de l'eohippus à l'equus
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france :
ensuite la question est de savoir comment utiliser ces tableaux : en les suivant servilement ou en s'en servant de base à adapter ?
Je partage vos inquiétudes.
Ces tableaux ont des conclusions orientées vers la production de viande.
Y faire référence est un non sens, une absurdité. Si de surcroît, vous considérez qu'il faut les "interpréter", les adapter (sur quelle base ?) alors regarder votre cheval sous toutes les coutures et faites une interprétation en "live", c'est des milliers de fois mieux.
Entre les urines, les crottins, l'odeur, la récupération, la gaieté au travail, vous disposez d'un véritable tableau de bord vivant et personnalisé.
Qui dit mieux ??
Bon c'est un peu facile, mais "Il n'est pour voir que l'oeil du maître " Jean de La Fontaine...
Et que c'est " l'oeil du maître qui engraisse le cheval "...
Nous sommes tous perfectibles,
tous des maîtres en puissance .....
L’emploi d’un probiotique de laboratoire ou pas est une aberration.
L’ensemencement de la flore se fait par les aliments c’est une conséquence et le contrôle des phénomènes de digestions.
L’apport de probiotiques dans un appareil digestif désordonné ne peut rétablir un équilibre. Il peut temporairement "tamponner" une période de crise mais à terme, augmente un trouble.
Pierre, tout à fait d'accord sur l'empirisme et l'expérience dont les résultats ne sont pas que mauvais
cependant quand la recherche offre un plus c'est dommage de s'en passer...surtout si on est professionnel et qu'on a investi dans une activité d'élevage (désolée de penser "argent", c'est trivial mais ça doit bien compter un peu)
quand Marthe Kiley-Worthington dit : « C’est sans doute l’essor considérable qu’a connu la compétition, qui a rendu les propriétaires de chevaux aussi crédules et influençables" elle a certainement des raisons de l'affirmer.;
mais il y a aussi des propriétaires influençables parce qu'ils veulent faire au mieux pour le bien-être de leur animal et croient les argumentaires
je serais moins catégorique que vous, Bruno, sur les probiotiques : si le flore a été détruite par une pathologie quelconque...si on en a la preuve (analyse) en donner de façon très ponctuelle peut constituer un coup de pouce à la nature
en revanche, en donner sans raison fait grossir...la graisse est peu utile au sportif
"Il n'est pour voir que l'oeil du maître"
tout à fait ; seul le maître qui théoriquement s'en occupe au quotidien voit les modifications chez l'animal, y compris les changements d'humeur "inexplicables"...dans les campagnes on aime bien La Fontaine et son bestiaire...éthologue avant l'heure, le bonhomme, inspiré d'un éthologue encore plus ancien ;-)
edit : message croisé avec Bruno, on est d'accord sur les probiotiques
quand Marthe Kiley-Worthington dit : « C’est sans doute l’essor considérable qu’a connu la compétition, qui a rendu les propriétaires de chevaux aussi crédules et influençables" elle a certainement des raisons de l'affirmer.;
mais il y a aussi des propriétaires influençables parce qu'ils veulent faire au mieux pour le bien-être de leur animal et croient les argumentaires
A en juger par la santé économique de ces entreprises propulsées par les annonces publicitaires, ces propos sont vrais.
la meilleure santé des chevaux athlètes était un souci d'élevage des années 1950 à 1960 puis, voulant plus, les laboratoires ont proposés des tonifiants super vitaminés et maintenant, une surveillance sans égale contrôle toutes les écuries.
C'est un bien, car il faut maintenant se pencher sur toutes les conditions sanitaires de la performance. Et ce, en revenant aux poulains à naître.
L'environnement pour faire "éclore" la génétique
Contrôle des influences favorables et défavorables (eugénisme).
Les deux sont complémentaires.
Tout un programme !
eugénisme ?
Disons selection raisonnée, c est plus soft :)
Trop souvent, on réduit l’eugénisme à une sélection.
ce que l'on voit encore par l'élimination des embryons malades ou mal formés ....
L’eugénisme est l’art du "mieux naître", de naître en bonne santé. c'est une conduite anténatale.
Lorsqu’un poulain est né, il est déterminé à 75/80 % ?.
Ce développement important n’a été contrôlé, ni dirigé. L’éleveur prend en considération ses poulains qu’à partir de la naissance mais il est trop tard !
La réussite ou l'échec sont déjà engagés. Il n'y a pas de deuxième chance, au mieux, on ne peut que conserver les acquis de naissance.
Le facteur alimentaire est important certes, mais là, vraiment, intervient la qualité des aliments. Lorsque l’on accompagne les chevaux au pré, on constate qu’ils ne se nourrissent pas des mêmes plantes ! Ce n’est pas un hasard. Le cheval SE nourrit (comme l'écrivait le Dr ???) [mémoire défaillante]
Le capital héréditaire est déjà mal exprimé (à la naissance) pour plus de la moitié des cas !
certaines lésions sont déjà irréversibles,
subitement avec la naissance, on assiste au réveil de l'éleveur et à l'urgence des soins vétérinaires et pharmacologiques. Personne ne s'inquiète, c'est la norme !
S’il y a une sélection à faire, c’est celle des moyens qui influenceront (aideront) le développement embryonnaire
En terme de rationnement et de performance, il semble que la différence existant entre deux sujets
de même race
de même taille
de même génération
de même travail, etc…
Se situe au niveau de la flore intestinale.
Les premières conséquences d’un rationnement raisonné se répercutent sur la flore que l’on doit entretenir, mais que l’on peut améliorer.
mais surtout sans employer les probiotiques de laboratoire.
En l’absence d’une flore saine, le cheval vit mal.
C’est aussi l’intérêt du rationnement "juste" dont parle Pierre. Ce rationnement veut qu’avec un minimum d’aliment, par le biais d’une flore saine (activité enzymatique), le rendement alimentaire soit optimal.
"Rééquilibrer" une flore demande une bonne année avec des soins de tous les jours.
Un bon métabolisme digestif contribue à la performance mais aussi à la qualité d'un poulain à naître.
L’odeur de certains chevaux me fournit des informations sur leur état de santé ou leur état de stress. (c'est une question d'entraînement)
Observer les chevaux, voir, écouter, palper, sentir peut être utile.