne doit etre pratiqué au détriment des autres . La liberté des épaules ( la mobilité du cheval ) , on l'obtient par un travail raisonné sur chacun des quatre mouvements de l'épaule .
l'ecole actuelle qui montre des chevaux dansants pour flatter le prétendu bon gout d'un public de profanes et de demi-connaisseurs , elle n'a aucun interet pour le cavalier raisonnable et raisonné . la controverse du 17e siecle elle est , et elle reste , d'une totale actualité .
Bonsoir,
Lecteur depuis des années de ce forum, j'observe que le sujet n'est pas nouveau ici, et je vois comme rassurant qu'il soit remis sur le dessus de la pile de temps à autres.
Je vais donc livrer ce que je comprends de cette chose, en temps qu'amateur:
1) Hyperflexion considérée en dynamique et "prise dans la séquence":
Le cheval à bien le droit de "se visiter" dans tout l'éventail des attitudes du devant de la cave au grenier. Il ne s'en prive pas en liberté. Toutefois et à cet égard, nous comprenons que "le jet de gourme" en liberté, trot passagé, chanfrein à l'horizontale et couard à la verticale n'est pas admissible sous la selle de nos jours et sous le regard des vétérinaires. A l'inverse, nous admettons que "la visite de la cave" n'embarrasse pas plus le cheval libre que sous la selle (encolure rouée au maximum) et qu'elle ne porte pas préjudice dans la mesure où il ne s'agit là que d'ébats naturels et conservateurs. Le cavalier aurait sans doute tort de se priver de cette ressource en pointillés pour relaxer sa monture.
2) Hyperflexion érigée en système linéaire, sans variabilité, excessivement longue dans la durée:
Le cheval subit une dénaturation fonctionnelle des muscles brachio-céphaliques et de leurs protagonistes. Ces muscles deviennent des bretelles raides (à élasticité réduite). Le but inavouable étant, sur le rectangle de présentation, de raccourcir les rênes de trente centimètres et d'exiger ex abrupto une nuque beaucoup plus haute. Aussi, du fait même du manque d'élasticité fourbement entretenu de ces bretelles, les segments supérieurs des antérieurs se trouvent artificiellement et douloureusement tirés vers le haut. Effet "ficelles de marionette". Nous sommes dans les sabots qui en jettent.
Je crois, en toute innocence, que le débat porte entre le 1 et le 2.
***
Veuillez pardonner ce résumé que certains regarderont comme simplifié à l'excès. Nous sommes là pour en discuter entre gens de bonne compagnie. Et, de plus, il ne faut pas oublier tous ceux qui nous lisent silencieusement.
Christopher
pas de souci, Philippe, c'était juste curiosité de ma part
vous parlez des gestes spectaculaires recherchés, upwelling dit qu'ils flattent "le prétendu bon gout d'un public de profanes et de demi-connaisseurs"
je ne sais trop ce qu'il faut en penser ; si on parle de chevaux dansants, ces gestes spectaculaires sont-ils vraiment nécessaires ? ils me semblent plus proches de la gymnastique sportive que de la danse : en augmentant la performance du geste on lui enlève un peu de grâce
un article oublié : http://www.allege-ideal.com/node/6907
Parmi les raisons qui justifie le rejet de l'encapuchonnement, on peut aussi invoquer :
- la perturbation de l'appareil vestibulaire (Le système vestibulaire est le système sensoriel principal de la perception du mouvement et de l'orientation par rapport à la verticale. Il est donc à la base du sens de l'équilibre; Il correspond à l'oreille interne chez l'homme) que crée cette attitude,
- la perturbation de la vision que crée cette attitude,
- le fait que le cheval ne peut plus se servir de son encolure comme la nature (la biologie) l'a construit (oscillation de la tete-encolure calqué sur le poser des membres).
Pour ceux que cela interesse vous trouverez toutes ces explications dans notamment "La vérité sur l'équilibre" et " Dictionnaire d'équitation" d'OLLIVIER
Diogo de Bragance admet l'encapuchonnement uniquement dans certains cas bien particulier ("certains inidvidus à encolure renversée, à postérieurs faibles, à dos longs, à rein débile") : de là à généraliser ce qui constitue pour cet ecuyer une exception...
Merci CC de votre résumé extrême. Dans ce cas je ne suis pas contre l'hyperflexion nr 1 pour une dizaine de secondes, mais... à l'arrêt. En longitudinal, en latéral. Que se soit pour échauffer, relaxer, assouplir, restaurer le calme, reprendre de contrôle même. Mais à l'arrêt.
En mouvement, le cheval engage immédiatement toute une série de compensations pour se mouvoir dans cette attitude, compensations que je ne souhaite pas qu'il apprenne.
(Considérations éthiques mises à part...)
@ Olivier
en chapeau de l'article :
en même temps GH dit que ça se fait depuis lontemps ; interprétation peut-être trop rapide de ma part : pour atteindre les airs relevés la méthode est correcte puisqu'ancienne