de l'eohippus à l'equus
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Bonjour Pierre,
La performance du PS est relativement simple à étudier et repose à environ 75 % sur la physiologie de l’effort qui ne peut se résumer à la consommation de l'oxygène. plus le cheval est en condition, moins il consomme d'oxygène.
Le travail au quotidien chez le PS en bonne santé lui apporte l’équilibre mental et physique.
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chez le cheval de dressage, l’affaire est plus que complexe à tel point qu’on ne peut en faire une figure d’école.
je me garderais bien de donner des ordres de grandeur pour partager les cinq volets de la performance chez les chx de rectangle ;
peut-on envisager sans pouvoir les dissocier vraiment :
1 le physique, métabolisme musculaire et articulaire
2 le psychisme, métabolisme du bonheur
3 l’alimentation, métabolisme digestif
4 le couple, mayonnaise incertaine, tempérament cheval/cavalier
5 le travail métabolisme de l'effort
maintenant je me mets dans la peau de l’entraîneur qui veut réussir et à qui tout est permis.
A l’origine je cherche le couple .
Choix du cheval selon les aptitudes innées
Le couple : tempéraments compatibles, en vue d’une osmose de travail et de détente. J’éviterai une similitude au profit d’une complémentarité de sorte à ce que les erreurs du cheval ou du cavalier ne se traduisent pas en conflit (comme sur certains forums !)
étude le l'équilibre dont dispose le cheval. (il relève de la physiologie de la locomotion)
le cavalier montera et soignera son cheval.
Le couple créé, j’aborde le physique.
métabolisme musculaire, articulaire, respiratoire, digestif et circulatoire (1 an d’observation et d’apprentissage puis contrôle de cet équilibre avec l’évolution au travail)
Organisation et progression du travail, (contrôle du rapport travail et psychisme : transpiration) pour ne jamais entrer dans le rouge. (A cet instant, on régresse ou détruit les acquis)
Contrôle des postures de travail de l’intensité et durée du travail et des détentes
contrôle des gains d’amplitudes
contrôle de l’état musculaire et articulaire
en parallèle contrôle des repas, de la digestion (recherche du minimum alimentaire nécessaire)
Contrôle du Travail qui doit être une expression du physique.
aussi le psychisme :
contrôle des détentes (physique : galops) psychique, sortie en longe avec le cavalier.
et, revenir sur le couple
s’assurer que l’harmonie se crée pour le bon métabolisme endocrinien. C’est la preuve de la réussite. Cette harmonie se cultive en dehors des instants de travail.
revenir sur les techniques équestres les mieux appropriées,
Si l’on souhaite vraiment la performance avec la légèreté, je reste persuadé que cette démarche est inséparable d’une physiologie sans faille.
je crois qu’ainsi, la légèreté devient une conséquence naturelle au cheval bien conduit.
En réalité, tout cheval à la bonne physiologie exprime la légèreté.
Ce tableau est vite rédigé pour faire apparaître les grandes lignes au pied levé, et ... contient des failles.
C'est un choix politique. S'il y a meilleur moyen, je suis preneur.
sans que ce soit un meilleur moyen ne faudrait-il pas comparer des "échecs" et des "réussites" pour déterminer les points communs et les différences ?
France,
Merci de développer, votre proposition renferme une inconnue pour moi.
Les mesures d'échec sont à remplacer, à corriger ou à éliminer.
Les réussites, vous les gardez, mais alors comment progresser ? audelà de ce que vous avez ?
Quelle est votre marge de progression ?
N'aurait on pas crée ou favorisé involontairement chez le PS , une faiblesse congénitale dans le tarse et le carpe et l'articulation du boulet , qui ferait que quel que soit la qualité des tissus , les articulations ne suivent pas ? ( je précise que je ne connais rien au PS , c'est une humble question de béotien)
N’aurait-on pas créé ou favorisé involontairement chez le PS, une faiblesse congénitale dans le tarse et le carpe et l’articulation du boulet ?
Bonjour Upwelling;
merci pour cette question hardue.
ma modeste réponse a ses limites et restera "générale". C'est un souci d'élevage quotidien. C'est aussi un sujet sur lequel je travaille et les conclusions ne sont pas toutes encore tirées.
Votre question est trop précise pour recevoir une réponse équivalente de ma part.
(réduisons les détails osseux à de l’ostéite)
Ce que l’on a fait, personne ne le sait vraiment.
Mais, nous avons effectivement agi et nos actes ont eu des conséquences.
A nous donc d’essayer de comprendre puis de vérifier les phénomènes.
Voici le principe :
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On a constaté de l’ostéite congénitale chez le cheval, toutes races confondues PS, SF, AA, lourdes, TF.
