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Très intéressante cette remarque historique ; comme dans l'équitation "internationale" les termes français sont toujours là, mais qu'on aurait tendance à oublier leur origine, il est bon de le voir rappelé .
Plus  précisément, l'image controversée de Baucher est due le plus souvent à un manque de connaissance de l'évolution de son équitation ; elle ne prend jamais en compte le fait qu'il fut "l'inventeur"de certains exercices  comme les changements de pied au temps  et  que ses recherches changèrent à jamais la vision et la pratique de la "haute école" .

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Il me semble que sur d'autres photos de Plinzner on voit des chevaux plutot enfermes ?

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Les vieux maitres allemands rejetaient le changement de pied au temps , non pas parce qu'ils pensaient que ce n'était pas possible , ils savaient que c'était parfaitement possible , mais parce qu'ils savaient que dans le changement de pied au temps le cheval à un jeu de la hanche vers le dehors , qui est totalement contradictoire avec le fond de la pensée classique .

et qu'à partir du moment ou on accepte l'idée que le jeu de la hanche puisse aller vers le dehors , alors on fossoie les principes de l'école Française , l'idée de l'appui devient illisible , la flexion costale devient illisible , limite absurde dans son énoncé , l'idée de la mécanique du cheval monté ,  patiemment étudiée par l'ecole Française pendant des siecles , devient illisible ... 

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Ou vous n'avez jamais lu Baucher ou bien vous ne savez  pas lire.

Vous écrivez : « Il ne semble pas qu'il y ait dans ce Dictionnaire un chapitre relèvement alors que ... »

Et de bâtir vos convictions sur des: « il ne me semble pas ».

Ca me paraît très insuffisant pour établir quelque chose de solide.

Car en effet, bien évidemment que Baucher relevait l’encolure dans la première manière et obtenait le ramener une fois l'enclure haute : cela était tellement évident pour lui qu’il ne lui a même pas paru nécessaire de faire un chapitre dessus.

Je vous invite donc à lire le Dictionnaire raisonné d’équitation, 1833 :
« S’il est lourd à la main, cette résistance est toujours occasionnée par l’affaissement de l’encolure, ou la contraction des muscles de cette partie. »(p238)

« Il faudra ensuite renouveler l’action par de petits mouvements consécutifs, jusqu’à ce que le cheval soit arrivé au point désiré. Une fois l’encolure élevée autant que sa conformation le permet, si le cheval se maintient dans cette position sans le secours du filet, ce sera le moment de se servir du mors pour lui ramener le nez. »(p229)

« C’est donc avec le mors, et le filet disposé comme nous venons de le dire, que nous commencerons à travailler, dans l’inaction, la tête et l’encolure du cheval, et à lui apprendre à répondre aux mouvements qui élèvent sa tête et la porte à droite ou à gauche.
…
La nécessité de ce travail préliminaire se conçoit d’elle-même pour le cheval qui tend à affaisser son encolure et à tomber sur les épaules ; pour tous les chevaux, il est d’une utilité réelle, puisque ce n’est  qu’en élevant l’encolure, afin d’alléger l’avant-main, qu’on peut aisément porter le cheval en avant. »(p100)

« Notre premier soin pour le faire avancer sera donc d’élever son encolure. »(p100)

« Contrairement aux idées reçues qui courent encore au XXIe siècle, dès la première manière, Baucher cultive le ramener greffé sur le relèvement de l’encolure » (OLLIVIER, Histoire de l’école Française, Tome II, p 337)

Ce que reprochait Seeger à Baucher est son « équilibre horizontal » alors que lui continuait à travailler ses chevaux «  écrasés sur les hanches » comme La Guérinière. Vous savez ce qu'est l'équilibre horizontal de Baucher ?

« Le pamphlet de Seeger est un affrontement entre le système de valeurs lié à l’équilibre sur les hanches et le système de valeurs lié à l’équilibre horizontal. Cet affrontement n’a rien démontré si ce n’est qu’il est aussi stérile que de dénigrer le jazz en s’appuyant sur les valeurs de la musique classique et l’inverse. »(OLLIVIER, Qu’est-ce que la légèreté, p 182)