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de l'eohippus à l'equus

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Bruno dLB.
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Joined: 24/11/2007

.... si X et Y sont sur les épaules.

Maintenant, sont-ils sur les épaules par contraction, par construction, par manque de travail, à cause de la sellerie ou à cause du cavalier ?

Mêmes causes, mêmes remèdes, mêmes effets : comme des machines.

 

upwelling
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Joined: 23/11/2011

 Observation qui me parait tout à fait juste 

Si on suit le raisonnement de Gustav Steinbrecht ou de Ludwig Hunersdorf , pour citer deux auteurs qui ont laissé des réflexions écrites , le cavalier ( bien évidemment qui utilise une selle juste au cheval et qui a de l'experience , entre autre sur la question de la position )  

le cavalier est d'abord confronté au cheval qui s'appuie sur ses épaules par contraction ... 

c'est pour cela , je crois que les auteurs du passé ont parlé de problematiques sui generis , mais ils ont bien dit aussi que leur manifestation était propre à chaque individu , et qu'étudier la theorie , c'est étudier le général par le particulier .. du moins je crois ..

 

...
Offline
Joined: 29/01/2011

mais ils ont bien dit aussi que leur manifestation était propre à chaque individu , et qu'étudier la theorie , c'est étudier le général par le particulier .

Et il faut en avoir monté des chevaux differents pour en arriver là......

...
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Joined: 29/01/2011

mais ils ont bien dit aussi que leur manifestation était propre à chaque individu , et qu'étudier la theorie , c'est étudier le général par le particulier .

Et il faut en avoir monté des chevaux differents pour en arriver là......

france
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Joined: 06/03/2007
Mêmes causes, mêmes remèdes, mêmes effets : comme des machines.

à ce compte là autant piloter une moto

les auteurs du passé ont pour beaucoup laissé de côté le psychisme ; c'est cohérent avec leur culture

faire la même impasse aujourd'hui n'est pas cohérent avec la culture de notre époque

la question de Daniel est restée en suspens :

jusqu'où est-il déontologiquement acceptable d'aller dans la recherche de destruction des manifestation de l'instinct de liberté du cheval ?

Christopher Cunningham
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Joined: 24/06/2007

Bonsoir,

Monsieur de Pluvinel n'a jamais fait de moto et c'est dommage pour lui car autant de motos autant de caractères, la géométrie du cadre (angles et répartition des masses) définit le comportement de la  machine. Quitte à choquer ou simplement décevoir, j'y vois beaucoup de ressemblance avec le Cheval, à un détail près: Ce dernier à une mémoire (une gentillesse à ne pas décourager) et d'autre part il modifie son cadre (ses angles et donc la répartition de ses masses) à son gré. Quand il les modifie au gré du cavalier, il est dit "dressé".

Comme quoi Bruno me semble avoir raison tout comme France qui à bien raison également de vouloir recentrer le débat sur la question de Daniel. Mais cette dernière question risque de nous emmener loin compte tenu des limites de la communication forum. Mais pourquoi pas?

Christopher

upwelling
Offline
Joined: 23/11/2011

de plus , si on étudie le général par le particulier , c'est bien que l'élement moral etait pris en compte  , il suffit de reprendre La Guerinière pour voir qu'il n'y a eu aucun impasse fait sur ce sujet , bien au contraire ...  

 

france
Offline
Joined: 06/03/2007

ah oui La Guérinière a écrit sur les "diférentes natures de Chevaux ; de la cause de leur indocilité, et des vices qui en résultent" où il disserte des "défauts intérieurs : la timidité, la lâcheté, la paresse, l'impatience, la colère, la malice"...

joli mélange d'observation des chevaux et de morale

peu avant il écrit au sujet de l'homme de cheval qu'il doit faire preuve de vigueur et de hardiesse, c'est à dire de "force liante qui maintienne un Cheval dans la crainte et la soumission pour les aides et pour les châtimens du Cavalier"...

quel homme de chevali ose aujourd'hui se réclamer de cette définition ? 

Christopher, vous avez raison au sujet des motos

En ce qui concerne la question de Daniel : ou on admet de composer avec l'instinct de liberté, ou on cesse de critiquer l'hyperflexion

Christopher Cunningham
Offline
Joined: 24/06/2007

Chère France,

Vous savez bien qu'en langue classique "châtier" emporte le sens de "purifier" et rien d'autre, vous savez bien que "chasteté" partage la même étymologie. Aucune idée coercitive là-dedans.

Quant à la "crainte", je la replace dans le contexte de l'époque, où (par exemple) "crainte de Dieu" signifiait principalement "respect de principes assurant une certaine cohésion sociale".

Le mot "soumission" fait aujourd'hui hurler et là, nous pourrions encore en discuter toute la nuit.

France, je regrette de ne pas avoir encore eu l'occasion de bavarder avec vous autour d'une bouteille de bon vin. Je reviens de l'AG / cocktail d'Allège-Idéal et vous assure que les échanges ont été passionnants. Pas besoin de binettes ou autres smileys, la convergence vers l'évidence qui peine par claviers interposés s'impose tout naturellement lors de telles rencontres.

Amicalement,

CC

Jean M. B.
Offline
Joined: 19/08/2008

 Christopher,

Mon exemplaire du dictionnaire de Trévoux (1721) ne partage pas votre angélisme rétrospectif:

CHASTIER: Corriger, punir ceux qui ont failli. Castigare, punire, plectere, emendare. La justice châtie les coupables. Un père doit châtier ses enfans.

Amicalement,