L’ostéite est une infection de l’os qui était traitée chez le poulain par un vaccin "anti septicémique" à la naissance puis un apport en vitamines A, D3, E, et un choix de géniteurs non atteints. Ce cocktail a porté ses fruits sans aborder la cause première donc la faiblesse osseuse persiste dont les effets. (jarrets faibles, shore-shines, manque d’os, aplombs défectueux, naviculaire, cartilages articulaires, etc.….
D’une façon générale, on peut attribuer environ la moitié des mises au rebut à des problèmes osseux.
la question qui n’a pas été soulevée était : l’influence des conditions environnementales "favorisantes".
la France a un sol calcaire de l’ère secondaire à 75-80 % de la surface. Elle produit d’abord des chevaux de races lourdes avec de gros os "creux".
Le PS y perd de sa résistance à l’effort en 3 générations, (densité osseuse)
le PSar s’y alourdit et engraisse,
le TF a une ossature fragile, on le croise maintenant avec du trotteur américain.
Depuis au moins 1880, il est conseillé aux éleveurs français d’utiliser des étalons Anglais (puis américains). Une race sur le sol français est contrainte à des perpétuels croisements "améliorateurs" ou de conservation.
Par contre, les bovins semblent avoir une bonne croissance osseuse.
Une réflexion sur les influences de la croissance anténatale et sur l’environnement d’élevage porterait aussi des réponses plus étendues.
Le sol calcaire du secondaire favorise les viscères
Ceci est mon point de vue !
aucune proposition de ma part, juste une interrogation : si en étudiant uniquement des sujets défaillants on leur trouve ne serait-ce qu'un seul point commun, comment être certain d'avoir trouvé la raison de leur défaillance sans s'assurer que ce point n'existe jamais chez des sujets performants ?
à moins qu'il s'agisse uniquement de valider une idée dont on est certain ?
c'est peut-être le cas puisque vous dites vous pencher sur la question depuis plusieurs années
est-ce qu'on revient à l'influence de l'environnement ? personne ne la met plus en doute
est-ce qu'un élément de l'environnement (le sol) serait plus influent que les autres ?
désolée d'être bassement terre à terre : "de l'eohippus à equus" est alléchant...mais nous mène où ?
aucune proposition de ma part,
Ah !
juste une interrogation : si en étudiant uniquement des sujets défaillants on leur trouve ne serait-ce qu'un seul point commun, comment être certain d'avoir trouvé la raison de leur défaillance sans s'assurer que ce point n'existe jamais chez des sujets performants ?
Ce n'est pas mon approche. Le contrôle de mes chevaux est assez pointu. L'observation des chx le matin, après le travail et le soir, fournit de très précieux renseignements qu'il faut connaitre et qui indiquent à l'homme si le cheval est calme, agité ou affaibli. Ce n'est pas des traitements de populations.
à moins qu'il s'agisse uniquement de valider une idée dont on est certain ?
La connaissance de chaque cheval vous donnera des indications dont vous êtes certain
c'est peut-être le cas puisque vous dites vous pencher sur la question depuis plusieurs années
Oui, bien sûr
est-ce qu'on revient à l'influence de l'environnement ? personne ne la met plus en doute
très bien j'en suis ravi, mais c'est le cas
est-ce qu'un élément de l'environnement (le sol) serait plus influent que les autres ?
Aucune règle n'existe. Seulement la connaissance individuelle de chaque cheval et l'éveille de vos sens pour comprendre
L'environnement s'applique au cheval au travail, mais aussi à la constitution du poulain à naître.
désolée d'être bassement terre à terre : le sujet part de l'eohippus pour arriver à equus...pour mener où ?
Pour partir de l'eohippus de 0,30 m à l'equus de 1,60 m sans l'intervention de savants croisements "génétiques" mais du simple effet de l'environnement favorable.
mettons nous sur le meme plan la " selection anturelle" et " la selection humaine" telle est la question.....
mettons nous sur le meme plan la " selection naturelle" et " la selection humaine" telle est la question.....
c'est à dire :
sélection naturelle : élimination des faibles et influencedu milieu ?
sélection humaine : intervention sur les croisements ?
personnellement, ce n'est pas cela.
mes études portent sur des pathogénésies appliquées aux chevaux soit en vue de performances soit pour orienter une constitution.
et ça marche !
Serait ce surprenant que pour des chevaux ( PS ) dont la performance repose sur la vitesse donc sur la capacité a consommer correctement de l oxygene, ladite performance repose surtouit sur la physiologie alors que pour des chevaux ( chevaux de dressage ) dont la performance est avant tout liée au savoir faire du cavalier, ladite performance soit nettement moins correlée a la physiologie ?