À la française
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? qui vous a dit que vous deviez veiller à cela ? , justement ce que dit Steinbrecht c'est que cette préoccupation n'est pas du ressort du cavalier .
ce qui est du ressort du cavalier c'est seulement d'utiliser sa position pour aider à porter les épaules du cheval en dedans , pour aider le cheval à gagner en rectitude ... et un jour en equilibre , et un jour en justesse ... et vous de plus en plus avec ...
ce que dit Steinbrecht c'est que cette préoccupation n'est pas du ressort du cavalier
Si vous pouviez nous citer le passage?
Moi je lis dans Steinbrecht:
«C'est une prérogative du cavalier pourvu de tact et confirmé que de pouvoir sentir immédiatement où se trouve le centre de gravité du cheval, se mettre avec lui en harmonie et de pouvoir, alors, déplacer ce centre de gravité de manière que l'attitude de l'animal lui permette, à lui, la belle positioin souple et aisée.»
(p.2)
Je vous mets la phrase en allemand si nécessaire...
belle lecture à contre sens ...
sincèrement , passez du simple au compliqué ,
commencez déja par déplacer le centre de gravité , pour que le cheval se tienne un peu plus droit d'épaules et de hanches , là vous aurez le premier degré d'harmonie souhaité , qui est encore loin de la concordance des verticales passant par les centres de gravité , je vous l'accorde , mais qui est avant tout ce dont tout cheval à besoin , pour mieux vous porter ...
Tant qu'à parler centre de gravité, autant savoir déjà où se trouve celui du cheval libre, puis avec un cavalier sur le dos ou se situe celui de l'ensemble.
Du coup, avez-vous connaissance de tables reprenant les masses des segments du cheval comme cela existe pour les humain ? Disons en fonction de la race, je suppose que ça doit pouvoir se trouver. Mais là j'ai cherché un quart d'heure et seulement en français et je n'ai pas trouvé (mais pas le temps de chercher plus aujourd'hui).
Une fois qu'on sait ça avec précision, on peut se poser la question de l'intérêt de faire varier la position du cheval et/ou du cavalier pour déplacer ce centre de gravité commun. En plus on verrait si, dans les faits, le centre de gravité du cavalier se trouve réguièrement au-dessus de celui du cheval ou non, et on pourrat peut-être en tirer des conclusions...
@ Olivier,
Cheval pratique N°296, novembre 2014 : un dossier sur la position du cavalier.
11 pages avec, entre autre, les conseils de Patrick Teisserenc, écuyer en chef du Cadre noir qui cite mot pour mot la phrase « Les Français ont une seule assiette et quatre effets de rênes, les Allemands ont quatre assiettes et un seul effet de rêne ! », nomme ces 4 assiettes et les explique.
1/ L’assiette « qui se tend en cadence » « Der gestrecke sitz »
2/ L’assiette « en dehors » « Aus sitzen »
3/ L’assiette « profonde » « Durch sitzen »
4/ L’assiette « couchée » « liege sitzen »
...
Merci Catherine!
Jean, je reviens sur ta longue réponse un peu plus haut.
J'avais bien saisi la pointe d'ironie mais je me demandais en quoi et comment Baucher (ou qui que ce soit) avait pu ridiculiser cette notion.
En lisant ta longue réponse, je comprends mieux le sens de ta première intervention.
Je n'ai jamais lu Dupaty et te remercie pour les citations de ses écrits.
Au passage, Sally Swift a un peu repris (volontairement ?) la double notion de centre de gravité et de (ce qu'elle appelle) "centre de contrôle et d'énergie" qu'elle situe "sous l'articulation lombosacrée".
Je comprends donc que ce n'est pas tant la réalité de l'existence de ces centres de gravité que la possibilité de les situer précisémment et donc de les "utiliser" que rejetait Baucher.
Mais cela ne peut-il pas se comprendre par la tendance d'une équitation à considérer le cheval comme un tout et la volonté de l'autre de "découper" le cheval ? En d'autres termes, n'est-ce pas là plutôt un rejet "idéologique" ?
Pour en venir aux 3 centres de gravité...
Dès lors que tu estimes que le cavalier doit être en équilibre et qu'il faut aller vers un centre de gravité du couple propre à lui permettre l'équilibre désiré, il faut bien que le centre de gravité du cavalier et celui du cheval s'accordent d'une manière ou d'une autre, non ?
Lorsque l'on porte quelqu'un sur les épaules, c'est bien la superposition des centres de gravité qui permet l'équilibre. Alors, même si le cheval repose sur 4 membres et à donc un équlibre moins facilement ébranlable que le nôtre, n'est-ce pas, sans même avoir besoin de le théoriser, ce que fait tout cavalier que de chercher cet équilibre commun en s'organisant et en "organisant" son cheval pour juxtaposer les 2 centres de gravité ?
