je vous remercie de vos encouragements , tout le monde n'est pas Steinbrecht , je vous l'accorde , mais tout le monde n'est pas sous doué non plus ... 

Pas de problème, Upwelling.

Vous avez le grand mérite d'être cohérent et d'exposer ce en quoi vous croyez avec une tranquille assiduité.

Prononcer le mot appui expose à la critique, fâche ceux qui sont de nature fâcheuse, étonne ceux qui n'en saisissent pas toutes les nuances sémantiques, scandalise les ésotéristes, appesantit les passions, engourdit les esprits qui ne demandent qu'à l'être.

La prise de risque mérite éloge.

Avoir son cheval "sur ses deux rênes" semble bien faire partie des préoccupations majeures des auteurs que l'on suit facilement grâce à la clarté et à la cohérence de leurs écrits.

Avoir son cheval "droit et carré dans son bridon"... Je vous suis totalement. L'étude des tours de mains mériterait développement (Pierre Beaupère a déjà bien donné, et un autre Pierre semble militer sainement dans le même sens).

Permettez-moi de conclure sur une boutade personnelle:

Jeter son cheval sur les épaules permet de savoir précisément où il se trouve et de là on peut contruire. Avoir son cheval nulle part interdit toute équitation. 

A bientôt.

à tout prendre, je préfère en effet un cheval en avant et sur les épaules à un cheval léger à la main mais qui ne se livre pas !! le second étant bien plus dangereux que le premier.
Mais entre ces deux extrèmes, il y a toute une gamme d'équilibres divers.
Ce mot appui est mal choisi. On y entend un cheval qui met tout son poids sur la main. Contact est sans doute plus facile à lire ; je le trouve moins ambigue !
pour certains, appui va être quelques grammes, pour d'autres, plusieurs kg !
éternel débat autour de ce mot, alors je ne comprends pas que l'on s'entête à le servir !
pour ma part, je continue à préférer son galop sur la première vidéo, encolure et tête basses, aux autres galops ou l'on sent le dos se rigidifier pour lever le devant avec raideur.

 M Cunningham , Je rejoins parfaitement votre reflexion 

 Bonsoir,

" Jeter son cheval sur les épaules permet de savoir précisément où il se trouve et de là on peut contruire. " CC. Tout dépend de la vivacité donnée au verbe jeter...

Lorsque je conseillais mes enfants à cheval je leur répétais de ne pas conserver tout le temps le cheval dans la même position... Maintien comme beaucoup font (la plupart du temps, il s'agit du bout de devant du cheval) de crainte de croire que leur autorité pourrait être mise un instant en jeu, ou que le cheval pourrait mal se muscler, ou que la difficulté de devoir retrouver  " la bonne position " serait réelle...

Mon conseil était : sans arrêt oser défaire et refaire ensuite, oser sortir d'une position et y revenir, pour en premier éviter la crispation (d'abord, celle du cavalier) et toujours tenter de parvenir à une posture non forcée. Faire et  défaire jusqu'à ce que une ouverture se crée spontanément, se mettre ainsi en situation de " découverte " et permettant d'avoir une nouvelle " lecture " du cheval et d'évoluer... avec lui.

 Est-ce que je me rapproche de votre phrase ? 

Effectivement, ça a toujours été compliqué d'avoir un contact franc et stable sur les deux rènes avec cette jument. Je l'ai pas mal travaillé au début, il faut sans doute que j'y retourne... tout en continuant de travailler un peu encolure haute, sinon je le paye en horse-ball (madame verrouille la tête en bas et bonjour la maniabilité).

 Bonsoir,

Pierre a écrit " que  l'alllure ( l...) dans lequel vous lui demandez de revenir soit facile pour lui, autrement il resistera de toute sa vigueur "

Daniel écrit " en horse-ball madame verrouille la tête en bas et bonjour la maniabilité "

Ces 2 phrases semblent aller ensemble... La jument (donne des indications avec son comportement ) protège à la fois son équilibre personnel et son arrière main qui ne peut sans doute recevoir le poids de son corps reculé... 

A priori vous devez pouvoir ne pas la contrarier, pour qu'elle ne s'oppose pas ainsi à vos actions de mains, et la monter dans l'attitude qu'elle prend d'elle-même en pratiquant le horse-ball.
A ce moment probablement prendra t-elle le goût progressivement de faire fonctionner son bassin (la clé de son équilibre) si elle sent son devant libre...
Vous en tirerez les bénéfices dans une équitations plus courante.

Amicalement.

sans arrêt oser défaire et refaire ensuite, oser sortir d'une position et y revenir, pour en premier éviter la crispation (d'abord, celle du cavalier) et toujours tenter de parvenir à une posture non forcée. Faire et  défaire jusqu'à ce que une ouverture se crée spontanément, se mettre ainsi en situation de " découverte " et permettant d'avoir une nouvelle " lecture " du cheval et d'évoluer... avec lui.