Pour la suite de votre échange, upwelling et toi.
Pour ma part, je comprends dans les propos de Steinbrecht qu'il s'agit d'abord de sentir ou et comment se placer pour ne pas gêner le cheval afin de pouvoir, ensuite, intervenir sur son équilibre à bon escient. Pour déplacer le centre de gravité, il faut bien commencer par analyser comment se comporte le cheval et comment il s'arrange du poids du cavalier. Les chevaux n'étant pas des machines, même si l'on vise un seul et même objectif avec tous, le tact du cavalier sera bien de trouver le meilleur moyen d'y arriver sans provoquer de résistances inutiles et néfastes, non ? Il s'agit donc bien pour le cavalier de se mettre en position d'agir pour équilibrer le cheval puis de profiter du résultat de cette action. Il me semble qu'on ne peut pas se passer de la première partie du travail, même si elle sera sans doute bien plus courte pour le cavalier "pourvu de tact et confirmé" que pour le cavalier lambda que je suis.
je vous déconseille Mr Reyssat , d'étudier la question du centre de gravité , hors le contexte que donne G. Steinbrecht , et qu'ont donné avant lui tous les écuyers de même tradition , à savoir par les flexions du cheval au travail d'une piste ... vous ne pourriez que finir par très mal monter à cheval ...
mieux vaut monter comme le gentleman Anglais de la description de Steinbrecht , dans le placer et les raideurs naturelles d'un cheval , certes à grands pas , mais sans faire d'erreurs trop préjucidiables au final , pour peu que l'on conserve le dynamisme des allures ...
Olivier,
Dès lors que tu estimes que le cavalier doit être en équilibre et qu'il faut aller vers un centre de gravité du couple propre à lui permettre l'équilibre désiré, il faut bien que le centre de gravité du cavalier et celui du cheval s'accordent d'une manière ou d'une autre, non ?
Certes, il peut y avoir une relation, mais elle est nécessairement plus complexe que la simple superposition, et autant que je sache personne ne l'a mise en évidence.
Lorsque l'on porte quelqu'un sur les épaules, c'est bien la superposition des centres de gravité qui permet l'équilibre. Alors, même si le cheval repose sur 4 membres et à donc un équlibre moins facilement ébranlable que le nôtre, n'est-ce pas, sans même avoir besoin de le théoriser, ce que fait tout cavalier que de chercher cet équilibre commun en s'organisant et en "organisant" son cheval pour juxtaposer les 2 centres de gravité ?
Quand tu t'assois sur une chaise, as-tu besoin de calculer où tu poses ton centre de gravité? Crains-tu, si tu bouges sur ta chaise, de tomber parce que tu aurais fait glisser ton centre de gravité?
Concernant Baucher, son raisonnement en matière de répartition du poids consite à comparer ce qui est porté par les antérieurs à ce qui est porté par les postérieurs (les expériences avec Morris), et cela me semble relever plutôt d'une approche globalisante du cheval que d'un découpage. C'est peut-être «idéologique» (les diatribes contre Baucher sont, c'est bien connu, les seules expressions dépourvues d'idéologie en équitation), mais au moins il s'agit d'expériences et de mesures.
Upwelling, étudier la question du centre de gravité ne signifie pas en tirer des conclusions hâtives. Juste savoir de quoi on parle. Puisque la notion a été abordée, je m'y intéresse afin de ne pas parler dans le vide. Ca ne veut pas dire que c'est une notion si intéressante que ça dans la pratique, juste par curiosité.
Olivier, non lorsque l'on porte quelqu'un, ce n'est pas la superposition des deux centres de gravité qui permet l'équilibre, mais le fait que la projection verticale sur le sol du centre de gravité du couple ne sorte pas du polygone de sustentation du porteur. Les deux centre de gravité n'ont pas à se "superposer", sinon on ne pourrait pas tenir quelqu'un dans les bras sans tomber.
Monsieur upwelling (est-il vraiment nécessaire de nous appeler ainsi?)
Si par cette formule vous voulez affirmer que le cavalier doit se préoccuper de la répartition du poids du cheval ou plutôt de l'ensemble cheval-cavalier, j'en suis bien d'accord (mon maître disait qu'il faut toujours se préoccuper de savoir «où est le poids?»), mais en quoi cela veut-il dire que je devrais veiller - à supposer que ce soit possible - à l'alignement vertical de mon centre de gravité et de celui du cheval?