Ce sont des principes qui me plaisent bien et qui préviennent des excès de certaines équitations coincées "en haut" ou "en bas".

A priori vous devez pouvoir ne pas la contrarier, pour qu'elle ne s'oppose pas ainsi à vos actions de mains, et la monter dans l'attitude qu'elle prend d'elle-même en pratiquant le horse-ball.

L'idée est plaisante. Mais cela ne nécessitera-t-il pas que Daniel abandonne la compétition pendant un certain temps pour ne faire que des entraînements ? Ou qu'il accepte d'y être moins performant (et de pénaliser son équipe) le temps qu'il faudra  ?

Pour le problème de la jument qui garde l'encolure trop basse en horse-ball, ça ne s'est passé que dans les débuts où je la travaillais beaucoup dans cette attitude pour essayer d'avoir un contact correct et d'améliorer un peu son orientation d'encolure.
Et oui, j'acceptais à ce moment d'être moins performant, mais bon, c'est le jeu, à long terme ça permet de l'être plus. Et je ne suis pas déçu !!

Mais maintenant elle est top au horse-ball. De mieux en mieux en tout cas, et c'est de loin la meilleure que j'ai jamais eu.

Pour ma part j'aime bien ce premier galop à cause de son calme et parce qu'à ce moment elle n'est pas contre vous, elle est calme .

Par contre le reculer est pour moi épouvantable et sans intérêt aucun à ce stade et surtout aussi long et précipité .
Vous dites que votre but était de l'arrêter au moment où elle est bien devant , cela ne me semble pas probant , car elle est sortie de la rectitude à ce moment là .
Le départ ensuite est anticipé par elle et dans le désordre . Dans ce cas il eut été plus interessant de marquer l'arrêt, de partir dans un pas lent et alors seulement demander le galop .
Je crois que se pose la question des priorités : votre jument précipite et est très agitée devant . Vous dites vous même que le contact est votre grand souci , ainsi que la grande réactivité de votre jument , aussi je pense et cela n'engage que moi, que votre but premier devrait être le calme et la qualité du contact , pour une multitude de raisons , la principale étant que de la qualité du contact que vous aurez établi dépendra la qualité de votre communication . Il vous faut son adhésion et son intérêt.

Le galop "rassemblé " de la suite est pour moi prématuré car elle ne peut le donner dans suffisament de décontraction et cela doit lui couter au physique . J'ai pu constater que les chevaux lorsque l'on ne les met pas dans la difficulté prennent confiance très vite et vosu donnent au delà même de vos espérances . Aussi il faut commencer par établir une bonne communication de base en ayant des exigences auxquelles ils peuvent répondre sans que cela coûte de trop et ensuite on peut demander plus , ils savent que nous ne demanderons pas au delà de leur possibilité et du coup ils veulent bien jouer !

Donc je chercherai plutôt à améliorer sur des exercices plus simples . Pour commencer à pied (si vous travaillez à pied )et monté je ferai des flexions latérales avant que de demander la flexion directe . Puis au pas tranquillement et quand ça va bien au trot puis au galop , flexions latérales nuque le point le plus haut suivies de l'extension abaissement de l'encolure . Vous pouvez aussi faire cercle en contre pli nuque haute suivi de changement de main avec extension abaissement . Tous exercices de base pour améliorer la maitrise de l'encolure . Vous devez , avant que d'aller plus loin obtenir qu'elle s'abandonne à votre main qui semble respectueuse assez pour que ce soit parfaitement possible .

D'une façon générale il faut plus préparer, avec l'obsession de l'énergie dans la lenteur et la décontraction . Cela la mettra dans l'écoute . Ne pas demander un exercice si vous n'avez pas pu réunir tous les préalables à sa bonne éxécution , car "tout exercice mal fait est non seulement inutile mais nuisible " ( les érudits vous donneront l'auteur de la citation )

Je ferai beaucoup de transitions , mais diluées , pas du reculer galop ! (des transitions simples sans concessions sur le trottinement par exemple ) et ne chercherai pas le rassembler hors de la mise en main de la rectitude et de la décontraction . Transitions d'une allure à l'autre et transitions dans l'allure , progressives , mais en surveillant tous les paramètres . Avec l'exigence de faire parfaitement des choses simples car ce n'est qu'avec la maitrise de ces choses simples que vous irez vers de grandes choses .

Oui se souvenir que "calme en avant droit " commence par calme . Ce doit être votre obsession , maintenir son attention et sa décontraction , là dessus vous pourrez travailler .

Et pour finir par un peu de pub pour Compétences équestres , je ne saurai trop vous conseiller le visionnage des modules Contact et transitions pour illustrer mon propos et en complément .